[dailymotion]https://www.dailymotion.com/video/xrd2y0_django-unchained-official-trailer-vost-hd_shortfilms[/dailymotion]
Mais avant tout, musique !
C’est Sophie-Pierre Pernaut qui disait qu’elle n’appréciait que modérément les oeuvres de Quentin Tarantino pour une bonne raison : ses films tirent toujours peu ou prou sur les mêmes ficelles (les mêmes ressorts scénaristiques, le même style d’humour, les mêmes acteurs…). Et je pense que c’est précisément une des raisons pour lesquelles les fans de Tarantino adorent « Q ».
Avec Django Unchained, il décide de s’approprier un genre (le western spaghetti) pour l’assaisonner à sa façon, en y plaçant son humour bien particulier, ses références, son esthétique de la violence et (pour mon plus grand bonheur) ses acteurs fétiches. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le feu d’artifice est magnifiquement réussi, voire jouissif.
Un casting de fifou
Plusieurs éléments pour expliquer ce succès : les acteurs, tout d’abord. Christoph Waltz y incarne un chasseur de primes, ex-dentiste allemand barbu, humaniste, au vocabulaire léché. Un personnage à des années-lumière du Colonel Hans Landa dans Inglourious Basterds, mais qui lui sied encore mieux que l’horrible nazi.
Formation accélérée de chasseur de primes
Pas un hasard si l’acteur allemand a été nominé pour l’Oscar du meilleur second rôle… même si cette nomination éclipse la prestation totalement dinguesque de Samuel L. Jackson, l’affreux nigger-esclave-collabo-julot-casse-croûte de la plantation de Monsieur Candie. Slate écrivait d’ailleurs qu’il campe le personnage le plus horrible jamais imaginé par Tarantino – et vu la concurrence qu’il y a, ça donne une idée du niveau d’ordurerie du fameux Stephen.
Samuel L. Jackson magistral (et une putain d’ordure aussi)
Quant à Jamie Foxx,
il est tout simplement parfait dans le rôle de la minorité qui décide de se rebiffer contre le système. Parce que oui, pour une fois – c’est assez rare pour le souligner, point de girl power dans ce Tarantino. C’est l’esclave Django qui, deux ans avant la guerre de Sécession, décide de faire péter le système pour retrouver sa belle.
Enfin – et c’est toujours un délice dans les Tarantino – Django Unchained recèle son lot de caméos bien sentis, de Zoé Bell à Jonah Hill en passant par Don Johnson (le mythique flic de Miami Vice) et bien sûr l’apparition de Mister Q. himself.
On ne s’ennuie guère !
Seconde raison : le scénario, dense et intense, malgré les 2h44 du film, qui comporte nombre de climax, de quêtes différentes pour les personnages et comme d’habitude, Tarantino apporte à son western spaghetti sa vision bien à lui, le transformant en conte de fées, Django devant aller sauver sa princesse enchaînée dans un château (oui, ça sera le seul gros bémol de ce film : zéro place pour les femmes, même pas l’ombre d’une Calamity Jane)…
C’est si rigolol
Troisième raison : les dialogues, l’humour et le ridicule de certaines situations totalement inattendues qui m’ont personnellement plié en deux. Les saillies de Christoph Waltz dans certaines séquences, ou encore une géniale scène starring Jonah Hill… De la rigolade, j’vous dis. De la vraie.
Si vous l’avez vu… vous voyez c’que j’veux dire !
Des balles dans les balls
Quatrième raison : ça gicle bien. Comme dans tous les Tarantino, on ne lésine pas sur l’hémoglobine. Point de katana ici, ça défouraille du bon gros Smith & Wesson qui fait des trous comme mon poing. Ça envoie de la bastos dans les coucougnettes, ça éclate des crânes, ça disperse, ça ventile dans des séquences de pétarades qui resteront dans les annales.
Sous ses airs de western, Django Unchained est donc un conte moderne, puissant, drôle, au rythme enlevé, que je vous recommande chaudement. Sans doute l’un des meilleurs films de Tarantino.
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
En tout cas, j'ai adoré Je me suis cachée les yeux un bon nombre de fois ( ce qui a bien fait rire mon copain ), mais qu'est ce que c'était bien, je me suis pas ennuyée une seule seconde.
Et la musiiiiiiiique aussi
A voir et à revoir même !