7 %. C’est l’infime part des victimes de féminicides en 2022 qui étaient suivies par une association, déplore vendredi 8 mars la Fédération France Victimes dans sa nouvelle enquête, relayée par Franceinfo.
L’entourage des victimes n’est pas assez accompagné
En outre, soulignent nos confrères, seuls 30 % des proches des victimes ont été accompagnés par une association. Pourtant, dans plus de la moitié des cas (57 %), les enfants sont présents au domicile au moment du crime, et un enfant sur trois en est même témoin.
« Les enfants ne sont pas suffisamment accompagnés et protégés dans leurs droits », abonde Jérôme Moreau, porte-parole de l’association France Victimes auprès de Franceinfo.
L’association a dressé une liste de préconisations pour remédier à cette situation. Parmi elles, l’émission d’une circulaire par le ministère de la Justice pour que les parquets saisissent automatiquement les associations de victimes au moindre soupçon. « Dès les premières violences, nous sommes en capacité de demander au parquet la délivrance d’un téléphone grave danger. On est environ à 6 000 téléphones grave danger aujourd’hui sur le territoire qui prouvent leur efficacité. C’est donc quelque chose qui fonctionne. »
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