Je n’ai pas souvenir d’avoir un jour été en galère de soutif. Dans la rue, j’ai pu avoir besoin d’un paquet de chewing-gums, de mouchoirs, du bonnet de bain de la piscine que j’oublie systématiquement, mais d’un soutif… jamais.
Et même en imaginant que je réalise un jour « Oh mince alors, je suis sortie sans soutien-gorge », je sais pouvoir m’en passer toute une journée.
Mais admettons que ça puisse arriver :
- Tu es partie beaucoup trop vite de l’appartement de l’inconnu-e chez qui tu as passé une folle nuit d’amour et tu as (volontairement ou non, cela ne nous regarde pas) oublié la moitié de tes affaires là-bas.
- Ta bretelle a pété en s’accrochant dans un fil barbelé.
- Tu es une fétichiste des sous-vêtements coordonnés et tu viens de réaliser que ce soutien-gorge que tu as enfilé dans le noir ce matin est rouge et non bleu.
Bref il te faut un soutif de dépannage. Déjà, l’enseigne japonaise qui a lancé le distributeur à soutien-gorge ne semble pas répondre à cette problématique puisque l’article vendu en distributeur coûte 30$. À ce prix-là, on ne se trouve pas vraiment dans la catégorie « roue de secours ».
Ensuite si j’en crois cette photo, ce distributeur semble se trouver à l’intérieur d’une boutique de lingerie
. Quel est l’intérêt ? Des soutien-gorges se trouvent à la disposition des clientes sur les étagères mais elles tiendraient absolument à utiliser un distributeur qui les prive de tout essayage ? Le distributeur présenterait un guide des tailles mais j’ai appris à ne pas m’y fier plus que de raison.
À ce moment-là je préfère acheter un slip d’homme à 2€ et me débrouiller par moi-même avec une paire de ciseaux.
Il semble que le concept repose essentiellement sur l’amour que les gens portent aux distributeurs. On ne te vend rien de particulier, le prix est loin d’être bon marché mais tu peux jouer avec la machine.
Autant laisser les sous-vêtements sur les rayons et mettre un grappin à disposition des clientes (si ce projet voit le jour, il est probable que je me mette à fréquenter les boutiques de lingerie quotidiennement) !
Je suis donc davantage convaincue par le distributeur de ballerines en sortie de discothèque ou par le distributeur de frites lancé dernièrement en Belgique que par cette version pour soutien-gorge. Et toi ?
– via
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Les Commentaires
Le coup de la brassière taillée dans le slip m'a aussi laissée béate de surprise et d'admiration ! J'en ferai mon prochain maillot de compète, huhu.
Sinon, des distributeurs de soutifs, bah pourquoi pas, je n'en ai quasiment jamais mis de ma vie pour ma part, je ne supporte pas la sensation, j'ai l'impression d'être un chat qu'on a habillé. :chaton:Bref, ça me gratte et je finis par le dégrafer au bout d'une demie heure même si je suis en public ou au boulot, il voyage entre mes vêtements, c'est pas très agréable. J'ai par conséquent renoncé à toute idée de soutif depuis longtemps. Je mets juste une chemisette de lin si ma chemise est un poil transparente à mon goût, mais c'est vraiment tout.
Mais pourquoi pas ? De toute façon, il me semble que dans la plupart des magasins, il est interdit d'essayer les sous-vêtements, non ? En tout cas, moi je ne le fais pas, je trouve ça un peu euh... Enfin, avec l'idée qu'en plus tout un tas d'autres qui ne sont pas moi les ont essayés avant moi, ça ne m'enchante pas vraiment. D'ailleurs les rares fois où il m'est arrivé d'acheter un soutif, je le lave tout autant que les culottes et les maillots de bain neufs, juste au cas où !
Cependant, personnellement et à la réflexion, même si j'achetais des soutifs, je crois que je ne m'en servirais pas : j'aime bien, avant de choisir le moindre vêtement, regarder la composition des fibres et le regarder sous toutes les coutures afin de voir si les petits défauts ne sont pas rédhibitoires.