L’histoire de cette jeune femme, qui souffre de vives douleurs pendant la pénétration, est longue et passionnante.
Elle est donc découpée en plusieurs articles ; voici le chapitre final !
- Pour lire la première partie, c’est par ici.
- Le second volet est juste là
- Et le troisième chapitre, right here baby
Je suis parvenue à me laisser aller de plus en plus.
Nos ébats duraient plus longtemps et comme nous prenions notre temps pour prendre notre pied, j’avais moins peur de frustrer Alexandre.
Je me suis rendue compte que laisser le temps au temps était important.
Nous pouvions continuer à nous éclater comme avant mon opération et la pénétration vaginale n’avait pas à devenir une fin en soi pour sonner la fin de nos parties de jambes en l’air.
Une sexualité (presque) sans pénétration
Depuis l’opération en 2013 et jusqu’à l’année dernière, la pénétration est restée très rare dans notre vie sexuelle.
Même si nous avions des rapports fréquemment, plusieurs fois par mois voire par semaine, la pénétration restait ponctuelle. Je dirais qu’on la pratiquait quelque chose comme cinq fois par an.
Alexandre m’a rassurée. Je voyais bien qu’il passait du bon temps et j’ai pris conscience du plaisir que je pouvais lui procurer par d’autres moyens. J’ai repris confiance en mon corps et en mon pouvoir de séduction. Il m’a toujours désirée, je n’en avais cependant pas conscience.
Dès lors, pendant nos rapports, la pénétration se présentait de manière plus évidente et j’avais de moins en moins l’impression de devoir en passer par là pour satisfaire Alexandre.
Petit à petit, c’est même devenu quelque chose dont j’avais envie.
La pénétration est enfin un plaisir
Aujourd’hui, cinq ans après l’opération, je n’en ai plus peur. La pénétration est même devenue un plaisir. En revanche, je ne suis pas encore parvenue à atteindre le sacro-saint orgasme par ce moyen.
Je préfère passer par le sexe oral ou la masturbation qui me permettent d’y parvenir à chaque fois.
Dans notre couple, la pénétration fonctionne plutôt comme un préliminaire : on passe par là mais on sait bien que ce n’est pas pour ça qu’on est venus. C’est juste une étape dans un rapport et non la fin de celui-ci.
Si je devais faire le bilan de toute cette histoire, il y a plusieurs choses que je dirai à l’ancienne moi…
- N’aie pas honte de ton rapport à la sexualité
- Sache qu’il n’y a pas de sexualité « normale », chacun et chacune ressent les choses différemment
- Ne cède pas aux pressions
- Ne te force pas
- Parle à tes proches
- Consulte plusieurs médecins
- Exprime tes craintes
- Explore ta sexualité
Aujourd’hui, mon corps et moi sommes en paix et, même s’il a fallu du temps pour comprendre comment nous entendre, ça valait la peine de déclencher la sonnette d’alarme quand la douleur devenait insupportable.
Elle s’était installée trop longtemps.
Maintenant, elle n’est qu’un lointain souvenir et je continuerai de raconter cette histoire afin que d’autres prennent conscience qu’elles n’ont pas à vivre avec ça !
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