L’impact de l’acné sur l’estime de soi est quelque chose que j’ai vécu et que je vis encore. Je me suis souvent retrouvée face à des médecins qui amoindrissaient cette maladie, en considérant que c’était pas bien grave et qu’il y avait pire. Certes.
50€ la consult’ pour m’entendre dire ça, merci beaucoup Captain Obvious. Évidemment qu’il y a pire.
Mais l’acné peut être mal vécu, surtout une fois l’adolescence terminée.
Curology, la marque de cosmétique américaine et son enquête sur l’acné
Le site Internet Teen Vogue rapporte que Curology, la marque américaine spécialisée dans la prescription de soins personnalisés contre l’acné, a mené une enquête intitulée The State of Acne in America
auprès de 1001 femmes, à propos de leur rapport à l’acné.
« L’enquête a été menée via Google Consumer Survey [un outil qui permet de mener des enquêtes via des questionnaires, NDLR] parmi 1001 femmes, de 18 à 44 ans, qui ont souffert d’acné, de points noirs, de pores encombrés, à un moment de leur vie. »
La volonté sous-jacente de la marque (tout en gardant à l’esprit que c’est une enquête ayant pour but de valoriser ses produits) est de montrer le combat que peut représenter l’acné dans la vie d’une femme américaine aujourd’hui.
David Lortscher, fondateur de Curology (et dermatologue), explique :
« L’espoir que nous portons, à travers l’étude sur l’état des lieux de l’acné aux États-Unis, est d’exposer le combat sous-jacent de ces femmes qui ont de l’acné et de comprendre à quel point c’est important pour elles de trouver un traitement efficace.
Cette étude confirme ce que les dermatologues entendent chaque jour de la part de leurs patients — que l’acné est bien plus qu’un problème de peau.
Un changement dans l’apparence de la peau déteint de façon significative sur les personnes qui en souffrent, que ce soit sur leur plan social ou émotionnel — et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai créé Curology. »
Les résultats de l’enquête The State of Acne in America
Ce qui nous intéresse ici ce sont les résultats de cette enquête qui sont juste éloquents (pour ne pas dire ouf, si je puis me permettre).
J’aurais bien aimé avoir cette étude avec moi lors de mes rendez-vous ratés chez le dermato, pour lui faire comprendre que je souffrais vraiment, et que ces « petits boutons pas bien méchants » avaient un impact désastreux sur l’estime que j’avais de moi et sur ma vie sociale…
- Presque 15% des femmes entre 18 et 24 ans seraient prêtes à annuler des sorties, des rendez-vous, à cause d’une poussée d’acné.
- (Attention accroche-toi bien !) Sur les femmes qui ont répondu positivement au fait de vouloir annuler des plans à cause de leurs boutons, 26% d’entre elles seraient prêtes à être célibataires pour 6 mois afin d’être débarrassées de leur problème de peau.
- Plus d’un tiers des femmes interrogées serait prêtes à prendre 4 kilos, voir leur salaire amputé d’une partie, ou être célibataire si cela pouvait leur permettre d’avoir une belle peau.
Si tu veux en savoir davantage sur cette enquête menée par Curology, c’est ici que j’ai trouvé les résultats.
Je trouve ces chiffres fascinants et criants de vérité. Combien de fois j’ai annulé des soirées de peur d’être jugée par les autres, et à me sentir plus bas que terre parce que ma peau n’était pas à la hauteur de la perfection que l’on peut voir sur les réseaux sociaux…
Et toi, tu penses quoi de cette enquête ? Tu la trouves proche de la réalité ? Elle t’inspire quoi ?
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Les Commentaires
En parlant d'acné j'ai 28 ans et il y a encore quelques semaines j'avais une acné vraiment gênante, avec de gros boutons douloureux.
Cet été j'ai arrêté les produits laitiers, limité drastiquement le sucre et ne me maquille plus.
Je vois clairement la différence, je n'en ai presque plus. Je n'ai pas une grain de peau parfait mais plus de boutons, c'est déjà ça.
Cela m'a permis de relativiser, de me dire que l'on finit bien par se débarasser de cette foutue acné. Déjà se dire que ce n'est pas une fatalité fait du bien.