Le patron de Space X, X et Tesla bientôt devant la justice ?
Une plainte a été déposée à l’encontre d’Elon Musk mercredi 12 juin devant le tribunal de Los Angeles. Les plaignant·es sont huit ancien·nes ingénieur·es de Space X, qui dénoncent non seulement leur licenciement abusif, mais affirment qu’Elon Musk fait régner un climat délétère au sein du groupe aérospatial.
« Badinages sexuels obscènes » sur le lieu de travail
Selon Le Parisien, la plainte affirme qu’Elon Musk « dirige son entreprise à l’âge des ténèbres – traitant les femmes comme des objets sexuels à évaluer en fonction de la taille de leur soutien-gorge, bombardant le lieu de travail de badinages sexuels obscènes ».
Cette plainte fait suite à une longue enquête publiée la veille par The Wall Street Journal et qui donne la parole à d’anciennes employées de SpaceX, qui toutes dénoncent des comportements inacceptables de la part du milliardaire. Elon Musk aurait ainsi demandé à une employée de porter ses enfants et ce, à plusieurs reprises. Sa réponse négative aurait entravé non seulement ses relations de travail avec son supérieur, mais lui aurait aussi valu un frein dans sa carrière. Selon The Wall Street Journal, Elon Musk aurait « refusé une augmentation à cette femme et se serait plaint de ses performances professionnelles ». Elle a fini par quitter l’entreprise en 2013, avec un million de dollars, en liquide et en actions.
Une autre salariée de SpaceX qui a entretenu une liaison avec Elon Musk dans les années 2010 alors qu’elle était stagiaire raconte pour sa part que le milliardaire l’aurait recontactée en 2017 pour lui offrir en emploi et en aurait profité pour lui faire à nouveau des avances, qu’elle a repoussées. « Il a d’abord fait preuve d’une certaine maladresse, mais cela n’était pas anormal, comme il a essuyé un refus de ma part. » Elle réfute cependant avoir été victime d’un comportement « prédateur ou injuste » de la part de l’homme d’affaires.
SpaceX dément les accusations
Interrogée sur le sujet par l’émission de télévision américaine NBC News, SpaceX n’a dans une premier temps pas souhaité commenter ces accusations. Puis la présidente et directrice générale de SpaceX Gwynne Shotwell a fini par réagir en déclarant que l’article du Wall Street Journal assenait des « contrevérités » et un « récit complètement trompeur ».
« Elon est l’un des meilleurs êtres humains que je connaisse », a affirmé Gwynne Shotwell, qui est pour sa part accusée d’avoir participé à la culture du harcèlement à SpaceX.
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