Les résultats de l’étude PISA sont tombés ce matin : les élèves français ont un niveau tout à fait dans la moyenne des pays interrogés. Un niveau stable depuis 2006.
Mais ce résultat cache une autre réalité bien moins sympathique : la France est l’un des pays où le déterminisme social est le plus fort.
L’étude PISA compare le niveau des jeunes à l’international
Le Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA) a lieu tous les trois ans.
Son but ? Suivre le niveau des jeunes de 15 ans à travers 72 pays
. Dans ce cas, l’enquête a été réalisée en 2015 auprès de 540 000 jeunes, dont plus de 6 000 en France.
Le test est organisé par l’OCDE. Il y a un QCM ainsi que des questions demandant une réponse écrite. Il porte sur les sciences, les mathématiques et la compréhension de l’écrit.
On demande également aux jeunes de donner des informations sur eux-mêmes, leur milieu familial ou leurs expériences d’apprentissage.
Tout cela donne un score. Par exemple, le premier pays du classement, Singapour, culmine avec 556 points en science quand la République Dominicaine affiche le plus bas score avec 332 points. La France est, elle, un poil au-dessus de la moyenne (493) avec 495 points.
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En France : la moyenne qui cache un écart
Le problème de ce score est qu’il occulte une réalité toute autre.
En France, l’écart de niveau entre les enfants qui sont issus d’un rang social élevé et ceux qui viennent d’un milieu défavorisé s’élève à plus de 118 points, quand la moyenne des autres pays est de 88. À titre de comparaison, en Islande, seuls 52 points séparent les deux milieux.
Pour approfondir le sujet, je vous conseille un article du Monde. On peut y lire :
« Notre système éducatif est profondément inégalitaire.
S’il sait produire une élite, il se révèle incapable de résorber son « noyau dur » d’élèves en échec scolaire, qui sont principalement issus de milieux défavorisés. »
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Les Commentaires
Mais sinon je suis d'accord.