Publié le 16 avril 2018
Quand j’étais petite, mes parents me disaient que si je dormais en culotte, j’allais faire des cauchemars.
Oui, vraiment. J’ai toujours eu du mal à cerner l’objectif de cet avertissement, sans parler de mon doute légitime quant à la pertinence de cette pédagogie de la menace. Mais c’était avant de lire cet article.
Un médecin infectiologue y explique tous les risques pour la santé liés au port nocturne du slibard.
Dormir en culotte multiplie les risques d’infections
Co-auteur de « Microbiote vaginal : La révolution rose » qui vient de paraitre, Jean-Marc Bohbot nous met en garde dans une interview au Figaro Madame.
Comme les frifris culottés ne peuvent déjà pas respirer une bonne partie de la journée, pourquoi continuer à s’asphyxier l’abricot la nuit venue ?
Meuf réveille-toi, t’as une culotte !!!
Pour
réduire les risques inhérents au port de sous-vêtements, le médecin conseille donc de limiter leur usage nocturne afin d’éviter plusieurs désagréments, tels que…
Dormir en culotte peut causer des irritations
Le frottement du tissu sur la zone fragile de vulve peut être à l’origine d’un inconfort, voire de sensations de démangeaisons et de brûlures précise le médecin.
Dormir en culotte peut favoriser les mycoses
Enfermer ses parties intimes dans des matières souvent synthétiques créerait un environnement propice à la prolifération des bactéries.
En faisant monter la température de la vulve et en emprisonnant l’humidité, les sous-vêtements préparent notamment un terrain parfait pour les champignons.
Quid du fameux coton qui respire ? Selon le Dr Bohbot, il va au contraire « absorber toute l’humidité et créer des sécheresses vaginales », ce qui ne fait pas beaucoup plus envie.
Dormir en culotte peut favoriser les infections urinaires
La culotte serait finalement un sacré nid à microbes car elle peut faciliter la survie et le voyage de germes venus de la vessie ou de l’anus vers la vulve, et ainsi causer des cystites par exemple.
Mieux vaut retirer la culotte pour dormir
Bref, il n’y aurait que du bon à laisser respirer son entrejambe, à la nuit tombée. Je n’ai plus qu’à remercier mes parents pour m’avoir transmis cette saine habitude, même sous un prétexte totalement bizarre.
Pour celles que le cul nu nocturne indispose, notre chère cheffe de rubrique mode Élise tient peut-être une piste de compromis !
« Microbiote vaginal : la révolution rose », de Jean-Marc Bohbot et Étienne Rica, éditions Marabout, 17,90 euros.
Et vous, vous dormez le frifri à l’air libre ou c’est slip obligatoire comme à la piscine ?
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