Le sexe, quand on aime ça et que c’est bien fait, c’est quand même un des meilleurs trucs (avec le son d’un chat qui ronronne et l’odeur de la raclette qui fond). C’est gratuit, ça peut se faire sous la couette (meilleur endroit du monde), et ça détend comme pas permis.
Mais parfois, le sexe, ça fait mal. Je ne parle pas ici de BDSM, ni de problèmes de santé de type vaginisme. Je parle de toutes ces douleurs un peu débiles qui peuvent survenir pendant un coït de qualité.
Des petites douleurs débiles comme…
La crampe malvenue dans le pied
Ça c’est ma bête noire, ma nemesis, l’équivalent physique de la liqueur dégueulasse cachée dans un chocolat qui a pourtant l’air si délicieux.
Il m’arrive régulièrement, pendant que je FAIS LA CHÔÔÔSE, de ressentir une crampe fulgurante dans l’arc d’un pied (généralement le gauche). C’est à cause de la position ou du fait que jouir, ça fait bosser plein de muscles, je sais pas.
Quand t’étais à ÇA de l’orgasme et que la crampe survient
Le problème avec cette crampe, en-dehors du fait qu’elle est douloureuse comme pas permis, c’est qu’il faut agir très vite pour la dissiper avant qu’elle ne s’installe. Généralement, j’ai 5 à 10 secondes pour changer de position…
…et 5 à 10 secondes, quand t’as un jeune homme fort volontaire qui s’accroche à tes épaules en te pilonnant joyeusement, c’est court. Très court.
Si je dépasse ce délai, me voilà partie pour 10 minutes de grognement, jambe en l’air, à me masser la plante du pied comme les bébés quand ils jouent avec leurs petons.
Ce qui a le don, vous le reconnaîtrez, de casser quelque peu l’ambiance caliente savamment entretenue jusque-là.
La mèche de cheveux qui se coince à un endroit incongru
Celle-là je l’avais oubliée vu que j’ai longtemps eu les
cheveux courts, mais elle est revenue au galop pour me rappeler que les cheveux longs ont aussi leurs côtés relou.
Le sexe étant, entre mes draps, généralement plutôt bordélique et assez physique, mes cheveux partent rapidement en vrille. Pour tout vous dire, j’envisage de faire subventionner mon masque démêlant par mon partenaire.
La conséquence logique, c’est que souvent, je finis avec une mèche de cheveux coincée sous un coude, au creux d’une aisselle (miam), VOIRE entre deux cuisses (je vous laisse vous faire une image mentale, ça vaut le détour).
Et quand le « oh, oh, OH » se change en « aïe, aïe, AÏE » de façon inattendue, c’est pas toujours jojo.
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Le mec qui tape UN PEU TROP dans le fond
Écoutez quitte à parler, parlons franchement hein.
On le sait, on l’a dit, on le redit : la taille ne fait pas tout quand il s’agit de pénis, bien au contraire.
Par contre, bien que le vagin soit extensible en largeur (rapport qu’il peut faire deux-trois trucs impressionnants genre enfanter), il ne l’est pas en profondeur. Oh non. Surtout que le col de l’utérus se déplace légèrement selon la période du cycle menstruel.
Du coup, parfois, quand on mixe « teub de longueur respectable » et « position permettant une pénétration profonde » (elle est où ma team genoux sur les épaules ? Comptez-vous !), ça tape dans le fond, comme on dit.
C’est-à-dire pile sur le col de l’utérus.
Voilà.
La prochaine fois nous parlerons du coup de genou intempestif dans les coucougnettes et des crampes à la mâchoire pendant la fellation. À bientôt les loulous !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Bon après.. c'est plus facile de compter les fois où j'ai le nez débouché.