Publié le 11 juillet 2021
Les Playmobil ont 47 ans, et j’en ai 33. Autant vous dire que mon enfance, je l’ai passée à jouer pendant des heures et des heures avec ces petits personnages, tous plus uniques les uns que les autres.
Aujourd’hui mère d’une enfant de quatre ans (et demi) qui semble avoir la même passion que moi à son âge, je me suis dit qu’il serait pas mal de leur écrire une lettre d’amour, pour les remercier de toutes ces longues heures de jeux passées à ne pas m’ennuyer, à une époque où les distractions étaient bien différentes de celles des enfants d’aujourd’hui, sans vouloir me la jouer boomeuse.
Chers Playmobil, merci !
Petite dernière d’une fratrie de trois enfants, mais étant arrivée un bon paquet d’années après ma grande sœur, je me suis retrouvée seule à imaginer mes jeux, très souvent. Les aînés étaient déjà au collège et au lycée alors que je venais à peine d’apprendre à marcher, donc les moments enfantins avec eux n’étaient pas monnaie courante.
J’ai plus eu l’impression de grandir comme une enfant unique pendant de longues années, jusqu’à ce que notre différence d’âge ne pose plus de limites à l’affection que l’on se porte.
Étant seule à jouer, imaginer et créer, j’étais bien contente et chanceuse d’avoir avec moi une ribambelle de personnages, de petits chevaux, une maison en plastique avec plein de pièces et de meubles, mais aussi des charrettes, des chevaliers, des morceaux de châteaux forts et tout un tas d’animaux de la ferme.
Grâce à eux, je ne m’ennuyais jamais, je les trimballais partout, même au fond de mon cartable d’école alors que je n’avais pas le droit de les amener en classe, dans les salles d’attente des médecins, et sur le siège à côté de moi pendant les longs trajets en voiture ou en train.
À l’époque, les design étaient déjà trop cools, les chevaux bougeaient le cou, le château fort avait un pont-levis qui se baissait ou se levait pour laisser rentrer les chevaliers, et les morceaux de peinture des personnages qui s’enlevaient avec le temps ou les rayures n’étaient que le signe de mon amour pour eux, car ça voulait dire qu’ils étaient tellement aimés que je ne pouvais pas m’en séparer.
Ils faisaient du toboggan avec moi, volaient souvent depuis la fenêtre de ma chambre pour tester leur capacité à résister à une chute de plusieurs étages, passaient à la machine quand j’oubliais de les sortir des poches de mes pantalons et avaient pris presque autant de bains moussants que moi.
Oui, mes Playmobil, je les aimais vraiment. Plus que mes Barbie, plus que mes dinosaures en plastique, et plus que mes Polly Pocket, c’est pour dire.
Les Playmobil et moi, ce n’est pas terminé
Maintenant que j’ai « un peu » passé l’âge d’y jouer, j’ai trouvé une très bonne excuse : ma fille. Visiblement, je lui ai refilé sans trop le vouloir ma passion pour les petits personnages, puisqu’elle peut, elle aussi, passer des heures et des heures à jouer avec eux, et les trimballe partout.
Quand elle était plus petite, j’avais opté pour la gamme 1-2-3, spécialement conçue pour les plus petits (gamme qui fête d’ailleurs ses 30 ans cette année !) Avec ces modèles, il n’y avait pas de petits éléments qu’elle pouvait avaler et ils étaient vraiment incassables, ce qui est quand même bien pratique quand on sait ce qu’un enfant en bas âge peut faire subir à un jouet (vous n’avez jamais vu Toy Story 3 ?).
Maintenant qu’elle est plus grande et qu’elle a une passion dévorante pour tout ce qui se rapproche d’un cheval ou d’un poney, elle collectionne la gamme Spirit (mais si, vous savez, le cheval sauvage et indomptable) et peut passer une après-midi entière dans sa chambre à imaginer tout un scénario complet, hennissements et bruits de sabots inclus.
Et vous savez quoi ? Ça m’arrange bien, tout ça. J’ai l’excuse parfaite pour continuer à jouer moi aussi aux Playmobil, même à mon âge. Je peux encore passer des plombes à construire pièce par pièce un centre équestre, à imaginer avec elle comment on pourrait libérer Spirit et ses amis de la grange où ils sont enfermés, et c’est trop cool.
Mes jeux préférés sont devenus les siens, sans que je n’aie jamais forcé ou appuyé quoi que ce soit. C’est ça la force des Playmobil : ça traverse les âges et les générations, et ça procure toujours le même plaisir, qu’on ait 4 ou bien plus de 30 ans.
Et vu la résistance du jouet, je ne les achète que rarement neufs ! D’occasion, ça marche tout aussi bien, et on n’y voit que du feu.
Vraiment, merci d’exister, les Playmobil. Vous avez rendu mon enfance encore plus cool, j’ai pu imaginer, grâce à vous, tout un tas d’histoires invraisemblables et magiques, et j’ai pu transmettre cet héritage à ma fille.
J’ai comme l’intuition que cette histoire d’amour n’est pas près de se terminer, et c’est très bien comme ça.
Elle est où ma team Playmobil ici ? On monte un club, ça vous dit ?
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Crédit photo image de une : Markus Spiske / Unsplash
Les Commentaires
Mes grands parents nous achetaient une boîte de playmobiles à chaque fois qu'on passait l'été chez eux et je pouvais y jouer des heures!
Mes parents ont encore le château fort playmobile qu'ils ont ressorti pour mon fils et il en profite dès qu'il va chez eux
On limite un peu plus chez nous parce qu'autant le grand de 4 ans et demi est à fond autant la petite de 15 mois adooore surtout les mettre dans la bouche
et Bizarrement j'aimais pas trop les légos petite et j'ai redécouvert avec mon grand et c'est vraiment un plaisir au point que j'en ai eu pour Noël (oui j'ai construite le Poudlard Express en une soirée) et au grand dépit des collectionneurs je laisse mon fils jouer avec mes légos