La sortie du Monde de Dory approche à grandes nageoires, et les biologistes marins tirent la sonnette d’alarme.
En effet, quand Le Monde de Nemo est paru sur les écrans en 2003, la vente des poissons-clowns a grimpé de manière phénoménale, et les chercheur•ses craignent le même phénomène pour Le Monde de Dory.
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La différence, en plus des parents qui s’occupent mal de ces délicats animaux marins, réside dans le fait que si le poisson-clown se reproduit sans problème en captivité, le chirurgien bleu à palette — alias le Paracanthurus hepatus
pour les connaisseur•ses — n’est pas aussi facile à apprivoiser.
Donc si les pêcheurs partent à la recherche des ces jolis poissons bleus, ils risquent de les retirer en masse de leur habitat naturel jusqu’à les faire disparaître, sans leur laisser le temps de se multiplier.
Selon des estimations, environ 90% des poissons-clowns qui mis en vente depuis 2003 viennent des océans, et en aucun cas des cultures d’élevage. En appliquant ce rapport aux chirurgiens bleus… l’espèce risque de très vite s’éteindre !
Un fonds de recherche dédié à la sauvegarde de Nemo a vu le jour en Australie, dans l’université de Queensland où Carmen Da Silva est chercheuse. Son équipe et elle-même ont découvert qu’à l’échelle locale, des zones d’extinction voient déjà le jour pour les chirurgiens bleus, alors la crainte que le phénomène prenne de l’ampleur est omniprésente.
Conclusion : si vous aimez Dory, ne l’achetez pas dans un aquarium, prenez plutôt une peluche !
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Les Commentaires
Je te rejoins complètement là dessus.
Quand tu parles des chats j'en ai un bon exemple là où je vis du coté de l'acheteur qui le considère aussi comme un objet je pense, une personne a acheté un siamois pedigree de fous apparemment, pour parler du prix qu'il lui a coûté et de sa lignée mirobolante elle était là mais ça fait bientôt cinq mois qu'elle l'a abandonnée et que je suis obligée de m'en occuper. C'était un chat cool pour faire des photos instagram puis il l'a lassé j'ai l'impression (ou alors c'était trop de contraintes..).
Enfin, j'ai bien conscience que les élevages ce n'est pas non plus tout rose. Ni que c'est mieux. Je pense que c'est à la personne qui veut adopter de se renseigner sur les réelles conditions de vie de la bête pour ne pas alimenter tout les trafiques et autres endroits où les animaux sont exploités etc. Mais encore faut il s'en rendre compte et/ou avoir conscience de ça (comme je l'ai dit plus haut jamais je n'aurais pensé que les poissons venaient de la mer/océan pourtant je suis assez sensibilisée à la cause animale).