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Société

En France, le salaire des femmes reste 23,5 % plus bas que celui des hommes en moyenne

Même si l’écart salarial entre les femmes et les hommes se réduit à poste et à temps de travail égal, les inégalités de revenu persistent, démontre une nouvelle étude de l’Insee publiée mardi 5 mars.

Des inégalités qui demeurent. Mardi 5 mars, une étude publiée par l’Insee a mis en lumière qu’en 2022, le revenu salarial moyen des femmes était inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé. « Cet écart s’explique en partie par le moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année, et davantage à temps partiel », analyse l’institut de recherche. Mais, même lorsque le temps de travail est le même, les femmes salariées dans le secteur privé gagnent 14,9 % de moins que les hommes.

L’Insee enregistre toutefois une diminution de l’écart de salaire à temps de travail égal, dû à l’augmentation de la part de femmes cadres. En 1995, il se chiffrait à 22,1 %.

La répartition genrée des professions mise en cause

« Les femmes n’occupent pas le même type d’emploi et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes et accèdent moins aux postes les plus rémunérateurs. À poste comparable, c’est-à-dire à même profession exercée pour le même employeur, l’écart de salaire en équivalent temps plein se réduit à 4,0 % » abonde l’Insee.

Pour autant, les femmes sont peu représentées parmi les hauts salaires. Parmi les 1 % de salariés les mieux rémunérés, la part de femmes n’est que de 22,8 %.

Plus les femmes ont d’enfants, moins leur salaire risque d’augmenter

L’étude note enfin que les écarts de salaire augmentent avec le nombre d’enfants : « Les différences de volume de travail entre les femmes et les hommes sont plus marquées pour les salariés parents que pour les autres salariés du privé  (12,6 %) ». En équivalent temps plein, l’écart de salaire augmente avec le nombre d’enfants. « En 2021, il est en moyenne de 6,1 % parmi les salariés du privé n’ayant pas d’enfant, mais atteint 29,5 % entre les mères et les pères de 3 enfants ou plus. Ces différences proviennent à la fois de la baisse de salaire observée après la naissance mais aussi des carrières durablement ralenties des mères »


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