Le gouvernement persiste et signe. Alors que plusieurs membres de la commission parentalité créée par Aurore Bergé ont déjà claqué la porte du fait de l’approche « répressive » retenue par le gouvernement, Éric Dupond-Moretti a donné raison à sa consœur chargée des Solidarités et des Familles.
Mercredi 13 décembre, devant l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice a déclaré que ces mesures coercitives ne concerneraient « pas les parents qui sont dépassés, évidemment, qu’il faut aider. Ça concerne ceux qui n’assument pas leurs responsabilités ».
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Travaux d’intérêt général, amende, condamnation des parents…
Sur le détail même de ces sanctions, Éric Dupond-Moretti a déclaré qu’elles « vont être annoncées très prochainement en Conseil des ministres ». Il sera bien question de « travaux d’intérêt général pour les parents défaillants […] qui n’assurent pas leurs responsabilités de sécurité, de moralité, d’éducation de leurs enfants », ainsi que la « condamnation des parents qui ne se rendent pas aux audiences » judiciaires de leurs enfants — probablement par le biais d’une « amende » comme l’avait avancé Aurore Bergé.
Autre mesure évoquée par le gouvernement : la mise en place d’une « contribution citoyenne éducative » versée aux associations de défense des enfants maltraités et dont devraient s’acquitter les familles d’enfants ayant commis des dégradations.
Le garde des Sceaux a aussi cité la création d’un « accueil de nuit des mineurs pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse, pour ne pas que ces enfants traînent dans la rue ».
Les Commentaires
Je n'aime pas spécialement Dupond-Moretti, mais de là à lui reprocher les agissements de son fils de 32 ans...