Cette semaine, c’est Mélody qui vous présente ses dix chansons préférées, à tendance mélancolique et en lien avec le cinéma !
Après une brillante idée de Thomas, notre nouveau développeur, Sophie Riche a lancé une nouvelle rubrique mettant à l’honneur les dix chansons préférées que l’on aimera toujours d’amour, celle qui ont une signification toute particulière.
Aujourd’hui, c’est Mélody qui vous dévoile ses dix chansons favorites, celles qui lui tiennent le plus à coeur !
Gods And Monsters, de Lana Del Rey
Le personnage de Lana Del Rey me fascine : elle a l’air de sortir tout droit d’un film de David Lynch, et j’aime énormément son univers de starlette incomprise. J’aime cette chanson plus particulièrement que toutes les autres ; quand je l’ai découverte elle ne m’a plus quittée, elle a dansé collé-serré avec mon âme. Les paroles ont un sens profond, je les comprends comme un « peu importe vos vices et vos péchés, vivez en harmonie avec eux et acceptez-vous ». En gros, elle dit que ce n’est pas si grave de choisir le désir plutôt que la raison tant que l’on sait qui on est.
J’aime aussi quand elle dit que la vie imite l’art : n’essayons-nous pas tous un peu de reproduire dans nos relations ce qu’on a vu dans les films ou lu dans les livres ? En plus elle parle de Jim Morrison qui est une de mes idoles de toujours, donc c’est tout bénef’. Cette chanson a également été reprise par la sublime Jessica Lange dans la série American Horror Story.
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J’ai entendu cette chanson pour la première fois lorsque j’ai regardé le film Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée, et des frissons ont tout de suite parcouru ma peau. J’ai été littéralement secouée, la violence du film a été balayée l’espace d’une chanson pour laisser place à un peu d’optimisme et d’espoir, merci Dada Bowie ! Cette chanson me redonne confiance en moi et me donne la sensation de pouvoir entreprendre et de réussir n’importe quoi, je me sens libre. Elle me renvoie à des souvenirs heureux de jeunesse (non que je sois bien vieille, je n’ai que vingt-trois ans), l’époque où j’étais insouciante et où je n’avais pas encore saisi tout ce que grandir impliquait – la belle époque en somme.
On l’entend partout depuis quelques temps : elle figure dans la BO du film Le Monde de Charlie à la toute fin et dans une pub de voitures – mais ça, c’est quand même moins classe.
https://youtu.be/Tgcc5V9Hu3g
Sea, Swallow Me, de Cocteau Twins
Parce que je suis complètement envoûtée par la voix de sirène de la chanteuse Elizabeth Fraser, je serais capable de la suivre jusqu’au fin fond de la mer et de faire un remake de Sous l’océan avec Sébastien en guest star. Plus sérieusement, j’aime écouter cette chanson les dimanches pluvieux, quand je suis mélancolique ; je repense à des souvenirs qui me laissent un goût amer mais qui m’ont permis de me construire et d’être celle que je suis aujourd’hui.
C’est gracieux, c’est aérien, et ça laisse libre cours à toutes les interprétations ; c’est tout ce que j’aime dans une chanson, c’est Cocteau Twins. En plus, la musique de ce groupe est souvent utilisée dans les films de Gregg Araki, un réalisateur que j’adore se focalisant sur le mal être adolescent.
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Cette chanson, je la garde pour les moments où je me sens seule et quand je ne sais plus à qui ou à quoi me raccrocher, pour les petits coups de mou du quotidien. Je l’écoute et la voix de Sting qui me murmure « Every step you take, I’ll be watching you » résonne comme un « mais non tu n’es pas seule, je suis là moi » ; ça m’aide tout de suite à me sentir mieux, merci mon pote. J’ai vu Sting en live au bassin d’Arcachon en 2012, il a chanté cette chanson et j’avoue que j’ai versé une larmichette !
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Pour moi Sigur Rós sont les dieux islandais de la musique, tout simplement, et à cause d’eux j’ai encore plus envie de visiter l’Islande. En écoutant cette chanson, même si je ne comprends pas les paroles (je sais que le titre veut dire somnambule et c’est déjà pas mal), j’ai tout simplement l’impression que le temps s’arrête et que mon âme quitte mon corps pour s’élever vers le ciel (oui c’est profond, mais c’est ce que je ressens). Je me sens alors exister, mes oreilles ont un orgasme à chaque écoute. J’ai envie de faire l’amour sur cette chanson, sensuellement, tout doucement. Le clip est également magnifique et redonne foi en l’humanité.
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Pour l’avoir expérimenté lors d’une soirée un peu alcoolisée, j’aime à quel point Pink Floyd se joue de nous et nous transforme en véritable yoyo émotionnel pendant une vingtaine de minutes : on passe d’un état de sérénité à un état d’anxiété en des temps records. En gros, c’est comme si t’étais jetée dans un panier d’émotions ! Il est par contre formellement déconseillé par moi-même d’écouter la deuxième moitié de la chanson en se baladant toute seule la nuit, on peut vite avoir l’impression que quelqu’un nous suit… Merci Pink Floyd pour toutes ces sueurs froides et ces émotions en pagaille que tu peux nous faire ressentir !
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Quand j’écoute cette chanson, je me sens puissante ; casque vissé sur mes oreilles, je marche d’un pas assuré, je fonce dans le tas et tant pis pour les bousculades, plus personne n’existe. Cette chanson me rappelle un de mes endroits favoris pour sortir sur Bordeaux, le bar La Grange où j’avais l’habitude de siroter des « sexes dans la paille » (oui oui, c’est bien le nom d’un cocktail), en tapant du pied et en secouant la tête sur cette chanson avec ma bande de potes de licence tous les jeudis soirs.
Partagez ma souffrance d’avoir dû choisir UNE chanson de ce groupe alors que je les aime toutes et que je suis complètement gaga de la personne de Jim Morrison – ce mec était, est et restera mon idole à jamais !
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J’aime cette chanson car, première raison et pas des moindres, elle porte mon prénom (pas du tout narcissique, ça va !). Un nombre incalculable d’hommes ont essayé de me séduire avec l’album Histoire de Melody Nelson duquel est tiré cette chanson en me faisant des remarques du style « Tu as toi aussi des airs de muse gainsbourienne ». Elle a bercé mes premiers amours et m’a permis de me trouver.
Je suis tombée amoureuse deux fois l’année de mes dix-huit ans, une fois de mon première amour et la deuxième fois de Serge Gainsbourg : il était doué avec les mots, ce petit. Je trouve cette chanson particulièrement sensuelle, elle me donne envie de sillonner les routes en compagnie de l’être aimé, des lunettes en forme de cœur sur le nez, et de m’arrêter à une station-service pour batifoler.
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The Boy With The Arab Strap, de Belle And Sebastian
J’ai de multiples raisons d’aimer cette chanson. Premièrement, je trouve la musique super entraînante et les paroles plutôt tristes, et j’aime ce paradoxe dans les chansons, optimiste mais pas trop, fidèles à la réalité, à la vie. La phrase « Color my life with the chaos of trouble » a quelque chose d’atypique qui me parle. Deuxièmement, il y a une référence à cette chanson au début d’un de mes films préférés, (500) jours ensemble – c’est ce qui avait piqué ma curiosité pour aller l’écouter.
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Cette chanson me donne purement et simplement la joie de vivre. J’ai l’impression d’avoir fait un bond en arrière dans le temps et d’être à Woodstock. Je suis un peu une nana désillusionnée de notre siècle, j’aurais voulu vivre ma jeunesse dans les années 60 ; la culture de cette époque et le style vestimentaire me collent à la peau.
Je la vois comme une époque où la musique était bonne, les plaisirs de la vie simples, et cette chanson ne fait que renforcer mon point de vue. Quand je l’écoute, j’ai envie de profiter de l’instant présent, de faire le tour des États-Unisen van, de danser nue autour d’un feu de camp, de me faire griller des marshmallows…
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À toi maintenant ! Si tu as envie de parler de tes morceaux préférés dans un article qui sera publié sur madmoiZelle, choisis les dix chansons qui ne quitteront jamais ton lecteur MP3, iPod, tes playlists, explique la raison de ton amour pour elles comme ci-dessus et envoie tout ça dans un mail à melissa[a]madmoizelle.com en précisant bien « 10 chansons » dans l’objet de ton message !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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