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Santé

Avoir la crève en pleine canicule, LA PIRE CHOSE QUI ME SOIT JAMAIS ARRIVÉE

C’est la canicule, alors bien sûr Kalindi a chopé la crève. Elle te raconte pourquoi être malade par 40° est un enfer sans commune mesure.

Moi qui suis souvent malade, j’ai traversé l’hiver sans chopper le moindre rhume. J’ai fait tellement d’économies en mouchoirs que j’ai pu acheter un nouvel aspirateur.

J’ai chopé la crève en plein début de canicule

Mais bien sûr, mon repos ne pouvait pas durer ad vitam aeternam, et j’ai chopé la pire crève de ma vie au début de la canicule qui sévit actuellement. Sinon, où est le fun

Moi, je ne sais pas passer par l’étape rhume. Je vais tout de suite à la case bronchite/trachéite/angine couplée à une belle allergie au pollen des familles.

Un régal.

Tous mes potes balancent des « ça va mon chat, tu vas pas mourir, c’est juste une crève » et des « tu seras sur pieds dans quelques jours » dans mes oreilles luisantes de cérumen.

Mais bordel, bien sûr que non je vais pas crever. En revanche je vais crever tes pneus pour avoir minimisé mon état proche de l’Ohio.

Avoir le nez qui brûle sa mère, éternuer dans un smoothie à 7 € et fondre de fièvre par 40°, eh ben ça me donne envie de tronçonner des bonsaïs.

Être malade l’été, un enfer

Cette galère, c’est la même chaque année.

Au brésil, il y a trois ans par exemple, j’ai choppé la dengue pendant la dernière semaine de mon voyage. Aussi, je suis rentrée du Vietnam en 2018 avec une otite.

Bref, dès que j’avoue à l’été avoir le béguin pour lui, il me répond gentiment d’aller bien me faire voir chez les loutres.

Faire de moi une boloss = l’activité préférée du summer

qui n’a visiblement RIEN D’AUTRE À FOUTRE.

Je ne sais pas mon bel esturgeon si tu as déjà chopé une saloperie en plein été, mais il y a de quoi vraiment être en rogne.

En terrasse, pendant que tes copines papotent en mini-robes tout en buvant du rosé, toi tu :

  • Portes un bob pour ne pas risquer d’aggraver ton cas avec une insolation
  • Te mouches dans du PQ
  • Bois du thé glacé en ignorant les lames d’Opinel qui te taillent la gorge.

À 21h t’aimerais pioncer mais tout le monde veut aller écouter du gros son et tu finis par y aller car tu souffres d’un FoMO (fear of missing out), et tu n’entends rien à la musique car tes oreilles sont bouchées.

C’est comme si t’étais sous la mer, mais en fait t’es à fucking Paris 13, à cramer du nez sur le bitume.

QUEL ENFER.

D’aucuns diront que j’ai provoqué mon destin en voulant absolument rester à moitié nue samedi soir pour faire la gow alors qu’il faisait 16°. Mais bon sang 2 heures plus tôt il faisait 32°. Où est la logique ?

Le karma, cette petite biatch, m’a fait payer le prix fort, càd encore plus cher que la vodka du club nul où j’ai fini à 5h du mat’.

Être malade quand il ne faut pas

Oui, être malade en plein été, c’est l’angoisse absolue and beyond.

Mais ce qui est pire, ou du moins égal en terme de nullité, c’est sans doute d’avoir la crève quand tu as un truc impératif et indéplaçable à faire dans la journée. 

Il y a deux ans par exemple, j’ai eu la chance d’Interviewer The Rock (l’homme de ma vie) pour la sortie de Jumanji 2.

La veille, j’étais au top : mes cheveux étaient soigneusement lavés, j’avais trouvé la plus belle tenue de tchoin chez Forever 21 et révisé mon accent américain.

J’allais pécho The Rock, c’était sûr.

Et puis je me suis réveillée avec… la grippe. 

J’ai donc posé des questions à Dwayne Johnson avec la croûte au nez.

C’est sans doute la seule raison pour laquelle il ne m’a pas demandé en mariage right away.

Être une boloss, mon devoir au quotidien

Je pense être née pour être une boloss.

Je joue de malchance, mais d’une malchance douce, anodine et rigolote, qui fait rire tout le monde.

Mes « vies de boloss », j’en ai d’ailleurs fait un rendez-vous dans Laisse-moi kiffer, le podcast culturel et humoristique dans lequel j’officie toutes les deux semaines aux côtés de Cédric, Mymy et Louise.

J’y raconte comment je me suis emmêlée les pieds dans ma doudoune et me suis lamentablement étalée par terre, comment mon téléphone a gueulé du Britney Spears parce que j’ai retiré mes écouteurs du jack sans faire exprès etc.

Bref, j’assume désormais au grand jour d’être une meuf douée pour à peu près rien.

Il faudrait que j’embrasse ma destinée.

Mais j’avoue que si mon destin c’est de passer l’été sous une couette à mourir d’une angine, je préfère arrêter de lui rouler des pelles.

Honnêtement, c’est la pire condition ever, et j’ai hâte de m’en sortir (si jamais je m’en sors).

Tu as des remèdes pour moi mon bel esturgeon ? Ou tu préfères me laisser mourir la bouche ouverte à baver des microbes ?

À lire aussi : Comment j’ai bien, BIEN loupé mon permis


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Les Commentaires

9
Avatar de Eobo-Kigam
6 septembre 2019 à 01h09
Eobo-Kigam
Avoir un job d'été, ou pour avoir accès à son bureau, il faut passer par le "couloir serveur "(a défaut d'une vraie salle spécifique), ou la clim c'est mise à dysfonctionner pire que deux jours avant les épisodes de gros chaud.(je ne me souvient pas si en 2009 et 2010 y'a eu des épisodes de canicules).
Donc faire 30x par jours : 25° (température intérieure du bâtiment) - 16° humide ("salle serveur" - 35 ° (bureau sous les combles / toit : angines en 2 jours ! Bon le résultat, c'est que du coup la direction à fait venir rapidement le technicien pour qu'il prenne soin de la clim !!
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