En connaître de plus en plus en matière de beauté me pousse malgré moi vers des comportements totalement absurdes. Le fait de commettre des boulettes aussi grandes que moi (1m68 au garrot) est principalement motivé par mon vœu de tendre à un idéal de moi-même.
Cet idéal, je ne l’atteins jamais vraiment. À chaque fois je me fixe des objectifs qui sont censés matérialiser l’aboutissement de cette quête.
Et dans ma tête, ça ressemble à ça :
- Je me trouverai belle quand j’aurai les cheveux aux épaules
- Je serai satisfaite de mon physique quand je serai plus musclée
- J’apprécierai mon reflet dans le miroir une fois que ma peau sera plus lisse
Au final, après avoir atteint ces objectifs, je me rends compte que je trouve toujours une raison plus au moins valable de ne pas apprécier mon physique tel qu’il est présentement, avec les qualités et les défauts que je connais.
Cette quête de la perfection qui n’a jamais vraiment de fin me pousse à faire de grosses boulettes, qui sont moyennement drôles, mais qui prennent une tout autre tournure quand elles sont partagées au plus grand nombre.
Voici en 5 points les erreurs en beauté que j’ai commises par le passé, et que je commets encore (faut croire que j’aime ça).
Regarder ma peau de beaucoup, BEAUCOUP trop près
Alors celle là, je l’ai tellement faite ! Passer des heures devant le miroir (ou pire le miroir grossissant) pour observer chaque centimètre carré de ma peau.
Dans quel but ? Me rappeler que je suis humaine, que je ne suis pas une Post Bad (personne à la plastique impeccable sur Instagram qui te fout le seum), et que par conséquent j’ai des pores par lesquels je transpire.
Cette mauvaise habitude ne fait que me rappeler que je n’ai pas la peau parfaite dont je rêve, peau que personne ne possède dans le monde réel.
La lumière joue un rôle clé dans le fait de m’observer. Tu auras peut-être remarqué que certaines lumières te transforment en être surréaliste, alors qu’au contraire d’autres vont te sublimer et te faire dire : « Eh salut toi… » !
Cette petite fille a tout compris.
Et le pire dans tout ça c’est quand je me regarde de trop près, que je gratte/perce ce qui semble être un bouton, mais qui n’en est pas un.
Ce qui a pour conséquence directe de créer une excellente croûte, de très belle facture, qu’aucun maquillage ne pourra dissimuler (ne faites pas ça chez vous).
Arracher un cheveu fourchu
Je fantasme sur les beaux et longs cheveux donc j’idéalise cette coupe. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait tout drôle quand je vois une longue crinière. Du coup, dès que je m’ennuie (typiquement dans les transports en commun) j’ai chopé l’habitude d’arracher mes cheveux fourchus.
Sans parler du fait que c’est très chronophage et inutile, mes voisin•es dans le métro doivent bien se demander ce que je suis en train de foutre.
Mon raisonnement chelou est le suivant : j’enlève un cheveu pourri, pour laisser sa place à un cheveu tout neuf, jeune et insouciant.
Nan mais je vais très bien je vous dis.
Pour ma part, et heureusement, ce sont davantage des manies dont j’ai un peu de mal à me défaire que des obsessions compulsives !
Vouloir rattraper son maquillage… et empirer les choses
« Le mieux est l’ennemi du bien ». Cette phrase que Mymy m’a dite un jour est un mantra que je ferais mieux d’appliquer au quotidien. Parce que parfois, le maquillage qui est mon ami devient mon ennemi…
Il y a des matins où je foire complètement mon make-up (j’essaie de tester un nouveau truc). Comme un bon con, au lieu de repartir de zéro, je me dis : « Tiens je vais ne démaquiller QUE les yeux, et recommencer ».
Ceci est une TRÈS mauvaise idée. Perso, je n’approuve pas cette technique. Un conseil si toi aussi ça t’arrive : ne sors pas de chez toi et retourne là où est ta place, c’est-à-dire sous la couette, dans ton lit.
Gwen, je crois qu’il y a des moments où il faut s’avouer vaincue.
En faire trop pour régler un problème… et l’aggraver
Mais si, tu vois très bien ce que je veux dire… Tu as une pustule de la taille de la Dordogne sur le menton et tu te dis : « il faut que je mette de la crème ». Et là tout y passe : miel, crème réparatrice, masque apaisant…
En multipliant les gestes, je ne laisse aucune chance à la crème précédente de faire ses preuves et je me sens con avec ma pustule sur le visage, qui n’a rien de glamour.
Soyons indulgentes envers nous-mêmes !
Si je confesse ici mes obstinations les plus récurrentes, c’est pour t’aider à prendre conscience de la manière que l’on a de se saboter.
Ce n’est pas une remarque désobligeante qui provoque ces comportements, mais une idée lancinante qui te poursuit et te rappelle que quelque chose ne va pas (selon toi, tout du moins).
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Une idée que tu auras toi-même plantée dans ton esprit, qui y germe pour répandre son venin au quotidien. Je l’ai bien trop vécu et je le vis encore, et peut-être que chez toi ça prend d’autres formes.
Ou mieux, peut-être que tu ne vois pas du tout de quoi je parle !
Si cet article t’as parlé, j’aimerais qu’il déclenche quelque chose chez toi, du positif qui te poussera à t’aimer, toi dans ton entièreté, car personne ne le fera à ta place.
« Célèbre le glorieux bordel que tu es. »
(En vrai j’ai tapé « Love yourself » sur Pinterest, mais ça personne n’est censé le savoir.)
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