D’habitude, sur madmoiZelle, on vient plutôt vous causer de jeux qui viennent de sortir. Mais parfois, c’est bien aussi de parler de ces pépites qui ont marqué nos esprits de joueur•ses à leur sortie et continuent de faire des émules.
Dishonored, ça a été la dose d’adrénaline à laquelle je n’étais pas préparée. Il avait l’air cool, l’ambiance me plaisait bien, mais je ne pensais pas que ça deviendrait tout bonnement l’un de mes jeux préférés !
Le jeu est initialement sorti en 2012, développé par le studio lyonnais Arkane Studios et édité par Bethesda, qui comme tout le monde le sait est le meilleur studio du monde puisqu’il est à l’origine des séries The Elder Scrolls (avec le dernier en date et mon chouchou : Skyrim) et Fallout. Ok, je me calme, mais bon tu dois flairer le bon jeu après cet étalage indécent de fameuses références.
Donc sans surprise, avec Dishonored on est dans un jeu à la première personne qui se focalise à fond sur l’immersion et le role play. Une immersion qui ne serait pas possible sans son environnement tout simplement dingue de perfection !
L’environnement steampunk (qui déchire) de Dishonored
La première chose qui m’a frappée dans Dishonored, ce sont ses décors, ou plus exactement le monde dans lequel évoluent les personnages. Tout est steampunk au possible, avec des images très contrastées : l’ensemble est souvent sombre, avec des touches de lumière bien dosées dans un océan de couleurs gris-bleu.
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Côté inspiration historique, la ville de Dunwall où se situe l’action fait pas mal penser à Londres pendant la période victorienne et le style des bâtiments et des rues est plutôt soigné.
Y a même Big Ben dis donc !
Tout au long du jeu, les personnages évoluent dans une ville sur laquelle pèse une quarantaine et la loi martiale (en tout cas ce qui s’en rapproche le plus), à cause d’une épidémie de peste qui a envahi les rues et menace d’anéantir tou•tes les habitant•es.
Un autre aspect très steampunk du jeu, c’est le carburant principal utilisé dans ce monde : l’huile de baleine. Explosif, il a l’air d’avoir un fonctionnement à peu près à mi-chemin en une batterie électrique et du pétrole, et se révèle omniprésent.
D’ailleurs, c’est aussi un outil qui peut se révéler fort utile quand il s’agit de se débarrasser de nuisibles, MOUHAHAHAHA… euh, pardon.
Mais bon, pour extraire l’huile de baleine…
Bref, en jouant je n’ai jamais eu l’impression que les développeurs s’étaient foutus de nous, c’est propre, net et très immersif !
Une histoire pas très originale mais aux personnages attachants
Bon je te fais très rapidement le topo, le/la joueur•se incarne Corvo Attano, protecteur de l’impératrice Jessamine Kaldwin. Dès l’introduction du jeu, Corvo assiste, impuissant, à l’assassinat de l’impératrice et au kidnapping de la fille de cette dernière et héritière du trône, Emily Kaldwin.
Et couic l’impératrice !
Pour faire bonne mesure, Corvo est accusé par l’un des conseillers les plus proches de l’impératrice et futur Lord Régent d’être le meurtrier de Jessamine. Le jeu commence donc… en prison, quelle surprise !
Corvo n’a donc qu’une idée en tête : retrouver Emily et se venger de tous•tes celles et ceux qui ont participé à l’assassinat de l’impératrice. Dans sa quête, il va être aidé par le groupe des Loyalistes, restés fidèles à Jessamine.
Si l’introduction et la mort de l’impératrice m’ont laissés un peu perplexes voire indifférente,
la relation entre Corvo et Emily m’a par contre bouleversée. Corvo est un peu la figure paternelle d’Emily, et Emily est un peu la Clementine (de Walking Dead, les vrai•es savent) du jeu.
D’ailleurs, une bonne partie de l’aspect émotionnel du jeu repose sur cette relation entre les deux personnages.
Dans le même esprit, Callista, Piero et Samuel, personnages secondaires membres des loyalistes, m’ont plutôt plu, ou encore les méchantes Soeurs Boyle (doublées par la voix française de Michelle Pfeiffer, s’il vous plaît) bien qu’ils soient très franchement moins développés qu’Emily.
Et puis il y a l’Outsider (avec le doublage français de Matt Damon, champagne !), sorte de Dieu du monde de Dunwall, qui a choisi de faire de Corvo son messager. Entre nous, je trouve qu’il ressemble à un emo un peu trop parti dans son trip, un peu comme Kylo Ren, en fait, mais ses interventions philosophiques sont un moment de répit qui est toujours le bienvenu dans le jeu.
Le gameplay tout simplement jouissif de Dishonored
En ce qui concerne le gameplay, il est assez bien pensé, de sorte qu’il y a tout un panel de possibilités, alimenté par diverses armes et pouvoirs, pour éliminer ses ennemis. Plusieurs options se présentent au joueur, entre un mode furtif ou bruyant, un choix de jeu pacifique ou sanglant.
Le mode furtif
Et comme dans tout jeu qui se respecte (ok, j’exagère un peu), les choix du/de la joueur•se vont influencer l’histoire, l’environnement et le dénouement. Je ne t’en dit pas plus, je ne veux pas te spoiler.
Le seul petit point noir du jeu à mon sens, c’est le rapport entre le mode « chaos faible » et le « chaos fort » et la palette de pouvoirs. En chaos faible (la version pacifique, en ne tuant que peu de gens), je me suis parfois sentie frustrée par les pouvoirs dont je disposais, car la plupart sont faits pour tuer ou encouragent à tuer.
Genre ici, en utilisant le pouvoir « invocation de rats » : charmant
Alors qu’à l’inverse, quand on se lâche en chaos fort, il y a vraiment moyen de s’éclater à condition d’être un peu créatif•ve !
Je finis cet article avec une excellente nouvelle : le deuxième opus doit sortir en novembre prochain. Et avec Dishonored 2, j’espère bien que les développeurs auront pensé à d’autres pouvoirs toujours aussi cool pour exploiter au maximum le mode furtif.
N’hésite pas à te mettre à ce jeu, et aux jeux vidéo en général, viens on est bien !
Si tu veux en savoir plus, tu peux retrouver Chloé P. et d’autres streameuses sur la chaîne Twitch de madmoiZelle chaque semaine.
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