Salut à toi, radieuse lectrice !
Je suis certaine qu’à l’approche de Noël, tu rêves de buches dégoulinantes de caramel, de vêtements en pilou-pilou et surtout de glander all day long, en te roulant dans la flemme, tel un doubitchou sous une aisselle (car c’est le meilleur choix de vie).
En ce qui me concerne, je compte les jours qui me séparent du 24 décembre, tant ma passion pour Noël est dévorante.
Déjà parce que j’aime toutes les victuailles qui traînent sur les tables en mode « salut, c’est moi, je viens boucher tes artères », ensuite parce que j’aime les cadeaux, et enfin car ma famille est sympa.
J’ai déjà :
- Choisi ma tenue de lumière
- Mal emballé les cadeaux à l’intention de mes cousins
- Établi une liste de téléfilms bien nazes à regarder le lendemain matin
- Acheté 2 places pour aller voir Singing in the Rain l’après-midi
Bref, tout est prêt. Il ne me reste plus qu’à partager avec vous mon amour pour les films de Noël. Et je m’apprête à te révéler une information à risque ! Attention. Tu es prête ?
Je considère E.T. l’extra-terrestre comme un film de Noël.
Ça y est c’est dit ! BAM, la bombe est lancée.
Alors quel meilleur moment que celui-ci pour que l’on en discute ensemble de notre amour pour cet alien au coeur tendre ?
Enfourche vite ton vélo imaginaire, et rejoins-moi tout en haut du ciel, devant la lune, pour que je te susurre quelques secrets sur un film qui a sûrement fait battre ton coeur.
E.T., de quoi ça parle ?
Ai-je vraiment besoin de te refaire le pitch d’un film que tu as probablement vu 256 fois ? Oui ? Ok, après tout je suis payée pour ça.
Alors on se fait une version accélérée.
À Los Angeles, une soucoupe arrive. Des extra-terrestres en descendent. L’un d’eux s’aventure en ville, se fait traquer et abandonner par les siens (le mec qui conduit la soucoupe est un connard).
Ledit extraterrestre trouve refuge dans une résidence de banlieue. Il se lie d’amitié avec Elliot, un petit garçon.
Ils deviennent copains comme cochons. E.T. réfléchit à des moyens de contacter sa planète. Elliot tente de garder la présence de son ami secrète.
Mais il échoue. Et là, c’est la cata…
E.T., l’extra-terrestre a un nouveau visage
Jusqu’au film évènement de Steven Spielberg, l’extra-terrestre était souvent représenté, que ce soit dans la littérature ou au cinéma, comme un ennemi (je pense notamment à Le jour où la terre s’arrêta de Robert Wise).
Une créature dont on ne sait rien mais dont on présume immédiatement qu’elle est malveillante.
Mais Spielberg livre avec son film plein de tendresse et de douceur, un formidable essai sur la tolérance.
E.T peut donc être considéré comme une réflexion sur l’altérité… Et Spielberg, comme le plus moderne des philosophes !
La Croisette déroule le tapis rouge à E.T.
D’après L’Express, la projection de E.T. l’extra-terrestre à Cannes est un évènement mémorable. En 1982, toute la Croisette s’est pressée dans l’immense salle de cinéma pour faire connaissance avec un extraterrestre haut comme trois pommes.
Présenté en exclusivité mondiale, le film a fait un véritable carton et a même eu droit à une standing ovation de 10 minutes.
Steven Spielberg, alors âgé d’à peine 35 ans, s’est laissé aller à de gros sanglots, le corps agité par l’émotion.
Un moment que j’aurais adoré vivre !
E.T., un tournage top secret
Spielberg, c’est un type à qui on la fait pas ! Du moins pas deux fois.
Un peu traumatisé par le traitement des Dents de la Mer par les médias (les journalistes avaient sur-interprété les tenants et les aboutissants du produit), le réalisateur avait décidé de ne laisser fuiter aucune information concernant son nouveau film.
Le cinéaste a répandu lui même une rumeur selon laquelle il tournerait un film intitulé The Boy’s Life. L’histoire d’un ado en Californie qui fait des trucs d’ado (j’avoue, j’ai pas beaucoup plus d’infos sur le sujet).
Un gros farceur ce Steven !
Par ailleurs, il avait demandé à ses équipes de ne RIEN révéler sur le synopsis et le déroulement du tournage au « monde extérieur ». Et il a bien fait, si tu veux mon avis.
Car la surprise a du coup été totale pour le public.
E.T. lance la carrière de Drew Barrymore
Déjà repérée dans Au-delà du réel en 1980, la petite Drew Barrymore a vu sa popularité exploser à la sortie de E.T. l’extra-terrestre, et sa carrière décoller.
Elle est désormais l’actrice que l’on connait aujourd’hui, et n’a pas joué que dans des merveilles, certes, mais sa filmographie est toutefois impressionnante !
Spielberg s’est toujours fait dénicheur de grands talents. Alors, ENVOYEZ-LUI VOS CV !
E.T. et moi
Comme toi sûrement, j’ai rencontré E.T. alors que j’étais une toute petite fille.
D’abord répugnée par son aspect mi-sec mi-visqueux (comment décrire sa consistance ?) je suis très vite tombée amoureuse de chacun de ses gestes, chacune de ses tentatives de parole.
E.T. m’a accompagnée un peu partout.
Réfugié dans son DVD, il se vautre avec moi dans la fainéantise, quand arrivent les vacances de Noël. Tous les deux, nous restons affalés par terre, à attendre que la nuit tombe pour qu’il s’envole vers la lune.
J’ai 6 ans à chaque fois que j’insère son disque dans mon lecteur. Je le regarde l’oeil mouillé se déguiser en femme et courir avec ses petites jambes dans tous les sens.
Spielberg a enfermé mes 6 ans dans une boîte rectangulaire, celle qui contient le disque précieux sur lequel cavale toujours l’extra-terrestre au grand coeur.
Mon enfance n’est jamais loin, elle se repose tranquillement dans mon armoire, à portée de main et de coeur.
Alors quand vient Noël, je n’ai qu’à m’en saisir, éteindre la lumière et appuyer sur play.
Et E.T. déroule alors sur l’écran les souvenirs de mes 6 ans…
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Les Commentaires
Il est pourtant si chou uppyeyes:
Ce film, c'est le film de ma jeunesse. Je le regardais pendant mes vacances scolaires chez ma grand-mère le matin, touuuuuuuuuuuuuuus les jours! Sans mentir, je l'ai vu plus de 100 fois largemeeeeent
Calin sur toi E.T