– Article initialement publié le 15 avril 2015
La première fois que j’ai vu une publicité ciblée sur mes dernières recherches, j’ai eu un petit vent de panique. Comprenez-moi : j’avais passé plusieurs heures à surfer le Web pour trouver une destination de vacances linguistiques.
Et le lendemain, en ouvrant ma boîte Gmail, quelle ne fut pas ma surprise en lisant une très discrète publicité me proposant « séjours linguistiques à partir de 400€ ». Allons bon. J’ai d’abord cru à une coïncidence cosmique, un signe des astres, un coup du destin : allez, je plaque tout, et je pars un mois au Vénézuela.
Quelques temps plus tard (beaucoup trop longtemps plus tard), j’ai compris l’astuce en voyant s’afficher sur Facebook, des publicités pour exactement les mêmes chaussures et les mêmes robes que j’avais mis dans des paniers virtuels sur les e-shops que je visitais régulièrement…
Ce n’était donc PAS un message subliminal et providentiel du destin, mais simplement le signe que ma navigation était traquée (malgré mon utilisation de Chrome en mode « incognito »), et que les régies publicitaires qui vendent les pubs sur Facebook et Google savaient exactement quels produits me proposer, du séjour linguistique aux chaussures qui me faisaient envie.
Comment ça marche ? Qui fait ça, quels sites, et pourquoi ? Pour le savoir, Arte et Upian présentent Do Not Track, une série documentaire de petits épisodes interactifs, qui décortiquent le fonctionnement du tracking sur Internet.
Do Not Track, épisode 1 : routines matinales
Dans le premier épisode, Vincent Glad nous présente tout simplement qui nous suit lorsque nous consultons nos sites préférés. Par exemple, il a été capable de me donner les prévisions météo pour la région dans laquelle je me trouve (alors que voilà six semaines que je suis retenue en otage par des gens qui prétendent être mes parents et disent habiter à la campagne, dans un village isolé : le cadre idéal pour torturer quelqu’un sans que personne ne puisse venir à mon secours).
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Do Not Track, épisode 2 : Breaking Ad
Si toi aussi, à chaque fois qu’on te dit « cookie », tu penses d’abord aux gâteaux, cet épisode est fait pour toi. Sache que je ne te juge pas : on a eu beau m’expliquer déjà au moins un demi-million de fois ce que sont les cookies sur Internet, je suis toujours incapable de retenir à quoi ils servent.
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Dans ce deuxième épisode, Vincent Glad nous explique tout simplement ce qu’il m’a fallu trop longtemps pour comprendre de moi-même : comment les régies publicitaires récoltent nos données de navigation, pour pouvoir nous proposer des pubs ciblées sur notre profil de consommateur.
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Mon « moi numérique » est-il mon ombre ou mon fantôme ?
J’ai regardé les deux premiers épisodes, et je m’intéresse beaucoup à la surveillance en ligne, notamment autour des débats persistants depuis les révélations d’Edward Snowden.
Autant je comprends le problème lorsque ce sont des agences gouvernementales qui « s’amusent » à suivre mes mouvements sur Internet, autant j’ai du mal à comprendre en quoi l’action des régies publicitaires pourrait poser préjudice. Ces informations que je dévoile sur les réseaux sociaux, celles que je cède en acceptant les cookies, en renseignant mon code postal, mon adresse email, en cliquant sur des conditions générales, tout ceci est consenti.
Certes, je ne maîtrise pas ce qui est fait de ces informations, mais je consens à ce qu’elles soient exploitées à des fins commerciales. On me propose beaucoup moins souvent d’élargir mon pénis depuis que mon profil de consommateur confirme que je n’ai pas besoin de ce service. Je considère personnellement que c’est un progrès.
Ensuite, même si j’ai horreur de la publicité, elle me semble être une contrepartie nécessaire à la gratuité de façade dont on profite sur Internet.
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Je n’ai jamais donné un centime à Google ni à Facebook (ni directement à madmoiZelle d’ailleurs), et pourtant, je consulte ces sites quotidiennement ; pour contribuer au dernier, je réalise qu’il faut bien que de l’argent arrive de quelque part, ne serait-ce que pour payer le loyer des bureaux et les salaires des contributrices. Et cet argent ne tombe pas du ciel. (Pour tout savoir sur le modèle économique de madmoiZelle, voyez les réponses de Fab !)
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Je suis prête à payer ces services, mais je ne voudrais pas qu’ils deviennent payants, parce que ce serait une discrimination insupportable envers tou•te•s celles et ceux qui n’auraient pas les moyens de payer. Je voudrais qu’Internet reste gratuit, mais j’ai bien conscience qu’il a un coût !
Et toi, qu’en penses-tu ?
Je vais suivre avec attention les prochains épisodes de Do Not Track, car j’attends de comprendre en quoi le tracking publicitaire pourrait être problématique. Après tout, tant qu’il s’agit d’essayer de me vendre des produits, je trouve ça bien moins envahissant que les coups de téléphone de Médiamétrie, qui tente désespérément de sonder les habitudes de consommation de mon foyer. Au moins, grâce aux cookies, ces agences me laissent en paix et compilent tranquillement leurs statistiques dans leur coin sans m’importuner.
Alors j’aimerais te poser la question : et toi, qu’en penses-tu ? Es-tu préoccupée par la façon dont tes données de navigations sont exploitées ? Es-tu prête à payer l’accès à certains sites pour ne plus y voir de publicités ? Viens en débattre dans les commentaires !
Mise à jour du 29 avril 2015
Do Not Track, épisode 3 : Paye ton Like !
Le troisième épisode de Do Not Track est en ligne, et il répond précisément aux questions que je posais en critiquant les deux premiers épisodes, à savoir : en quoi la collecte et/ou l’analyse des données que je poste sur les réseaux peut-elle être problématique ?
Ce troisième épisode se focalise justement sur toutes les données que je partage volontairement sur Facebook : les pages que je « like », les commentaires que je laisse, les informations que je publie…
On me propose de laisser une entreprise fictive, Illuminus, analyser mon profil. J’autorise donc l’application à accéder à mon profil Facebook. Et voici ce que l’équipe de Do Not Track a été capable de tirer de ces données.
Jusqu’ici, rien de bien choquant en ce qui me concerne. Déjà, cette analyse correspond à une réalité, je confirme que je suis bien une femme de 28 ans, et on va dire que je suis organisée et responsable, même si je ne sais pas trop ce que mon like pour la page publique de Mymy dit vraiment de mon moi profond.
Le problème, c’est qu’Illuminus ne se contente pas d’agréger les 309 informations qu’elle a pu récupérer sur mon profil : elle les interprète et les utilise pour, par exemple, déterminer si oui ou non je suis éligible à une assurance, ou à un prêt bancaire.
Et là, nous avons un problème Houston. Je suis peut-être une personne à risque, et peut-être qu’effectivement, je ne suis pas éligible à un prêt bancaire. Mais les informations sur lesquelles Illuminati base cette analyse sont fausses !
Ce n’est pas parce que je commente la majorité de mes statuts Facebook par « Je vous parie que… » qu’il faut en déduire que je me ruine aux courses. C’est une façon de parler, monsieur l’algorithme, je ne parie pas vraiment tous les jours. Tssk tssk.
Je dois faire beaucoup de blagues à base d’alcool sur les réseaux sociaux, et je partage beaucoup de liens en commentant « LA. DROGUE ! », pour autant je n’ai jamais pris de drogues (ni douces ni dures), je suis strictement non fumeuse, et je suis végétalienne. Alors cette conclusion me concernant est tout simplement fausse.
C’est pourtant ce qu’un robot a été capable de tirer et d’analyser de mon profil Facebook. Flippant, non ?
Je reviens donc sur mes précédents commentaires à propos des entreprises commerciales utilisant nos données personnelles : si c’est pour me vendre des maillots de bain spéciaux pour la mer, parce qu’elles ont repéré à ma photo de couverture que je pratique la plongée, fort bien.
Si c’est pour en déduire que je suis une personne à haut risque car je pratique des sports extrêmes, et me rendre ainsi inéligible à une assurance ou à un prêt bancaire, je suis évidemment scandalisée.
Pour savoir ce que votre profil dit de vous (et contient de bêtises et d’inexactitudes sur vous), laissez-vous prendre au jeu du troisième épisode de Do Not Track : Paye ton Like !
Clique sur l’image pour faire le test !
Alors, as-tu fait le test ? Viens en parler dans les commentaires !
Mise à jour du 13 mai 2015
Do Not Track, épisode 4 : l’espion dans ma poche
Le quatrième épisode de Do Not Track se penche sur le fonctionnement de toutes les applications de nos smartphones, et le constat est un tout petit peu flippant.
Entre les applications qui demandent (et obtiennent !) l’accès à des données personnelles qui n’ont strictement rien à voir avec leur utilité, et celles qui enregistrent nos déplacements, nos habitudes de consommation, c’est comme si nous avions un espion embarqué en poche, en permanence.
Zined Dryef est allée à la rencontre de plusieurs expertes du sujet, et leurs témoignages font froid dans le dos. Bon, je savais déjà que mon téléphone pouvait indiquer ma localisation à n’importe quel moment (j’adore les séries policières, c’est toujours le premier réflexe des enquêteurs : « localisez cet appel ! »).
Ce que je ne savais pas, en revanche, c’était que certaines applications réclament (et obtiennent, dès lors que « j’ai lu et j’accepte les conditions générales ») l’accès à mes photos, par exemple !
Le mensonge le plus répandu au monde : « j’ai lu et j’accepte les conditions générales ».
Évidemment que je ne lis pas toutes les conditions générales que j’accepte… mais en y réfléchissant, c’est totalement irresponsable de ma part. Il ne me viendrait pas à l’idée de signer un contrat sans lire son contenu dans la vraie vie, c’est pourtant ce que je me permets de faire sur Internet !
Mon insouciance et ma légèreté n’excusent cependant pas les pratiques tendancieuses de certaines entreprises, qui glissent sciemment des conditions générales abusives, afin d’accéder à certaines de nos données personnelles.
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Zined Dryef a isolé quelques conseils pour protéger sa vie privée tout en continuant à utiliser son smartphone. Mais leur efficacité est limitée face aux nombreux moyens de nous tracker, qui sont en réalité conférés… par les fonctionnalités de base du smartphone !
Le conseil « ne pas se connecter à des WiFi gratuits », par exemple, me semble incompatible avec l’usage que je fais de mon smartphone. À ce compte-là, autant revenir au Nokia 3310. Et ce serait sans doute ma seule critique vis-à-vis de cet épisode : poser la nécessité d’utiliser un smartphone comme une donnée intangible.
En vrai, si j’étais vraiment préoccupée pour le respect de ma vie privée, je renoncerais purement et simplement à utiliser un smartphone. Je ne serais plus joignable H24, je ne pourrais plus consulter mon compte Facebook chaque fois que je passe devant un McDo, je serais obligée d’utiliser les cartes du calendrier des PTT pour chercher mon chemin (ma mère les utilise vraiment, elle les a dans sa voiture : elle appelle ça « son GPS »)…
Je préfèrerais évidemment pouvoir utiliser des objets connectés sans qu’ils soient transformés en mouchards permanents par les exploitants ; mais avec la surveillance de masse programmée, bientôt rendue possible par la Loi Renseignement (actuellement en cours d’adoption), la solution « Nokia 3310 » me paraît bien plus accessible.
Qu’en penses-tu ? Es-tu préoccupée par la protection de tes données personnelles, au point d’en venir à te passer de ton smartphone ?
Mise à jour du 26 mai 2015
Do Not Track épisode 5 : le Big Data
Le Big Data, qu’est-ce donc ? Ce sont toutes ces informations, ces données que nous générons par notre trafic sur Internet… Mais vous savez quoi ? Cet épisode de Do Not Track l’explique bien mieux que moi.
« Les documents révélés par Edward Snowden n’en finissent plus de mettre au jour des affaires inquiétantes pour notre vie privée. Selon CBC, les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Grande-Bretagne souhaitaient introduire un logiciel espion sur la boutique d’applications de Google, qui aurait permis de surveiller tous les utilisateurs de smartphones s’y connectant. Reste à savoir si cette opération, qui visait des pays comme la France et la Suisse, a été lancée ou est restée au stade de projet.
Comment s’appelait notre avant-dernier épisode, déjà? Ah oui, « L’espion dans ma poche… »
Plus on avance dans cette série, et plus l’insouciance qui m’habitait au début de cet article vire à la méfiance… Je risque bien de finir parano dans quelques épisodes, si ça continue comme ça.
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Comme tous les épisodes de Do Not Track, celui-ci est également interactif, et il nous demande de participer en reliant des informations pour accéder à des vidéos.
Pour en savoir plus, vous pouvez approfondir le sujet grâce au blog de l’émission !
Mise à jour du 12 juin 2015
Do Not Track, épisode 6 : Le journal du moi
J’ai mis un peu de temps à vous parler du sixième épisode de Do Not Track, parce qu’il fallait que je le digère.
En relisant mes résumés précédents, je mesure à quel point chaque épisode augmente un peu plus mon degré de conscience vis-à-vis de la nécessité de protéger mes données personnelles. Ou du moins, à ne plus voir les réseaux sociaux comme un simple service, mais bien comme un acteur « vivant » ayant un impact concret sur mon quotidien.
Le journal du moi me pousse encore plus loin dans la prise de conscience. Et surtout, ce nouvel épisode de Do Not Track m’explique en des termes très simples un phénomène qui prend des proportions très inquiétantes : la disparition des responsables éditoriaux.
Je vous explique : nous, sur madmoiZelle, nous choisissons les sujets que nous traitons, nous choisissons l’angle sous lequel nous les abordons. Ce sont des choix éditoriaux, guidés par notre ligne éditoriale. Lorsque vous êtes abonné•es à notre page Facebook par exemple, vous voyez nos publications – mais pas toutes ! Facebook ne les montre pas à tou•tes nos abonné•es, ce qui a pu en amener certaines à trouver qu’on ne parle « plus que de mode et de beauté », alors que le ratio de ces articles est constant par rapport à nos sujets culturels et de société.
En suivant l’information sur les réseaux sociaux plutôt que sur les sites d’information, nous laissons Facebook devenir le chef éditorial de notre « journal » (en dépossédant de cette tâche les véritables responsables éditoriaux que sont les comités de rédaction des sites d’information !)
Et que nous montre Facebook ? Ce que nous voulons voir. Ce que nous « likons » chez nos ami•es, sur les pages fan et les groupes que suivons. Nous constituons notre propre « ligne éditoriale » par nos usages des réseaux sociaux.
Je le savais, hein. Je ne viens pas de le découvrir. Ce que j’ignorais en revanche, c’était l’efficacité de ce filtrage par affinité, et la gravité de ses conséquences. Vous ne voyez pas ? On a pourtant beaucoup parlé récemment de l’endoctrinement et des phénomènes de radicalisation des jeunes sur Internet. Et je comprends mieux maintenant comment il est possible de perdre si facilement pied avec la réalité, d’adhérer si facilement aux théories du complot, de se trouver dans le confort d’un cercle de pensée uniforme, conforme à notre propre vision du monde : évidemment, puisque nous vivons dans le monde virtuel que nous nous sommes construit !
Mais du coup, comment sortir de ce cercle vicieux ? Que vont donner les futures campagnes électorales, si les échanges d’idées ne sont plus possibles, si chacun d’entre nous vit replié dans une bulle d’informations allant dans le même sens, s’il n’y a plus de confrontations intellectuelles ? Si l’information n’amène plus à réfléchir, mais confirme des certitudes acquises ?
Ce sixième épisode de Do Not Track m’a glacé le sang, peut-être parce que je ne vois aucun moyen de remédier à ce phénomène, à mon échelle. Je peux renoncer à mes comptes sur les réseaux sociaux, je peux renoncer à mon smartphone si je ne veux plus être « traquée » en ligne. Je peux bien revenir à la lecture de journaux papiers si je veux échapper à cette mésinformation organisée avec notre complicité à tous. Mais je ne peux pas empêcher mes ami•es, mes parents, ma famille d’y participer.
Je comprends mieux pourquoi « les médias » et « les journalistes » sont aussi décriés par les temps qui courent. À l’heure où chacun s’imagine rédacteur en chef de ses flux d’information, qui voit encore la nécessité d’avoir des professionnel•les pour hiérarchiser, trier, commenter et critiquer cette matière brute ?
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Alors, qu’en as-tu pensé ? Est-ce que tu consultes des sites d’information, ou est-ce que tu te contentes de cliquer sur les articles qui remontent dans tes fils d’actualité ?
Mise à jour du 16 juin 2015
Do Not Track épisode 7 : changeons le futur…
J’aime les histoires qui finissent bien, et à en juger par l’escalade de la peur constatée dans les précédents épisodes de Do Not Track, c’est non sans appréhension que j’ai procédé au visionnage du 7ème et dernier épisode de cette excellente websérie.
Spoiler alert : cette histoire ne finit pas bien. En fait, elle ne finit pas du tout : c’est nous qui avons le pouvoir d’écrire la fin.
Et je ne sais pas si ce dénouement me soulage ou me terrifie : j’entends partout que les politiques n’ont plus de pouvoir, ou qu’ils ne l’exercent pas, que ce sont « les lobbies » ou « la finance » qui dirigent, et d’autant plus sur ces sujets de la protection de la vie privée. Apple, Facebook, Google, Amazon et compagnie font un business de tout savoir du mien, pour mieux cerner mon comportement d’acheteur, afin d’optimiser la publicité et les sollicitations commerciales.
Plus récemment, le gouvernement français a entrepris de suivre l’inquiétant exemple américain, en adoptant un Patriot Act bien à nous. Le projet de Loi Renseignement, adopté en première lecture à l’Assemblée, conférera aux agences de surveillance un accès quasi-illimité à nos données privées.
À lire aussi : La surveillance des mails expliquée en patates, à lire sur Le Monde
En six épisodes, Do Not Track aura éveillé ma conscience sur un sujet que je pensais connaître, et corrigé mon appréciation totalement à l’ouest ! Moi, j’ai rien à cacher… Moi, je peux vivre sans mon smartphone… Moi, je sais faire la part des choses dans mon rapport à l’information…
Mais moi, je ne peux pas pour autant m’extraire de la société, rester spectatrice des évolutions du monde dans lequel je vis, en comptant sur la possibilité de m’en détacher si d’aventures, la tournure qu’il venait à prendre me déplaisait.
Moi, et vous aussi, nous sommes tou•te•s dans le même bateau. Mais la bonne nouvelle, c’est que si on penche tou•te•s du même côté, on peut influencer la direction du navire, même si on n’a pas directement les mains sur le gouvernail.
Comment faire ? Écoutez, je vous propose de regarder le 7ème et dernier épisode de Do Not Track, puis d’aller faire un tour sur les différents modèles de « futurs » possibles. Et on s’en parle dans les commentaires !
« Si vous ne faites rien pour changer le futur, quelqu’un le fera à votre place. »
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Quel « futur » serait engendré par tes réponses ? En es-tu satisfaite ? Pourquoi ? Viens en parler dans les commentaires !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
D'ailleurs ça, les agences de publicité s'en rendent compte que les gens sont habitués, et ils essayent sans cesse de renouveler la manière de placer la pub..