Sur madmoiZelle, ça parle souvent de niquer les complexes mais il y a encore mieux : faire bouger-bouger les mentalités. C’est ce que pourrait bien faire Dolorès Cortes, une styliste espagnole spécialisée dans la conception de fringues de plages. L’égérie de la nouvelle ligne de maillots de bains pour bébés de sa marque est en effet Valentina, une petite fille de 10 mois atteinte de trisomie 21.
Vamos a la playa !
Souriez, vous êtes filmés !
Et l’explication de ce choix par la styliste file la pêche : « Les personnes souffrant de trisomie 21 sont toutes aussi belles et méritent les mêmes opportunités que les autres. Je suis ravie que Valentina pose pour nous
« . Quant à la maman de la petite fille, elle se dit « ravie » du choix de la marque et a même de gros espoirs pour la suite : « C’est un message clair d’intégration. Cela peut générer une transformation plus que nécessaire dans notre société« .
Ce n’est la première fois qu’une marque met en scène une personne trisomique pour rappeler que « ce sont des gens comme les autres ». En 2009, Simyo s’y était essayé avec le comédien Pascal Duquenne, mais la publicité avait été jugée un peu casse-gueule et le public avait polémiqué sur la « récupération » qui était faite de l’image du gus handicapé.
Du côté de Dolorès Cortes, l’initiative a l’air de fédérer. La marque a prévu d’aller jusqu’au bout de son engagement et de reverser 10% des profits de vente de la collection de maillots à une association d’aide aux trisomiques à Miami.
Que penses-tu de cette campagne ? Connais-tu d’autres marques qui tentent des trucs culottés ?
– via Golem 13
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Les Commentaires
Je suis très choquée par les propos de mes copines les plus proches qui redoutent d'avoir un enfant handicapé ou trisomique ou qui plaignent les gens qui en ont... J'ai l'impression que c'est surtout parce qu'elles ne savent pas de quoi elles parlent. Elles ne connaissent pas d'handicapés, ou de trisomiques, elles ne savent pas ce que c'est au quotidien, les joies et les peines, comme avec tout enfant, tout être humain. Elles parlent sans savoir, et comment leur en vouloir, dans quelle société vivons-nous? Qui côtoyons-nous? Nos semblables, les plus "performants", les handicapés vivent dans un monde parallèle au notre, pas avec nous. Une fois qu'on en sait un peu plus sur leur vie là ça devient intéressant de donner son avis.
Tout le monde veut une société plus juste, pour nous, pour nos enfants, on veut leur montrer la tolérance, l'égalité mais personne n'est prêt à construire réellement cette société. Ca demande de mouiller sa chemise, d'aller vers les autres, de se fatiguer à comprendre ce qui est différent etc etc... c'est trop dur, en attendant c'est plus facile de "souhaiter" ne pas avoir un enfant différent, parce qu'on pourra assumer le regard des autres... mais les autres c'est nous aussi.
Ps: ce n'est pas vrai que personne n'est prêt à construire une société plus juste, bien sûr, beaucoup de gens le font, heureusement qu'ils sont là.