Nous avons rencontré Virginie Grossat, 36 ans. Créatrice de contenus, elle parle de mode grande taille, de food et de body positive sur ses réseaux sociaux. Son objectif ? décomplexer les femmes qui la suivent et peut importe les commentaires haineux. « Parce que mes contenus ont beaucoup de visibilité, notamment sur TikTok, il y en a beaucoup que ça dérange. Je suis victime de cyber harcèlement et de grossophobie sur les réseaux sociaux. »
Des vagues de haine au quotidien
Mais la jeune femme nous confie avoir gagné en maturité. « Plus jeune, j’aurais vécu différemment cette vague de haine. Là vraiment, ça me passe au dessus. » Elle ajoute en souriant : « avec la monétisation des réseaux sociaux, plus j’ai de haters, plus je gagne d’argent ». Virginie Grossat a fait le choix de ne pas modérer tous ces commentaires, de les laisser. « On se met des oeillères, mais ça n’éduque pas les gens. » Pour elle c’est important de montrer aux autres, à ses proche, toute la violence qu’elle subie. « J’aimerais que la honte change de camp. Les personnes qui commentent me font pitié ». Virginie Grossat nous a aussi parlé de sa passion pour la mode, qui lui donne de la force au quotidien. « Je me sens une vraie queen quand j’ai une belle robe et un train d’eye-liner»
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