Pour Elle s’appelle Sabine, Sandrine Bonnaire a décidé de passer de l’autre côté de la caméra.
Elle l’a fait pour Sabine, sa soeur cadette autiste, et pour montrer au grand public l’état du système psychiatrique français. Le résultat est un film documentaire qui sort en salle cette semaine, retraçant les quatre ans que Sabine a passé en hôpital.
Ce qui a declenché son besoin de tourner ce documentaire, c’est l’état de Sabine après ces quatre années d’internement. Avant, Sabine était une jeune femme gaie et pétillante et, malgré son autisme, elle jouait de la musique, avait le goût des bonnes choses et la joie de vivre. Un événement malheureux au sein de la famille chamboule son comportement et elle doit être placée en institution. Son état se détériore. Elle prend beaucoup de poids et est surmédicamentée. Un choc pour sa famille qui se rendra compte petit à petit des failles du système psychiatrique. Les hôpitaux ne sont pas des lieux de vie, et les « lieux de vie relais » font cruellement défaut, apprend-on.
Aujourd’hui, Sabine est à nouveau dans sa famille et elle va mieux. Sandrine Bonnaire prépare un autre film sur l’autisme avec son mari Guillaume Laurant (coscénariste du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain), dans lequel elle interprétera elle-même le rôle de Sabine.
Son combat pour que l’autisme soit mieux pris en compte est en passe d’être entendu grâce à ce film, qui lui a déjà permis de rencontrer des personnalités en charge de la santé.
Y a-t-il dans ton entourage des personnes qui souffrent d’autisme ? A ton avis, leur handicap est-il correctement pris en charge ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Toujours est-il que nous travaillons sur ces écrits au collège (3eme).