Ce mardi 4 juillet, la France a procédé au rapatriement de dix femmes et 25 enfants qui étaient détenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le Nord-Est de la Syrie, a rapporté l’Agence France Presse. Ces femmes s’y étaient rendues volontairement, et avaient été pas la suite capturées au moment de la chute de l’État Islamique en 2019.
Les mineurs confiés à l’aide sociale à l’enfance
Ces ressortissantes françaises vivaient dans les camps d’Al-Hol et de Roj. Camps contrôlés par les Kurdes, où la violence est endémique et où les privations sont nombreuses. Et pour cause, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, les avait qualifiés de « pires camps du monde« .
Si les mineurs vont être remis aux services d’aide sociale à l’enfance, les adultes, elles, seront « remises aux autorités judiciaires compétentes » a déclaré dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères.
Déjà le quatrième rapatriement en un an
Il s’agit du quatrième rapatriement de femmes et enfants français repentis vis-à vis de l’État islamique.
Au total, 16 femmes et 35 enfants avaient ainsi été ramenés en France lors d’une première opération collective il y a un an, suivie en octobre du retour de 15 femmes et 40 enfants.
En janvier dernier, la France avait ensuite annoncé le rapatriement de 15 femmes et 32 enfants, et a ainsi mis fin à sa politique de « cas par cas ». Car quelques jours avant, la France avait été condamnée par le Comité contre la torture de l’ONU, pour rapatriement des ressortissants français au compte-goutte.
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