De nombreuses études ont démontré qu’à l’écoute de musique, notre cerveau libère de la dopamine, qui réduit le stress et l’anxiété (à lire sur Futura Sciences par exemple).
La musique a donc une influence sur notre humeur ; des chercheurs ont voulu savoir si elle était aussi bénéfique à la productivité !
La musique et son influence sur le cerveau
C’est vrai que la musique a un grand pouvoir sur notre état d’esprit.
Si ça ne va pas trop, tu n’as pas forcément envie d’en écouter (même pas la force de lancer ta playlist du seum)…
Mais t’obliger à le faire est la meilleure décision que tu puisses prendre, car après avoir appuyé sur play, tu ne le regretteras pas !
De la bonne musique dans les oreilles peut te redonner sourire, confiance en toi et te motiver. Comme ça joue sur ton humeur, ça influence aussi ce que tu entreprends lorsque tu en écoute.
Imagine que tu sois en train de dessiner. Si la musique que tu écoutes est triste, ton œuvre risque d’être un minimum mélancolique.
Si en revanche tu écoutes la chanson la plus joyeuse de l’univers, tu vas probablement y mettre plus d’énergie et de couleurs !
Si tu dois accomplir une tâche que tu n’as pas envie de faire, comme le ménage, le faire en musique va tout de suite rendre l’activité plus agréable.
Il m’arrive parfois de faire durer plus longtemps le passage de l’aspirateur juste pour continuer à me déhancher sur le son que j’écoute…
Lorsque tu fais du sport, c’est pareil : tu as peut-être remarqué que lors d’un jogging par exemple, une playlist hyper motivante va t’encourager à passer la vitesse supérieure et à vouloir te dépasser.
De tout ça, on peut déduire que la musique influence aussi notre travail. Mais si certains et certaines aiment travailler en musique, d’autres sont déconcentrées par celle-ci.
La musique ne serait pas bénéfique à un travail efficace
D’après ReadUnwritten, des psychologues de trois universités différentes, dont l’University of Central Lancashire ont mené une étude sur la manière dont la musique affecte notre productivité.
36 participants et participantes âgées de 19 à 56 ans ont dû résoudre une série de « problèmes de compréhension verbale », avec trois types de musique de fond :
- Musique avec des paroles inconnues
- Instrumentale
- Musique avec des paroles familières
Trois mots ont été montrés à chaque personne : robe, cadran et fleur.
Ces dernières devaient ensuite trouver un seul mot qui, combiné à chacun des 3 autres, formait une expression connue.
En anglais, cela donnait donc : dress, dial et flower
. Le mot commun à trouver était sun, pour : sundress, sundial et sunflower.
Les chercheurs ont découvert que la musique pouvait être une distraction majeure !
Neil McLatchie, l’auteur de l’étude, a déclaré que les chansons contenant des paroles familières nuisaient énormément à la créativité et la concentration des participants, et ce :
Peu importe que la musique améliore l’humeur, soit appréciée des participants, ou que ces derniers soient habitués à étudier en présence de musique.
Pendant une activité qui demande de la concentration, la musique serait donc une distraction. Elle peut nous motiver, améliorer notre humeur, mais perturberait notre concentration.
Les chercheurs déclarent cependant qu’il n’en va pas de même pour le brouhaha de fond d’une bibliothèque publique par exemple.
Le bruit de la bibliothèque est un environnement « stable », semblable au bruit blanc, alors que la musique, en tant que bruit de fond, est perturbante.
Cette étude remet donc en cause le point de vue selon lequel la musique améliorerait les performances au travail…
Certains types de musiques seraient moins distrayants
Selon d’autres études (cf. Slate par exemple), l’écoute d’une musique que tu connais déjà bien favorise la concentration en activant certaines régions du cerveau liées aux émotions.
L’habitude d’un son déjà connu permettrait de mieux se concentrer sur quelque chose, quand l’écoute d’une musique inconnue demanderait un effort supplémentaire, car tu n’es pas encore habituée à ses sonorités.
Je pense aussi que tout dépend du genre de travail que tu effectues. Lorsque j’étais occupée à composer des planches d’art appliqué, la musique ne me démangeait pas, car je n’avais pas spécialement à penser à des mots.
Au contraire, je pouvais laisser ma créativité aller là où elle avait envie en me vidant un peu la tête.
Mais lorsque que j’écris une dissertation ou un article, c’est impossible pour moi d’écouter de la musique avec des paroles !
Je préfère donc une playlist instrumentale. Une autre option est d’écouter une chanson dont tu ne comprends pas du tout les paroles : ton cerveau pourra se concentrer sur la mélodie.
Mais même ces deux options, je les évite ! Car je risque de retranscrire sur papier l’ambiance de la musique. Et lorsque je me relirai plus tard, ça me paraitra peut-être en décalé avec mon idée première.
En revanche, ma sœur est autrice et elle écoute toujours de la musique lorsqu’elle écrit. Cependant, elle la choisit préalablement pour qu’elle corresponde à son thème, car elle cherche à être influencée.
J’imagine que dans ce sens-là, c’est assez logique. Mais je pense surtout que comme beaucoup de choses, tout dépend des personnes…
Et toi, aimes-tu travailler en musique ? Dans quels cas cela te stimule ou au contraire te perturbe ?
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