Une nouvelle loi réactionnaire dans l’Italie de Giorgia Meloni. Le Parlement vient d’adopter une mesure autorisant les militants anti-avortement à accéder aux cliniques où sont organisées des consultations pré-avortement.
Un accès à l’avortement de plus en plus difficile en Italie
Cette décision fait suite à des mesures déjà adoptées par plusieurs régions dirigées par l’extrême droite, permettant de financer des groupes souhaitant infiltrer des cliniques d’IVG, qui fournissent aux femmes un certificat confirmant leur souhait de mettre fin à une grossesse.
Si Giorgia Meloni avait promis de ne pas modifier la loi permettant à l’accès à l’avortement, avoir recours à une IVG en Italie est de plus en plus difficile. Ceci, en raison du nombre de plus en plus élevé de médecins qui se refusent à en pratiquer, pour raisons morales ou religieuses. Par ailleurs, dans la région de Marches, dirigée par le parti de Meloni, Frères d’Italie, l’accès à la pilule abortive est restreinte.
Un signal alarmant selon les partis de gauche italiens. Pour Elly Schlein, chef du Parti démocrate de centre-gauche, principal groupe d’opposition, cette mesure est une « grave attaque contre la liberté des femmes ». Tandis que Luisa Rizzitelli, militante des droits des femmes a déclaré auprès du Guardian : « Cette mesure peut sembler être une petite chose, mais symboliquement, elle est très forte et sérieuse – le gouvernement donne un signe clair dans la mesure où ils veulent faire tout leur possible pour persuader les femmes de changer d’avis. »
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