Hier le fond de l’air était doux, mon nouveau crop top moulait bien ma poitrine, mes cheveux sentaient le pamplemousse et j’avais entamé l’excellent The art of not giving a fuck. Bref, tout était parfait.
Pour rééquilibrer ma balance interne, qui a toujours besoin d’une pointe de seum, j’ai donc maté Euphoria, la nouvelle série HBO qui parle bites et chattes mais surtout… drogue et dépression.
YEEEES.
Euphoria, de quoi ça parle ?
https://www.youtube.com/watch?v=vuAzkZIiGxI
A 17 ans, Rue Bennett, fraîchement sortie de désintox, cherche à donner un sens à son existence.
Elle se lie très vite à Jules Vaughn, une fille trans récemment arrivée en ville après le divorce de ses parents.
Dans leur sillage gravitent Nate Jacobs, un sportif dont les problèmes de colère masquent des complexes sexuels ; Maddy Perez, la petite amie de Nate ; Chris McKay, star de l’équipe de football qui peine à suivre les cours ; Cassie Howard, dont le passif sexuel continue de la poursuivre ; Lexi Howard, jeune sœur de Cassie et amie d’enfance de Rue ; et Kat Hernandez, en pleine exploration de sa sexualité.
Toute cette petite troupe cherche à tester ses limites par tous les moyens…
Euphoria et ses personnages qui cassent les clichés
Ces ados là sont bien loin des Seth et Summer de feu Newport Beach et autres poussifs One Tree Hill,
dont on a (trop) soupé dans les années 2010.
Ici, on baise avec des vieux, on se tranche le bras pour montrer à quel point on est badass, on nique sévère dans la piscine en mode Loana et Jean-Edouard, et surtout on se démonte la tronche à coups de pilules « miracles ».
Le tout dans une atmosphère plus trash que les séries polémiques de mon adolescence.
Dans la veine de Skins, qui avait fait des émules dans les années 2000, Euphoria filme les turpitudes de la génération Z.
Celle-ci est vue par le prisme de personnages complexes incarnés par des acteurs talentueux, dont Zendaya, mais surtout Hunter Schafer, actrice transgenre très impliquée dans le mouvement Queer, qui casse l’écran et s’impose comme la révélation du programme.
C’est sur ces deux jeunes femmes marginales que la série de 8 épisodes fait pour l’instant son focus, même si les personnages qui gravitent autour seront à mon avis également bien développés.
Euphoria, la série aux mille phallus
Euphoria n’est pas une création originale made in US mais est en réalité une adaptation du show israélien du même nom.
Et en un seul épisode, la série a choqué si ce n’est le monde au moins les Etats-Unis, d’après le sérieux The Hollywood Reporter. En effet, le premier épisode comporte déjà plusieurs dizaines de pénis à l’air.
Perso, je trouve ça top, et surtout de la part de HBO qui s’est pas mal fait pointer du doigt pour avoir montré des pelletées de femmes à poil, notamment dans Game of Thrones.
Cette fois-ci, ce sont bien des pénis et non des combos seins/chattes qui sont exposés à l’écran.
Il était temps !
Bref, pour ces quelques raisons et mille autres, je te suggère fortement mon bel esturgeon de céder au chant euphorique des sirènes de Sam Levinson.
À lire aussi : Mais POURQUOI cette scène de Game of Thrones a-t-elle été coupée ?
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