Don’t Trust the B— in Apartment 23 est une petite perle comique trop vite annulée : en 2013, bon sang ! Oui, je vous assure qu’un jour j’arrêterai de parler des séries qui n’auront plus de suite pour me concentrer sur la multitude de programmes actuels de qualité et tout le tralala, mais pas aujourd’hui.
Don’t Trust the B— in Apartment 23 annulée mais jamais oubliée
Comme Don’t Trust the B— in Apartment 23 est disponible sur Netflix depuis une semaine, j’ai pensé que C’ÉTAIT UNE SUPER NOUVELLE et clairement l’occasion de revenir un instant dessus.
Pourquoi ? Car c’est l’été, et que vous avez donc le temps et aucune excuse pour ne pas rattraper l’une des meilleures comédies de tous les temps.
« Une série annulée au bout de deux saisons ? »
Me direz-vous d’un air narquois. Oui, mais je vous répondrai :
« Les meilleures séries sont incomprises, cf Firefly. CQFD. »
En fait, cette sitcom d’ABC m’a convaincue que Krysten Ritter était bien plus compétente dans le registre comique que dans le registre dramatique qui ne lui rend pas justice. Oui, je ne suis pas objective car non, je n’aime pas Breaking Bad et je trouve que son rôle dans Jessica Jones ne lui permet pas de montrer l’étendue de son talent.
À lire aussi : « Jessica Jones », la nouvelle série Netflix/Marvel a sa bande-annonce !
Un postulat classique pour encore plus de folie
June, jeune provinciale sans boulot, débarque dans une grande ville et doit y trouver une coloc abordable tout en décrochant un job temporaire.
À part ça, l’idée de départ est simple : June, jeune provinciale sans boulot, débarque dans une grande ville (oui, j’ai l’impression que je sors souvent cette phrase et que beaucoup de séries sont construites sur ce schéma) et doit y trouver une coloc abordable tout en décrochant un job temporaire au café du coin.
Sa nouvelle coloc a un caractère complètement opposé au sien — ce qui constitue l’un des thèmes récurrents de l’histoire télévisuelle — et des situations abracadabrantes vont arriver aux deux jeunes filles.
Pour moi, si la série était sortie une année plus tôt (à savoir dans le même cru que New Girl ou encore 2 Broke Girls), elle aurait peut-être eu sa chance.
Entre en jeu Chloe, qui utilise des ruses variées pour arriver à ses fins et qui est la digne héritière des Daria et Cie.
Entre en jeu Chloe, qui utilise des ruses diverses et variées pour arriver à ses fins et qui est la digne héritière des Daria et compagnie, en tant que personnage qui peut être sarcastique et piquant tout en gardant un bon fond.
La véritable héroïne de l’histoire n’a pas sa langue dans sa poche et est blasée tout du long, adore faire des coups bas et a un meilleur ami du nom de James Van Der Beek — et non, ce n’est pas un homonyme, c’est le vrai !
À lire aussi : Chronique d’une fille qui aime (un peu trop) l’ironie
Don’t Trust the B— fait partie de ces séries avec un excellent second degré qui font rire beaucoup plus que prévu, car on ne s’attend pas à s’attacher autant aux personnages, notamment aux anti-héro•ines. Et ça fait tout le charme de cette comédie !
Les Commentaires
Moi qui ai toujours detesté Dawson j'appréhendais de mater une série avec Jason Van Der Beek, et avec Don't trust the B*** j'ai eu une sacré surprise, c'est mon perso préféré avec tout ce qui tourne autour de lui!