Le mois dernier, les députés votaient à l’unanimité contre le gaspillage alimentaire. Une bien belle décision quand on sait qu’un•e citoyen•ne lambda gaspille entre 2 et 100 kilos de nourriture par an. Mais dans la pratique, ça donne quoi ?
Une première mesure a été prise pour empêcher à la bonne bouffe de prendre la direction de la poubelle. Désormais les restaurateurs servant plus de 180 repas par jour doivent proposer des doggy bags
à leurs clients, si leur assiette est encore pleine au moment de partir. La mesure est en vigueur depuis le premier janvier.
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Quasi-automatique en Amérique du Nord, doggy bag est pour l’instant une pratique peu courante dans l’Hexagone. La peur de passer pour un pingre peut freiner ce genre de demande — sans compter les questions d’hygiène, qui freinent certains restaurateurs. Pourtant, ils ne sont pas tenus d’étiqueter les boîtes : une fois que la nourriture est sortie du restaurant, tout est à la responsabilité du consommateur !
Alors, prêt•e à demander la fin de ton risotto « à emporter, s’il vous plaît » ?
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