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Société

En Écosse, on distribue des tampons et serviettes pour lutter contre la précarité

Un programme pilote a été mis en place à Aberdeen (en Écosse) pour venir en aide aux personnes précaires.

La précarité liée aux règles est un sujet assez peu connu et peu abordé en France.

C’est le fait de ne pas avoir les moyens de se procurer des protections hygiéniques, pourtant indispensables pour être libre de ses mouvements et actions pendant ses règles.

Si quelques collectes ont déjà été organisées pour venir en aide notamment aux femmes sans-abri à Paris, en Écosse, le sujet est abordé d’un angle plus vaste encore.

À lire aussi : La « taxe tampon » enfin abaissée par l’Assemblée : à nous de vérifier son application !

Lutter contre les inégalités à l’école avec des tampons hygiéniques ?

Après avoir constaté que

certaines jeunes filles manquent l’école parce qu’elles n’ont pas de protections hygiéniques qui leur permettraient de s’y rendre pendant leurs règles, l’État va finalement agir.

L’alerte avait été donnée par une association, Freedom4Girls, contactée par une école de la ville de Leeds qui avait constaté ce problème, mais aussi par des organisations de type Banque alimentaire qui faisaient face à une vraie demande.

Dans un programme pilote, des distributions vont donc être organisées pendant six mois à Aberdeen (Écosse), permettant à un millier de personnes d’en être bénéficiaires. Des lycées, des universités et des associations seront les points de distribution.

L’entreprise sociale Community Food Initiatives North East, qui a contribué à l’élaboration du programme, a reçu 10 000£ de la part du gouvernement pour pouvoir subvenir aux besoins des personnes précaires qui vont en bénéficier.

Un combat politique à mener nationalement

Cette initiative a été lancée par Angela Constance, ministre chargée de l’Égalité, qui a visiblement entendu les appels de la société civile.

Monica Lennon, une membre du parlement écossais citée par The Scotsman, avait milité fortement pour cette cause et espère désormais que le dispositif sera étendu bien au-delà de la ville d’Aberdeen.

Une loi qu’elle a déposé en ce sens devrait bientôt être étudiée.

À lire aussi : Coupe menstruelle, tampons et Syndrome du Choc Toxique : l’étude qui fait couler de l’encre


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