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Bien-être

Et si vous commenciez à porter fièrement vos cheveux blancs ?

L’arrivée des cheveux blancs n’est pas toujours une étape facile à franchir, mais avec les confinements successifs de plus en plus de femmes renoncent à les teindre pour les camoufler. Et c’est une bonne nouvelle pour celles qui hésitent encore à se lancer…

On n’est pas toutes et tous égaux face à l’arrivée des cheveux blancs. Si ce phénomène totalement sain et naturel survient à près de 45 ans chez certaines personnes, d’autres voient leurs premiers fils d’argent se pointer aux alentours des 25 ans (et même parfois avant !).

Mais comment les cheveux deviennent-ils blancs ? Eh bien, c’est une question de mélanine ! Cette dernière donne de la couleur à votre peau, à vos poils, mais aussi à vos cheveux. Elle est produite par des cellules appelées mélanocytes qui sont présentes dans nos follicules pileux pour colorer les cheveux dès la racine. Sauf qu’avec le temps, ces fameux mélanocytes deviennent paresseux et ne transmettent plus les pigments nécessaires à la coloration de la fibre capillaire. Du coup, elle devient blanche. 

Lorsque ça arrive, deux choix se profilent à l’horizon : soit vous les assumez haut et fort en laissant vos cheveux devenir doucement poivre et sel. Soit vous pouvez les camoufler en les colorant ! On vous rassure, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse quand il s’agit de se sentir bien dans sa peau, mais il faut savoir qu’il existe quand même des diktats entourant la beauté féminine et le vieillissement qui peuvent avoir une influence sur vos choix personnels. 

« Ce qui m’effraie, c’est qu’on considère encore aujourd’hui que les cheveux blancs sont un signe de négligence chez une femme, que c’est un signe de rejet de toute séduction », explique par exemple la journaliste Sophie Fontanel au média suisse RTS. 

De son côté Caroline Lanau-Imbert, journaliste, raconte à Terra Femina à quel point assumer ses cheveux blancs n’est pas une mince affaire :

« Laisser apparaître ses cheveux blancs, c’est accepter de s’exposer à certains regards réprobateurs, c’est certain. C’est un peu, selon moi, comme ne plus s’épiler, c’est embrasser un nouveau soi, qu’on a choisi, et pas qu’on nous a imposé et c’est aller à l’encontre d’une idée de la beauté montée de toute pièce, imprégnée dans la grande majorité des cerveaux. »

Le confinement : un élément déclencheur pour beaucoup de femmes

L’épidémie de Coronavirus a changé drastiquement nos habitudes, mais les différents confinements n’ont pas eu qu’un effet négatif dans nos vies. Ils nous ont également permis de nous

concentrer sur notre bien-être intérieur et extérieur, de nous assumer telles que nous sommes, et parfois de nous libérer des artifices qui faisaient notre quotidien. Bref, de nous retrouver.

Une théorie accentuée par une étude menée par le journal 20 minutes, qui, le 18 août dernier, avait décidé de mener une enquête sur 500 femmes, toutes générations confondues, pour comprendre pourquoi de plus en plus d’entre elles décidaient de ne plus se teindre les cheveux. Résultat ? Pour se sentir « elles-même », pour « en finir avec la contrainte du coiffeur » ou encore pour répondre au besoin « d’un retour au naturel ».

Une notion analysée par Camille Couvry, chercheuse en sociologie à l’université de Rouen pour le magazine Slate :

« Le fait de ne pas avoir besoin de maintenir une image de soi publique a beaucoup joué : le poids du regard des autres a diminué. Or, le maquillage et la coloration sont des pratiques qui répondent а des enjeux d’identité sociale. »

De son côté, le sociologue Michel Messu, auteur de l’ouvrage Un ethnologue chez le coiffeur, commente, toujours sur Slate :

« Le confinement a accéléré des tendances qui pouvaient déjà être présentes. Cette période a provoqué un basculement plus rapide vers certains comportements. Ainsi, beaucoup ont admis que finalement, la coiffure arborée par habitude pouvait être abandonnée pour de bonnes raisons telles que l’authenticité, l’affranchissement des diktats, ou le respect de la nature et de sa santé. »

Comment prendre soin des cheveux gris / blancs ? 

Conseil n°1 : en utilisant un shampoing déjaunisseur

Les cheveux blancs ont souvent tendance à tirer vers le jaune avec l’oxydation du cheveu, la pollution et le contact avec le calcaire de l’eau. Pour remédier à ça et pouvoir obtenir un beau gris / blanc, il est conseillé d’utiliser un shampoing déjaunisseur en alternance avec un shampooing classique. Son pouvoir ? Éviter à la fibre de se charger de couleurs et lui permettre grâce à ses nuances argentées de faire ressortir le blanc/gris parfaitement. Généralement composées d’antioxydants, ces formules protègent la fibre des agressions extérieures et de la pollution.

Conseil n°2 : en les hydratant

Les cheveux gris/blancs ont tendance à être épais et légèrement plus secs que la moyenne. Du coup, leur apporter de l’hydratation va vous permettre à la fois de pouvoir les coiffer plus facilement, mais aussi d’éviter les frisottis et l’effet paille. Pour ce faire, vous pouvez utiliser de l’aloe vera qui se trouve être un excellent hydratant. Appliquez-en directement sur vos longueurs et votre cuir chevelu (s’il a besoin d’être apaisé par exemple), laissez poser une vingtaine de minutes et rincez à l’eau claire avant de faire votre shampoing. Apaisant et hydratant, il va apporter du confort et de la douceur à la fibre.

Conseil n°3 : en les nourrissant

Hydrater c’est bien, mais il faut aussi emprisonner cette hydratation au cœur de la fibre grâce à des produits plus riches et nourrissants comme les huiles de noyaux d’abricot, d’amande ou de jojoba. À appliquer sur cheveux secs, elles vont nourrir intensément les cheveux tout en leur permettant de se régénérer et de rester protégés contre les diverses agressions extérieures.

Maintenant que vous savez tout ça, est-ce que garder vos cheveux gris vous semble être une bonne idée ?

À lire aussi : Assumer fièrement ses cheveux blancs, ce n’est pas si facile !


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

5
Avatar de Ariel du Pays Imaginaire
18 juillet 2021 à 20h07
Ariel du Pays Imaginaire
Moi ça me fait plutôt l'effet inverse mais c'est très personnel évidement. J'ai commencé à avoir des cheveux blancs à 20 ans. Comme je me faisais des couleurs depuis mes 15 ans ça n'a pas changé grand chose à mes habitudes au début. Puis avant mes 30ans j'ai commencé à en avoir vraiment pas mal et non plus quelques uns et du coup ca me gênait donc coloration plus régulière. Je ne vois pas ça comme une marque d'âge dans mon cas puisque j'en ai eu très jeune mais par contre ça me gênait justement d'en avoir autant aussi jeune... Maintenant à 36 ans je suis toujours pas fan esthétiquement et j'entretiens régulièrement mes colorations pour que ça ne se voit pas trop en mettant un spray anti racines entre 2 colorations.
Par contre je me dis que dans 10 ans (ou 20?) j'en aurais peut-être plus rien à faire d'avoir des cheveux blancs car ça me gênera moins par rapport à mon âge ?
Après faut voir l'ensemble de la chevelure aussi. Sur les photos de l'article les chevelures sont assez uniforme gris ou blanc donc forcément ça fait super joli. Sur moi j'ai des mèches grisâtres éparses dans ma chevelure colorée et je trouve que ça fait un effet "sale" et moche.
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