Pas de corps, pas d’aveux, pas de témoins, pas de scène de crime. La disparition de Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans dans le Tarn en 2020, reste un mystère dont la seule piste plausible est son mari, Cédric Jubillar. En détention provisoire depuis plus de deux ans, ce dernier sera bien renvoyé devant les assises pour le meurtre de son épouse, a confirmé le parquet général de Toulouse mardi 21 novembre.
Des aménagements spécifiques à prévoir
« L’ordonnance de mise en accusation a été rendue. Il est impossible à ce jour d’indiquer à quelle date cette affaire sera fixée. Il faut attendre de savoir si cette ordonnance sera frappée d’appel », a annoncé le procureur général de la cour d’appel de Toulouse, Franck Rastoul, à l’AFP. Le procès se tiendra devant la cour d’assises du Tarn à Albi, où des aménagements spécifiques seront à prévoir pour accueillir un procès de cette ampleur.
Le peintre en bâtiment, maintenu en détention provisoire près de Toulouse, nie toute responsabilité dans la disparition de son épouse, la nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors que la France était placée sous couvre-feu. Parents de deux enfants, le couple était alors en instance de divorce.
La disparition de l’infirmière avait suscité un important émoi en France, peu après la condamnation de Jonathann Daval pour le meurtre de son épouse en Haute-Saône, qu’il avait longtemps nié en jouant la carte du mari éploré.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :
- Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
- Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
- L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.