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D’où sort cette journée nationale pour lutter contre le sexisme ?

Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce 25 janvier, c’est de la quatrième journée nationale contre le sexisme. Retour sur l’origine et l’importance de cet événement méconnu, qui existe en parallèle du 8 mars.

Alors que le sexisme est toujours d’actualité, voire exacerbé durant cette pandémie, nous célébrons ce lundi 25 janvier la quatrième journée nationale de lutte contre le sexisme.

Car, breaking news, ce fléau qui touche les femmes demeure une réalité dans toutes les sphères de la société. À l’occasion de cette journée dédiée à la lutte contre le sexisme, voici ce qu’il faut savoir.

Mais qui a lancé cette journée nationale contre le sexisme ?

À l’initiative de cet événement, on trouve Ensemble contre le sexisme qui regroupe 22 organisations engagées pour lutter contre les comportements, les discriminations et les violences sexistes sous toutes leurs formes, dans la sphère privée et professionnelle.

Du sexisme à une journée symbolique

Dans le sillage des révélations de l’affaire Weinstein en 2017, après la prise de conscience commune autour de la libération inédite de la parole des victimes du à Metoo, balancetonporc et TimesUp, le collectif Ensemble contre le sexisme a lancé un appel pour la création en 2018 d’une journée dédiée à la lutte contre ce phénomène. En parallèle, une pétition intitulée « Appel pour la création d’une Journée nationale de lutte contre le sexisme » a été mise en ligne afin que le gouvernement reconnaisse officiellement cette journée. La date choisie : le 25 janvier.

C’est une action complémentaire

du 8 mars, journée internationale des droits des femmes et du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Le sexisme, un mal qu’il faut nommer

Face à l’hydre sexiste, le but de cette journée du 25 janvier est de mettre en lumière dans un premier temps en quoi ce fléau reste un obstacle à l’égalité femme-homme. D’un coté, il autorise « les violences et laisse le champ libre à tous les prédateurs, harceleurs ou violeurs » et de l’autre il freine les ambitions des jeunes filles.

Selon la pétition de lancement de de cette journée, le sexisme « doit se traiter en tant que tel, un système de disqualification du sexe féminin, que l’on retrouve partout, que ce soit au niveau institutionnel ou dans les relations interpersonnelles ».

Une date symbolique permet également de nommer les choses… et surtout de faire un point sur l’efficacité des outils mis en place pour y mettre fin.

Le sexisme à l’échelle économique

Chaque année, la journée du 25 janvier est consacrée à un thème. En 2021, le collectif Ensemble contre le sexisme dénonce les violences économiques dont les femmes sont victimes.

Pour ce faire, un événement est organisé à 15 heures ce lundi 25 janvier en visio-conférence sur la page Facebook du collectif avec la présence de Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Au-delà de l’inégalité salariale, il sera discuté du sexisme économique dans la sphère privée et publique.

Si vous souhaitez y participer, il suffit de vous inscrire ici. Pour signer la pétition c’est ici.

À lire aussi : Surprise : même pendant la pandémie, le sexisme envers les expertes perdure


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

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Avatar de Cococinulle
25 janvier 2021 à 16h01
Cococinulle
J'ai vu la publication trop tard
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