Live now
Live now
Masquer
Gayatri Malhotra / Unsplash
Société

En Caroline du Sud, la peine de mort est envisagée pour les femmes souhaitant avorter

Une proposition de loi pourrait permettre la condamnation à mort de femmes ayant eu un avortement en Caroline du Sud, aux États-Unis. 

Plus de huit mois après l’abrogation de la loi Roe vs. Wade, qui garantissait le droit fédéral à l’avortement, certains États américains souhaitent aller plus loin. 

En Caroline du Sud, un représentant républicain au Congrès local, Rob Harris, a déposé une proposition de loi visant à rendre l’avortement passible de la peine de mort, comme l’a rapporté Business Insider

Le texte de loi n’est pas aussi explicite. Il prévoit l’amendement de la constitution de l’État pour faire reconnaître qu’une « personne » en est une « à partir du moment de la fertilisation ».

Cela reviendrait à considérer un embryon ou un fœtus comme un individu à part entière. La proposition de loi prévoit également qu’un fœtus « agressé » ou « victime d’un homicide » bénéficie d’une « protection égale face aux lois de l’État ».

À lire aussi : Une Américaine contrainte de mener à terme sa grossesse alors que son fœtus n’est pas viable

Les conséquences pour les femmes qui souhaitent avorter seraient alors lourdes. Car en Caroline du Sud, attenter à la vie d’un individu est passible de la peine de mort. Les femmes, qui avortent dans cet État pourraient donc subir cette peine.

Cette proposition de loi intervient alors que la Caroline du Sud est actuellement en pleins débats houleux pour définir l’avenir du droit à l’avortement sur son sol.


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

2
Avatar de Eclectique
14 mars 2023 à 18h03
Eclectique
Logique pro-life:
-Avortement: boouuuuuh, pas bien, la vie c'est sacrée nondidiou
-Peine de mort: owiiiii
C'est pas être pro-life mais pro-foetus. Pro-accouchement. Pro-fabrique-à-bébés. Pro-enfants-qui-risquent-d'être-maltraités. Ou abandonnés. Ou tués. Pro-bon-elle-va-sûrement-mourir-en-couche-mais-balec. Anti-femme. Anti-liberté (visiblement la liberté si chère à leur coeur s'arrête aux frontières de l'utérus). Anti-choix. Anti-vie, au final.
Ils doivent bien bander devant Handmaid's Tales en applaudissant les antagonistes, tellement ils se reconnaissent entre eux.
27
Voir les 2 commentaires

Plus de contenus Société

Source : Source Pexel
Animaux

Mon chien est mort : une épreuve insurmontable !

3
Source : Unsplash / Tim Mossholder
Santé

« On m’avait dit qu’il ne me restait que 2 ans à vivre » : contaminée par le VIH en 1984, Pascale est l’heureuse grand-mère d’un petit garçon

2
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-12T103045.066
Daronne

« Mon mari a donné un bout de son foie à notre fille de 9 mois »

8
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-12-10T145633.472
Société

« Crèche, messe de minuit : je ne suis pratiquante qu’à Noël »

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-25T111624.319
Santé

« Et si mon corps était en perpétuelle réaction inflammatoire ? » : Charlie, 29 ans, raconte ses années d’errance face aux effets secondaires des contraceptions féminines

20
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-28T150710.132
Beauté

Elle avait dévoilé son crâne pendant le concours Miss Grand, Safiétou Kabengele nous raconte les coulisses de son parcours de miss

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-20T111708.991
Lifestyle

« L’alcool est une condition sociale et on peut rapidement être mis de côté si on ne la remplit plus » : Elena, 36 ans, raconte comment elle a arrêté de boire

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6

La société s'écrit au féminin