Live now
Live now
Masquer
Source : Canva
Société

Être aidant appauvrit davantage les femmes, selon cette nouvelle étude

« Peut-on aider sans compter ? » s’interroge la Fondation des femmes, dans une nouvelle note de son Observatoire de l’émancipation économique des femmes, publiée ce jeudi 20 juin 2024.

Jeudi 20 juin 2024, la Fondation des femmes a publié la nouvelle note de son Observatoire de l’émancipation économique des femmes, qui s’intéresse aux « femmes aidantes et aux obstacles économiques qu’elles rencontrent ». Le constat est sans appel : 80% des aidant•es au foyer sont des femmes, et le coût de l’aidance est plus lourd pour elles.

Un impact psychologique et des répercussions financières

Comme le souligne la Fondation des femmes, en tant qu’aidantes, les femmes endossent « des tâches plus difficiles que les hommes (activités domestiques, suivi médical, toilette et habillage) et sont plus nombreuses à trouver la charge mentale “trop importante” ». Leur rôle d’aidante, et les pressions qui en découlent, ont « des conséquences fortes sur leur carrière quand elle ne les éloigne pas complètement du marché du travail ». En effet, 25 % d’entre elles sont contraintes d’être à temps partiel, contrairement à 10% en moyenne des salarié•es.

De fait, l’aide qu’elles apportent pèse lourd sur leur budget financier, et elles compensent par leur investissement personnel, analyse la Fondation. À l’inverse, les hommes aidants parviennent davantage à « s’extirper de certaines de ces contraintes » financières, grâce à leur pouvoir d’achat. Résultat, seules 43 % des femmes aidantes trouvent cette aide « supportable » contre 55 % des hommes aidants.

Cette étude met en lumière une nouvelle fois le travail gratuit des femmes et « les conséquences économiques des stéréotypes de genre ». Elle insiste aussi sur la quasi-inexistence de solutions adaptées pour accompagner « les femmes aidantes face au défi réel du vieillissement de la population », arguant que « les femmes sont encore la variable d’ajustement des insuffisances des politiques publiques, au détriment de leur propre émancipation ».


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Société

Source : Source Pexel
Animaux

Mon chien est mort : une épreuve insurmontable !

3
Source : Unsplash / Tim Mossholder
Santé

« On m’avait dit qu’il ne me restait que 2 ans à vivre » : contaminée par le VIH en 1984, Pascale est l’heureuse grand-mère d’un petit garçon

2
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-12T103045.066
Daronne

« Mon mari a donné un bout de son foie à notre fille de 9 mois »

8
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-10T145633.472
Société

« Crèche, messe de minuit : je ne suis pratiquante qu’à Noël »

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-25T111624.319
Santé

« Et si mon corps était en perpétuelle réaction inflammatoire ? » : Charlie, 29 ans, raconte ses années d’errance face aux effets secondaires des contraceptions féminines

20
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-28T150710.132
Beauté

Elle avait dévoilé son crâne pendant le concours Miss Grand, Safiétou Kabengele nous raconte les coulisses de son parcours de miss

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-20T111708.991
Lifestyle

« L’alcool est une condition sociale et on peut rapidement être mis de côté si on ne la remplit plus » : Elena, 36 ans, raconte comment elle a arrêté de boire

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6

La société s'écrit au féminin