— Article initialement publié le 29 décembre 2016
J’aime pas trop le Nouvel An. J’aime bien le fêter et tout, c’est pas la question, mais c’est tout ce qui se passe avant qui m’ennuie et me stresse.
Genre, le choix. Choisir à quelle soirée j’irai. Toutes me font envie et j’ai envie de faire plaisir à tout le monde alors je suis fort dépourvue quand l’heure de prendre une décision est venue.
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Ce qui est pratique, c’est qu’avec le temps, et avec l’expérience, je choisis chaque fois mieux. Je m’organise chaque année un poil mieux que la précédente.
Car chaque année, je fais des erreurs. Des erreurs que je ne reproduirai plus, puisque bon, elles font chier sur le coup mais faut bien qu’elles servent à quelque chose, bon sang d’bordel à cul.
Erreur du Nouvel An n°1 : aller à deux soirées
L’année dernière, j’ai tenté un truc : passer la première moitié du Nouvel An avec des gens, et la seconde avec d’autres. Sur le papier, c’était super ! Je me retirais une partie du dilemme, la tâche me semblait ainsi complètement facilitée.
En théorie, donc, c’était top. En pratique, c’était un peu plus tendax (ouais j’ai dit tendax, ouais).
Deux soirées en une c’est :
- deux fois plus de transports (et moi les transports j’aime pas ça)
- deux fois plus de boissons/victuailles à acheter.
Ensuite, c’est hyper frustrant de quitter une soirée au moment où ça commence à se chauffer pour aller en retrouver une autre au moment où les gens sont déjà passé à un niveau supérieur de fête (surtout que moi, j’avais eu 25 minutes de métro et 15 minutes de marche pour redescendre).
Alors oui, j’ai passé une super soirée, parce que je n’ai vu que des personnes vraiment géniales, mais voilà : c’était beaucoup trop d’organisation.
Han Solo me rappelant avec son doigt le nombre de soirées auquel je dois assister ce 31.
Erreur du Nouvel An n°2 : manger des trucs périmés
L’année précédente, je m’étais organisée, comme souvent, à l’arrache. J’ai décidé à 19h ce que je souhaitais faire de mon 31 décembre. En conséquence de quoi j’ai dû me préparer rapidement. Très rapidement.
Une fois parée de mes habits de lumière, j’ai choisi de me faire un petit casse-croûte, parce que si je mange avant de faire la fête, j’ai plus de chances d’être en forme le lendemain. Dans la précipitation, je me suis fait un sandwich avec ce que j’avais sous la main : du pain, du blanc de poulet. C’est tout.
Y avait pas de sauce ni de beurre (et moi quand y a pas de sauce ni de beurre je suis dég). Soudain, « Oh, incroyable ! De la sauce tomate ! Cela va être délicieux ».
J’ai donc rajouté un peu d’huile d’olive et une bonne cuillère de sauce, donnant à mon sandouiche des airs de 31. J’étais ravie.
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Quelques heures plus tard, quittant la soirée précipitamment pour cause de dangereuses nausées sous les regards de gens qui rigolaient gentiment parce qu’ils m’imaginaient surtout trop saoule, je l’étais moins. Ravie.
Car le concentré de tomate était périmé et j’allais passer les prochaines vingt-quatre heures à vomir et déféquer tripes et boyaux. Pour commencer une année symboliquement, on a vu largement mieux.
Moi essayant de retrouver ma dignité après ces 24h si liquides.
Erreur du Nouvel An n°3 : porter des vêtements trop serrés
Souvent, je me laisse tenter par des vêtements extrêmement moulants pour le 31. Parce que je me dis qu’après tout, eh, pourquoi pas ? C’est l’occasion rêvée pour être bonnasse, c’est réveillon !
J’ai le reste de l’année pour porter mes pulls pelucheux.
Sauf que qui dit réveillon dit bien souvent orgie de bouffe : des tartoches dans tous les sens, des boissons à bulles, des trucs bons et souvent gras à foison… Je sais pas toi mais moi (oh j’me permets une p’tite confession peu sexy écoute, on est entre nous après tout) j’ai une digestion difficile et je suis ballonnée pour un rien.
C’est pas tant une question de beauté du ventre qui gonfle, le problème. C’est que les vêtements moulants, bah ça serre. Ça compresse. Ce qui empire le ballonnement.
Le cercle infernal du gaz plein le bide. Tu parles d’un glamour.
Alors au lieu de me sentir puissante et belle comme prévu, je me sens gonflée et endolorie, et c’est pas ça qu’on veut putain.
Erreur du Nouvel An n°4 : porter des talons trop hauts
Je danse mal. Je déteste ma façon de danser, vraiment. Alors, souvent, quand je pars en soirée, je ne prends pas en compte l’éventualité que je pourrais avoir vraiment, vraiment envie de guincher, comme on dit, portée par l’ambiance.
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J’optais donc pour des chaussures très hautes et assez inconfortables, mais qui n’allaient pas me faire souffrir, puisque je ne comptais pas remuer mes fesses et mes jambes et le reste de mon corps en rythme.
Sauf que voilà, moi, il suffit que j’entende les premières notes d’une chanson des S Club 7 pour que je ne réponde plus de rien. Je pars ainsi passer le reste de la soirée sur la piste de danse, allant même parfois jusqu’à twerker maladroitement sur du Sean Paul (je préserve le reste de ma dignité pour ne pas daber).
Et en fin de soirée ? Bah en fin de soirée je pleure des larmes de pus tellement j’ai mal aux pieds. VRAIMENT C’ÉTAIT UNE SUPER IDÉE J’ADORE LE PUS.
Moi à la fin de la soirée
Erreur du Nouvel An n°5 : faire trop à manger
Le meilleur Nouvel An que j’ai passé, je veux pas me vanter, mais c’était chez moi. Y avait genre, tous les copains qui comptaient (même ceux qui vivaient à l’étranger), empaquetés dans la pièce à vivre de mon premier appartement de grande personne.
On était serrés sur le canapé, sur les chaises et par terre, puis tous debout à danser. C’était bien comme tout.
Pour que ça me revienne moins cher, j’avais tout fait maison. Les petits fours, le plat principal, les accompagnements. Je me souviens qu’en plat, j’avais fait des rôtis avec de la sauce au roquefort et des fagots de haricots verts. Tout le monde était content.
Sauf que j’avais prévu BIEN TROP DE NOURRITURE. Pas grave, me dis-je alors : je vais couper la viande demain, puis la mettre au congélateur par tranches de quatre pour ne pas gâcher. Sauf que.
Sauf que les minutes ont passé, et que j’ai laissé mes rôtis sur la gazinière. Que les minutes passant, l’alcool montait à la tête des personnes qui buvaient, et que mon délicieux rôti s’est retrouvé par maladresse copieusement arrosé de rhum/orange et de pastis, ce qui l’a rendu immangeable.
Je déteste le gâchis alors ça m’a rendue ouf. J’en voulais pas du tout à mes convives, je m’en voulais à moi de ne pas avoir mis la bouffe en sécurité.
Faire les choses quand on peut, tout de suite, quand on y pense. Éviter la procrastination. La base de l’évitage d’erreur.
Alternative au gâchis : laisser l’occasion à un animal qui se nettoie la raie avec sa langue de lécher la bouffe.
Ainsi j’ai fauté, j’ai fait des erreurs et j’en ferai encore, c’est pas bien grave. Faut juste pas que je refasse les mêmes et tout devrait bien se passer.
Allez, bon réveillon à toutes, bande de merveilles !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Entre passer une bonne soirée seule devant la TV en buvant du champagne et passer une mauvaise soirée avec des gens que t'as envi d'étriper, le choix est vite fait