Easy dissèque plusieurs types de relations, de la naissance à la mort. Ce programme original Netflix met en scène toute une série de personnages qui se croisent et se décroisent, dans une anthologie de couples plus ou moins solides.
Je dois avouer qu’en découvrant la bande-annonce d’Easy le mois dernier, j’étais plutôt curieuse. Mais mon bilan s’avère mitigé au final. Il fallait s’y attendre, car la série est une anthologie : le risque est qu’on s’attache à certains personnages, mais pas forcément à tous.
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Une vision moderne du couple dans Easy
S’il y a une chose qu’on ne peut pas enlever à Joe Swanberg, c’est son cinéma unique.
S’il y a une chose qu’on ne peut pas enlever à Joe Swanberg, c’est son cinéma unique. Pour sa première série télé, il s’occupe de toute la réalisation et de tout le scénario, c’est en gros un long film choral en somme. Et il réussit à le faire ressentir dans Easy, en offrant sa vision moderne et très ouverte d’esprit du concept de couple.
Le réalisateur situe toutes ses histoires à Chicago, une ville à laquelle il adresse, en sous-texte, une lettre d’amour.
Quand tu regardes un épisode d’Easy, t’as juste l’impression que ce sont tes potes qui discutent entre eux, comme des personnes lambda, et tu pourrais même y aller de ton propre grain de sel. Il y a beaucoup d’improvisation, les acteurs sont à l’aise devant la caméra, et le réalisateur peut ainsi capter des moments sincères.
Des rencontres, il s’en passe tous les jours. Un regard dans une foule, des retrouvailles dans un bar… Mais la lassitude, ça existe aussi. Il paraît qu’une relation, c’est du travail ; Easy reflète bien l’expression. Et la série est très bavarde ! Les protagonistes vont apporter un plaidoyer à chaque situation sans pour autant trancher sur une sentence finale.
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Easy, une série inégale
Le problème majeur d’Easy c’est que c’est inégal. Il va y avoir des couples super chouettes, avec des acteurs super chouettes… et d’autres bien moins chouettes.
Ça fait plaisir de reconnaître Dave Franco, Orlando Bloom, Gugu Mbatha-Raw, etc., mais c’est assez frustrant de ne jamais les revoir après. Donc forcément, on choisit ses favoris ! Étant personnellement plus tournée vers les comédies, le premier épisode et le sixième m’ont particulièrement plu.
Ces études de cas changent de la représentation habituelle du couple dans tout ce qu’il y a de joyeux, mais ce n’est clairement pas le cas ici. Le public assiste à des moments gênants tout aussi bien que de pur bonheur.
Un autre point qui m’a un peu dérangée, c’est le manque de lien entre les personnages. En gros, je n’ai pas aimé la forme d’anthologie. D’accord, la nounou du couple principal du premier épisode se retrouve être l’héroïne du deuxième, mais à part ça, ils n’interagissent presque pas entre eux.
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Easy, série ancrée dans le mal de notre époque
La comédie dramatique surfe sur la vague des couples trentenaires un peu paumés, qui sont parfois parents (avec tout ce que ça implique comme problèmes spécifiques) mais gardent cet esprit de grand ado. Le premier épisode traite par exemple du manque de sexe au sein d’un couple marié, un grand classique. Easy parle aussi de ces vingtenaires qui ne réalisent pas qu’ils ont grandi, comme You’re The Worst.
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Deux catégories de personnages ressortent de la série. Ceux qui sont déjà blasés par la vie et tout ce qu’elle apporte, et les autres qui réussissent encore à dégager de la joie de vivre. Et Easy contient beaucoup de diversité, on ne peut pas le nier !
Si vous avez le temps de binge-watcher Easy, ça peut être une bonne interruption de votre routine quotidienne. Les huit épisodes durent trente minutes chacun !
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Les Commentaires
Il est genre ouf malade trop bien
Déjà c'est une histoire entre deux nanas qui finit BIEN, c'est pss mal ET puis l'actrice principale a des poils. Des vrais poils. Ce truc qu'on a pas vu de manière aussi simple et pas caricaturale dans les séries depuis 50 ans.
Une tuerie de fou malade !
Parc contre il est vrai que l'épisode 4 m'a mise hyper mal à l'aise, le consentement est flou, ça m'a dérangée de fou