Je t’ai présenté Mathilde, Clara et Flavie, les trois mad de ta saga de l’été à suivre sur madmoiZelle.
Chaque semaine, tu pourras découvrir leurs aventures dans un article, dans des séquences du Vlogmad et en stories sur notre compte Instagram, le week-end.
Découvre la semaine de Clara — dont tu peux lire la présentation et le portrait chinois de l’été si ça n’est pas déjà fait, et que tu peux retrouver dans le vlog de la semaine et dans la story du week-end !
Pour l’article de Flavie c’est par ici et pour celui sur l’été de Clara, c’est par là.
Mise à jour du 31 août 2019
L’été de Mathilde, semaine 8
Oh, mon Québec… Je dois avouer que tu me manques déjà… Eh oui, je suis rentrée hier de mon voyage au Québec.
Pour te rappeler ce que j’y ai fait, j’ai passé deux petites semaines dans cette contrée lointaine, pour laquelle j’ai vraiment développé un amour fort.
Petit retour sur mes derniers instants au Québec, au festival de Granby
La semaine dernière, je te racontais mes premiers jours à Montréal. Après ces cinq jours passés dans la capitale québécoise, je suis partie à Granby, petite ville à une heure de Montréal, où je suis allée à un festival international de la chanson. J’y étais avec ma famille pour la deuxième fois !
En plus d’être un événement assez réputé, il s’agit d’un beau festival pour découvrir des artistes européens et québécois. Comme beaucoup d’autres, ce festival est l’occasion de rencontrer pas mal de gens, artistes et professionnels.
La semaine a été très riche, et s’est terminée sur la grande finale du concours international de la chanson. En effet, pendant trois semaines, de jeunes artistes québécois s’affrontent et défendent leurs chansons, et c’est la finale de ce concours qui clôture le festival.
Le gagnant de cette année s’appelle Le.Panda, et je vous conseille de rester aux aguets, car il sort son premier single en septembre… C’est un garçon très talentueux avec qui j’ai eu la chance de sympathiser !
Après cette riche semaine à Granby, nous avons profité quelques jours encore de Montréal. Cela a été très bref, mais nous avons profité une dernière fois de cette ville incroyable, histoire de rallonger encore et encore notre séjour.
Un départ déchirant du Québec
Mais le moment fatidique du départ est finalement arrivé… Nous voulions tous rester encore dans ce pays merveilleux, alors que paradoxalement, l’envie de retrouver notre nid douillet, à Toulouse, était très forte.
Le départ a été particulièrement dur pour moi. Je me suis rendue compte pendant ce voyage que le Québec et sa culture me touchaient profondément. Ce voyage a scellé en moi l’envie de vivre là-bas un jour.
Quand, où, comment, nous verrons plus tard pour les détails. Mais j’espère secrètement pouvoir y vivre à un moment donné dans ma vie.
De plus, ce retour en France annonce un nouveau départ, au sens propre et figuré. En effet, quand tu me liras, je serais à quelques jours de partir pour ma nouvelle vie parisienne.
Et même si j’ai hâte de ce nouveau mode de vie qui m’attend, je savais que ce retour en France annonçait quand même ma séparation avec ma famille, mes amis, mon chéri, et tous ceux qui restent derrière moi à Toulouse.
Mais bon, pour l’instant, il ne me reste qu’à profiter de mes dernières journées en tant que Toulousaine, et à commencer à me pencher sur la question de mes bagages…
Mise à jour du 24 août
L’été de Mathilde, semaine 7
Coucou toi ! Je te parle depuis l’autre côté de l’Atlantique ! Si ça t’amuse, je te propose de faire taffer ton imagination : tu peux lire cet article avec l’accent québécois dans ta tête !
Le Québec en famille
J’ai donc atterri jeudi dernier à Montréal avec ma petite famille : mes parents et ma petite sœur. Mon grand-frère, lui, est resté à Toulouse pour terminer son mémoire (et je lui envoie plein de courage et d’amour ❤️).
C’est la deuxième fois qu’on vient ici. J’ai toujours été attirée par le Québec : je suis tombée en amour avec cette culture dès l’enfance. Avec ma famille, on a sauté le pas il y a deux ans : on y a passé trois semaines, en faisant un petit tour du pays.
Je dis petit, parce qu’on n’a pas eu le courage de s’aventurer dans la Gaspésie profonde… Mais en vrai, le pays est si grand qu’on a quand même fait quelques bornes.
Ça a été un voyage incroyable. Et deux ans après, l’envie d’y retourner nous a titillés. Alors nous y voilà !
En voyage à Montréal
On a passé quatre jours à Montréal. On a décidé de découvrir des coins de la ville qu’on avait ratés la première fois. On avait envie de s’éloigner des coins touristiques, et de découvrir le vrai Montréal.
On a visité le Musée d’Art Contemporain, et on a été bouleversés par l’exposition de Rebecca Belmore. L’exposition s’appelle Braver le monumental, et c’est une vraie critique de la société : à propos de la place des femmes, de l’invisibilisation des peuples autochtones et de la violence subie, etc.
On a découvert un musée d’art urbain assez atypique : j’ai filmé notre visite, tu peux la découvrir sur le vlog de cette semaine. On a vu un concert de blues autour d’une bière dans un tout tout petit bar. On a bu des verres dans un bar clandestin, ou speak-easy en Anglais, qui date de l’époque de la prohibition.
C’est marrant, parce qu’on pensait tomber sur un vieux bar encore dans son jus, ayant cultivé l’aspect clandestin du lieu… Mais non, l’endroit était hyper classe, illuminé par des bougies, et diffusait de la très bonne musique.
On a beaucoup marché. On s’est auto-proclamés « les estropiés » : entre mon entorse et celle de ma mère, le dos de ma sœur qui lui faisait des misères, et mon père qui s’est peut-être un peu cassé l’orteil… Disons que nos déambulations dans les rues étaient calmes.
Au revoir Montréal, direction Granby puis la France !
Nous avons quitté Montréal hier : après quatre jours intenses, nous voilà à Granby, une ville à une heure de Montréal. Ici se déroule un festival de musique très chouette, auquel nous assistions pour la deuxième fois.
On a vu de supers concerts aujourd’hui, cette édition s’annonce top ! Au programme : vingt-cinq spectacles en format trente minutes, tout ça en quatre jours de festival.
Le festival se termine samedi : on rentrera alors sur Montréal, on profitera de la ville encore quelques jours, puis on quittera le Québec… Direction la France, les valises, et puis l’emménagement à Paris…
Allez, je te laisse, je retourne à mes occupations québécoises ! Et alors ? Tu as lu l’article avec ou sans accent ?
À la semaine prochaine !
Publié le 10 août 2019
L’été de Mathilde, semaine 6
Il est actuellement 17h30 et je t’écris assise sur mon lit, encore en pyjama et écoutant du Eddy de Pretto.
Disons que par ici, on ne fait pas les vacances à moitié.
L’été, le moment parfait pour profiter de ses potes
Ça fait donc un peu plus d’une semaine que je suis rentrée chez moi, à Toulouse, comme je te le disais dans mon article précédent.
Il s’est passé pas mal de choses pendant cette semaine.
J’ai profité d’être posée chez moi pour voir mes proches : passer le plus de temps avec mon amoureux avant qu’il ne parte en vacances à son tour a été ma première occupation.
J’ai aussi passé une super soirée avec ma petite bande de potes : on a fêté les dix-neuf ans de l’une d’entre nous, et c’était une soirée mémorable.
On a célébré cet évènement dans le studio du mec de ma pote, et c’était assez marrant, surtout au moment où on a dû déménager l’endroit pour y dormir.
Cela faisait un moment que mes moments festifs entre ami·es se déroulaient plutôt dans des bars en ville, ou assis sur les quais au bord de la Garonne.
J’en ai aussi profité pour croiser le chemin d’autres de mes potes : d’ailleurs, ma copine Charlotte (dont tu peux voir la bouille dans une séquence du vlog) m’a fait (à ma demande) un magnifique tableau que je vais emmener avec moi à Paris pour décorer ma nouvelle chambre.
Je vous glisse la photo juste ici.
Si c’est pas le meilleur cadeau, ça !
Aussi, il faut que je vous avoue un truc.
Laisse-Moi Kiffer à encore frappé !
Je profite de ces heures à ne rien faire pour me refaire l’intégrale de Laisse-Moi Kiffer, et j’avoue, je rigole très fort.
Mais surtout, ce qui est génial, c’est que ça m’a donné très envie de regarder RuPaul’s Drag Race, ce que j’ai fait…
J’ai fini la saison 6 hier soir, et je ne vous remercie pas : à cause de vous, j’ai une nouvelle addiction. (Spoiler : je suis tombée amoureuse de Bianca Del Rio, j’avoue)
Cette semaine de détente n’est pas finie : à l’heure où je t’écris, je m’apprête à aller préparer un confit d’oignons, parce que ce soir, ma prof de théâtre du lycée avec qui j’ai sympathisé vient manger à la maison.
Ça va être très chouette.
Puis, après ce repas, je rejoindrai des copines en ville pour danser jusqu’au bout de la nuit.
Enfin, cette semaine toulousaine touchera à sa fin. Jeudi, je prendrai l’avion avec ma petite famille en direction du Québec.
Je meurs de hâte. Évidemment, je vous raconterai tout !
L’été de Mathilde, semaine 5
Je suis ravie de pouvoir t’écrire depuis mon chez-moi !
Cela fait quelques jours que je suis rentrée à Toulouse, et ça fait vraiment du bien. Retrouver son petit confort, pouvoir profiter des amis, voir le temps qui passe s’en avoir à s’en préoccuper…
Retrouver ses potes
Je suis initialement rentrée pour fêter l’anniversaire de mon amoureux, qu’on a célébré le 2 août, en famille, avec ses parents et son frère.
On a fêté ça le lendemain avec quelques amis en ville, dans notre bar préféré.
La soirée s’est éternisée, mon grand frère nous a rejoints, et on a fini par se trémousser tous les deux dans une boîte qu’il m’a fait découvrir.
Bref, on a passé un très bon moment. Ça m’a fait beaucoup de bien de retrouver ma petite bande de potes, puisque mine de rien, je les avais laissés il y a un bon moment maintenant.
J’ai pu profiter de ce retour au calme pour boucler les démarches administratives de mon inscription à la fac.
Officiellement étudiante !
En effet, en rentrant chez moi, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir ma carte étudiante qui m’attendait dans ma boîte aux lettres !
J’avoue, j’étais trop fière.
Bon, j’avoue que j’ai particulièrement une sale tête dessus : j’ai fait la photo à Avignon, mon père m’a envoyé au Monoprix à l’autre bout de la ville pour la faire, et j’avais fait la fête la veille.
Bref, je suis condamnée à avoir des cernes interminables sur ma carte étudiante…
Je profite d’ailleurs de cet article pour commencer à te parler de mon emménagement.
Un bon plan pour des loyers raisonnables
Je viens donc de Toulouse, et je n’ai jamais été particulièrement attirée par le milieu parisien.
Même si, passionnée de théâtre, je me doutais qu’un passage à Paris viendrait sûrement un jour, je ne pensais pas jusqu’à il y a quelques mois qu’il arriverait aussi tôt.
Mais voilà : j’ai découvert la licence d’études théâtrales proposée par l’université Paris 3, qui me donnait vraiment envie. Le programme était très différent de la licence arts du spectacle proposée à Toulouse… Mon choix a vite été fait…
Mon emménagement à Paris n’aurait pas été possible si je n’étais pas tombée sur l’Afev.
En effet, en collaboration avec le Crous, l’Afev propose des appartements à loyers modérés pour les étudiants et étudiants.
Plusieurs colocations sont alors formées, et en échange de ce loyer très avantageux, les colocs doivent mettre en place des projets solidaires au sein de leur quartier, c’est-à-dire créer un projet pour animer celui-ci.
C’est donc l’occasion, en plus de payer son appartement moins cher, de rencontrer du monde et de se rendre utile pour la vie de son quartier.
Tout ça pour dire que c’est grâce à ce projet, appelé KAPS (pour Kolocation à Projet Solidaire), que je vais pouvoir emménager à Paris.
Donc si tu cherches un appartement pour l’année prochaine, à Paris ou ailleurs, n’hésite pas à te renseigner : cette découverte a sauvé mon projet d’études, alors j’espère qu’il pourra en faire de même pour toi !
Si tu as la moindre question, je suis prête à y répondre en commentaires !
Enfin, je profite également de cette escale toulousaine pour chercher un job pour l’année prochaine.
J’ai commencé à travailler en tant que game master dans un escape game toulousain lorsque je n’avais pas tout à fait dix-sept ans.
Cela a été une expérience particulièrement enrichissante et amusante, en plus de me rendre un peu indépendante financièrement.
J’ai décidé d’essayer de continuer cette aventure à Paris : j’ai contacté plusieurs escapes à Paris, avec lesquelles je dois fixer des rendez-vous pour de futurs entretiens. J’ai hâte !
En tout cas, tu peux le voir, cette semaine de repos me fait le plus grand bien après ce mois de juillet éreintant.
À la semaine prochaine !
L’été de Mathilde, semaine 4
Au revoir, le festival d’Avignon
Après un mois à arpenter ses rues pavées, j’ai quitté Avignon en ce début de semaine.
J’ai fui quelques jours avant la fin du festival : en effet, les deux derniers jours sont toujours un peu tristes… Les rues sont de plus en plus vides, les affiches sont détachées des murs petit à petit…
La fin se fait sentir.
J’ai pris le temps de voir quelques derniers spectacles et de dire au revoir aux commerçants et commerçantes de la rue avec qui j’ai passé le mois autour d’un pastis.
J’ai assisté à la dernière du Cabaret All’Arabiata, un spectacle d’humour politique et satyrique très chouette. Mon père a travaillé avec eux pendant le festival.
Comme le spectacle s’appelle All’Arabbiata, et qu’il s’agit d’une sauce italienne très piquante, qui accompagne habituellement des pâtes, mon père a accompagné les comédiens sur scène. Mais pas pour jouer !
En fond de scène, mon père préparait en direct la sauce des pâtes All’Arabbiata. Les pâtes ont ensuite été servies à la fin du spectacle, et dégustées par le public (elles étaient très très bonnes).
Tu peux retrouver la vidéo de ce moment légendaire en story chez madmoiZelle.
Bref, après avoir bu un dernier verre au Lapin Blanc, qui avait été notre QG des derniers jours, il a été temps de partir.
Refaire les valises après avoir passé un mois dans cette petite chambre. Puis quitter la maison, direction chez ma grand-mère pour récupérer ma petite soeur, qui y était depuis une petite semaine.
Un autre festival mais sous le signe du farniente !
Puis nous avons repris la route pour arriver ici, dans la maison d’où je vous écris.
Nous sommes donc à Barjac, sur un autre festival.
Ici, pas de travail pour moi.
Je profite de la piscine, je lis… Je regarde pas mal de films, aussi ! Je profite de ces vacances pour rétablir ma culture cinématographique.
Hier, j’ai pu assister à un super concert de Sanseverino, c’était un très beau moment suspendu. Et ce soir, c’est le concert que j’attends depuis plusieurs mois…
Depuis toute petite, je suis fan de Thomas Fersen. Il fait partie des artistes avec lesquels j’ai grandi.
Je connais ses disques par coeur. J’ai eu l’occasion de le voir en concert il y a deux ans, sur un autre festival.
C’était la première fois que je le voyais sur scène. C’était un moment dingue pour moi, de voir devant mes yeux l’artiste qui m’avait aidée à grandir.
J’étais au premier rang, et je crois que j’avais les yeux d’une enfant ébahie.
J’ai eu la chance de pouvoir échanger quelques mots avec lui après le spectacle.
Un moment magique avec Thomas Fersen
Je n’en suis pas fière, mais juste après cette discussion avec lui, j’ai fondu en larmes.
C’était une sensation si étrange de parler avec cet homme que j’admirais profondément depuis si longtemps, que c’était trop pour mon petit coeur.
Update : il est 3h du matin, je viens de rentrer… Cette soirée était formidable.
Le concert de Thomas Fersen était à son image : drôle, poétique et émouvant.
J’ai réussi à lui balbutier quelques mots alors qu’il dédicaçait ses albums. En écoutant mes mots émus, il a pris ma main dans la sienne. J’ai été très touchée de ce geste.
Ma maman a réussi à immortaliser ce moment en photo… J’espère que vous sentirez, avec cette image, la magie de cet instant, et de cette soirée qui s’achève.
L’été de Mathilde, semaine 3
Me revoilà, après une troisième et dernière semaine avignonnaise.
La prochaine fois que je t’écrirai, j’aurai quitté cette étouffante chaleur pour une autre, et pas des moindres… Mais je t’en parlerai dans le prochain article.
Un accident qui vient compromettre ma dernière semaine
Pour l’heure, me voici encore à Avignon, assise en faisant la queue pour un spectacle… Assise, car depuis hier, la position debout m’est difficile à supporter.
Je te dresse le tableau : 1h du matin, je rentre à l’appartement après avoir fait la fête avec mon amie Léonie, pour célébrer sa dernière soirée parmi nous.
Mais arrivée chez moi, je suis prise d’un éclair de génie : j’ai oublié de récupérer le linge qui séchait sur le toit. Sans réfléchir, je monte au tout dernier étage de l’immeuble.
Je récupère les vêtements, et fait demi-tour, les bras chargés… et bam. Je rate la marche qui sépare la porte du sol.
Et voilà comment on se retrouve avec une cheville foulée en plein festival d’Avignon !
Je n’ai pas pu travailler hier, je suis restée me reposer à l’appart (et j’en ai peut-être profité pour binger La Casa de Papel).
J’ai repris ce matin — pas au meilleur de ma forme, il faut le dire, mais capable de distribuer, quand même, mes fameux tracts.
Une édition du festival d’Avignon difficile pour moi
À quelques jours de la fin du festival, je regarde cette expérience avec un drôle de regard. Je n’en ai pas parlé ici, mais c’est le moment de le dire : cette édition a été particulièrement difficile pour moi.
Je ne pensais pas que cela serait aussi fatiguant.
En fait, quatre heures de tractage par jour, c’était un peu trop…
Pendant quelques jours, j’ai un peu vomi ce festival : je travaillais, j’étais fatiguée d’être là, donc après mes heures de boulot, je n’avais aucune envie de rester dans les rues, ni de sortir ou d’aller voir des spectacles.
De belles rencontres au festival d’Avignon
Mais fort heureusement, cela n’a été que passager. J’ai rencontré des comédiens et comédiennes très chouettes, qui m’ont invitée à passer une soirée avec eux.
J’ai vu de beaux spectacles (dernier coup de cœur en date : une superbe mise en scène d’Oreste). J’ai passé de belles soirées avec Léonie…
Enfin bref : à quelques jours de terminer ce festival, j’en retiens de belles images, de très jolies rencontres, et surtout beaucoup, mais alors beaucoup de transpiration.
Parce que mine de rien, parader sous le cagnard avignonnais, c’est éreintant !
(L’occasion aussi de vous faire un update de mon objectif bronzage. Ça commence à prendre… mais que sur les pieds. Bonjour, jolies marques de mes sandales !)
Comme tu peux le lire, cette semaine qui se termine a été assez calme : rien de bien excitant ou marquant (à part ma chute, bien évidemment).
J’espère avoir plein de nouvelles choses à te raconter la semaine prochaine !
L’été de Mathilde, semaine 2, au festival d’Avignon
Voilà que ma deuxième semaine avignonnaise s’achève !
Une routine au sein du festival d’Avignon
Nous sommes maintenant à un peu plus de la moitié du festival, et je sais bien que la fin arrivera très vite, maintenant cette période passée.
La semaine dernière, je te parlais particulièrement du fonctionnement du festival, de pourquoi il s’agit d’un lieu que j’affectionne particulièrement, mais un peu moins de l’organisation de mes journées, j’ai remarqué.
Je commence à travailler vers 10h-11h, selon la manière dont je décide de répartir mes heures de tractage, et selon si je me suis couchée tard la veille…
Donc dès le matin, je me place à mon emplacement habituel, le tote-bag rempli de flyers colorés. Étrangement, alors que je suis loin d’être une fille matinale, j’aime bien tracter sur les horaires du matin.
La ville n’est pas encore tout à fait éveillée, et pourtant les gens sont déjà présents en nombre dans les rues.
Pour eux comme pour moi, la journée commence tout juste, et ils n’ont pas encore eu le temps de se faire tracter abondamment : les festivaliers sont donc beaucoup plus réceptifs à ces horaires-là
Je m’occupe ensuite, à 12h30, d’une billetterie pour un autre spectacle.
À 13h, me voilà enfin libre et en pause-dej’. La plupart du temps, je n’ai pas forcément envie de rentrer manger dans mon appartement, qui est hors des remparts qui dessinent le centre d’Avignon.
Le défi de ma journée est alors de trouver un repas consistant pour le moins cher possible, l’idée étant de ne pas dépenser l’argent gagné avant la fin du mois…
Je reprends avec une nouvelle heure de tractage à 15h. Ma dernière heure est plus flexible : je la fais souvent avant ou après celle de 15h, selon l’emploi du temps qui rythmera la fin de ma journée.
Ensuite, me voilà libre comme l’air ! L’occasion enfin d’aller, au choix, boire un Perrier en terrasse, manger une glace dans les rues ensoleillées, ou d’aller voir un spectacle. Le moment de me fondre dans la masse des vacanciers présents dans les rues.
La journée se clôture souvent par un repas au restaurant avec mon papa, l’occasion de discuter de notre journée et de refaire le monde autour d’un pichet de blanc.
Des moments plus difficiles
La plupart du temps, mes journées se passent bien. Mais le problème avec ce job, c’est qu’on reste très dépendant de l’humeur des festivaliers que l’on croise.
En effet, tout est entre leurs mains : pour illustrer mon propos, je vais te parler des dernières journées passées. Depuis trois jours, le mistral s’est levé sur Avignon.
Les rafales ont été particulièrement fortes hier, lundi. Eh bien ces conditions météorologiques ont vraiment eu un impact sur le moral des visiteurs du festival.
À cause de ces bourrasques violentes, les festivaliers étaient moins ouverts au dialogue, rendant alors mes heures de tractage plus difficile, car j’essuyais beaucoup de refus.
Voilà pourquoi ces dernières journées ont été un peu difficile. Mais à l’heure où je vous écris, il me semble que le vent semble être un peu tombé. J’espère que cette nouvelle journée avignonnaise se déroulera au mieux.
Cette semaine a été l’occasion de voir quelques nouveaux spectacles, mais qui ont été tous assez décevants, donc dont je ne parlerais pas ici.
La famille se réunit
Enfin, la fin de cette semaine a été marquée par l’arrivée de ma petite maman, qui nous rejoint, mon père et moi, dans cette aventure. La familia est réunie !!
Ma meilleure amie, Léonie, est aussi arrivée hier soir. Nous nous sommes retrouvées autour d’un bon repas.
Je suis contente qu’elle soit là : c’est son premier festival, et je mourais de hâte de vivre cette expérience aussi particulière avec elle.
Demain, mercredi, ma petite sœur nous rejoindra à son tour seulement pour la journée, pour qu’on fête en famille (avec mes deux grand-mères, qui se joindront à nous pour l’occasion) son quatorzième anniversaire !
J’ai hâte de la retrouver : on se réunira autour d’un restaurant italien pour fêter cet évènement.
Seul mon grand-frère ne pourra pas être de la partie, étant resté à Toulouse pour terminer son mémoire (d’ailleurs, Wen si tu lis ça, c’est que tu n’es pas en train de travailler : alors tu y retournes MAINTENANT).
L’été de Mathilde, semaine 1
Me voilà à Avignon !
Même si en vrai, quand on est une personne qui sait parler et qui veut se la péter un peu, on dit « en Avignon ».
Ici, il fait chaud. Très très chaud. Et OUI, c’est un détail particulièrement important.
Les rues pavées sont au moins à 35°, les éventails sont de sortie, les gens transpirent à grosses gouttes dès 10h du matin. Ce temps caniculaire fait de la ville un lieu effervescent.
Le Festival d’Avignon, c’est le rendez-vous des passionnés d’arts vivants. On y trouve principalement du théâtre, mais aussi un peu de cirque, de musique, de danse…
C’est un festival incroyable, où se présentent beaucoup de spectacles.
Ainsi, Avignon, c’est les murs de la ville entièrement recouverts d’affiches colorées, c’est des rues entières remplies de musique, de comédien.e.s en costumes, de parades plus folles les unes que les autres…
Le festival d’Avignon, bouillonnement artistique
Avignon, c’est des places et des terrasses de restaurants remplies de festivalier et festivalières heureuses jusqu’à très tard dans la nuit.
C’est ne pas pouvoir faire cinq pas dans la rue sans avoir quelqu’un pour nous présenter son spectacle. Enfin bref, tu l’auras compris, c’est une ambiance que j’affectionne particulièrement, et que je suis toujours émue de retrouver.
Si le Festival d’Avignon propose une programmation très vaste et très nombreuse, je n’aurais malheureusement pas le temps de voir beaucoup de spectacles cette année.
Si je suis ici, c’est pour travailler et commencer à mettre des sous de côté, en prévision de mon emménagement à Paris à la rentrée prochaine.
Je fais donc partie de cette bande de joyeux lurons qui parcourent les rues, flyers en main, et qui proposent aux festivaliers les meilleurs rendez-vous et spectacles.
L’été dernier, j’avais pu travailler avec une compagnie belge, pour tracter à leurs côtés, mais il semblerait qu’un seul et unique horaire de travail ne me suffisait pas…
Cette année, je bosse pour quatre compagnies, proposant toutes des spectacles très différents les uns des autres, mais particulièrement chouettes.
J’ai la chance de pouvoir travailler avec des gens que j’apprécie particulièrement, autant artistiquement qu’humainement.
En tous cas, mes journées sont bien chargées. Je fais au mieux pour répartir ces quatre engagements sur ma journée, afin de pouvoir prendre des pauses, autour d’une glace, d’un Perrier ou d’un spectacle.
Aussi, pour moi qui suit une jeune comédienne passionnée, Avignon est l’occasion de faire des rencontres artistiques et humaines.
Il n’est pas rare que je rencontre des artistes après les avoir vu sur scène.
C’est toujours l’occasion pour moi de me nourrir de l’expérience d’artistes confirmés, c’est toujours très enrichissant. C’est pour ça que j’aime le Festival d’Avignon : en comparaison à d’autres, il permet de faire de belles rencontres.
Étant étalé sur un mois entier, les artistes programmés jouent tous les jours, et se baladent dans les rues entre les représentations.
Il est fréquent de croiser au détour d’un bar l’artiste que tu viens d’applaudir deux heures plus tôt. Ça met les artistes et leur public sur un certain pied d’égalité, ce qui est très agréable.
Bien que le travail occupe une grande partie de ma journée, je prends évidemment le temps de voir des spectacles.
Le dernier vu date d’ailleurs d’hier soir, il s’agissait d’une création du comédien et metteur en scène Océan, interprétée par Marine Baousson (qui a repris le rôle cette année), qui s’appelle La Lesbienne Invisible.
Un One Woman Show hilarant, qui parle de l’homosexualité féminine avec auto-dérision. Vraiment un spectacle très chouette, que je recommande aux gens qui seraient de passage par ici !
Tu peux aussi découvrir ses aventures en vidéo dans le vlog de la semaine et dans la story du week-end !
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