Mercredi 8 mars, Pierre Ménès comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris pour répondre à plusieurs faits présumés d’« atteinte sexuelle » sur deux vendeuses du magasin Nike des Champs-Élysées, le 18 juin 2018, et sur une hôtesse du Parc des Princes, lors d’un match entre le Paris Saint-Germain et Nantes, le 21 novembre 2021, comme le rapporte Le Monde.
Huit mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende
Pour se défendre, l’ancien chroniqueur star de Canal+ évoque « un coup monté », destiné à l’abattre. « J’avais un style extrêmement personnel, j’étais celui qui disais tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, et forcément ça ne plaît pas à tout le monde. On a pu leur suggérer [de m’accuser], leur dire que ce serait bien de me mettre un petit coup derrière la tête. » Le parquet a requis huit mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende.
Se présentant comme victime d’un système, il assure avoir « tout perdu » et avoir quitté la région parisienne pour s’installer dans une maison achetée à La Baule. Sans préciser l’identité du commanditaire de ce complot, Pierre Ménès est formel : ses exécutantes sont les trois femmes ayant porté plainte contre lui, bien qu’elles ne réclament aucun dédommagement.
« Aujourd’hui tout geste envers une femme est inapproprié. Cela a changé, permettez-moi de le regretter. On ne peut même plus mettre une tape sur l’épaule à une femme. Depuis deux ans, mes rapports aux femmes ont totalement changé », a déploré Pierre Ménès, également visé depuis janvier 2022 par une enquête préliminaire du parquet de Nanterre pour des faits présumés de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle durant ses années à Canal+.
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