Voici l’intégralité de ce texte que Bérénice Béjo visiblement très émue, la voix un peu tremblotante, a récité devant l’immense public du Palais des Festivals de Cannes pour l’ouverture de ce 65ème Festival.
Rappelons qu’elle l’a écrit en compagnie de Kyan et Navo (en interview)
, ces deux-là même qui nous racontaient l’année passée qu’ils avaient un « petit court-métrage » à vendre. V’là le chemin parcouru.
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Les Commentaires
Merci au nom de tous les hommes qui ne savent pas changer une roue et pensent que, de fait, ils ne sont pas de vrais hommes. Merci au nom de toutes les femmes qui font la vaisselle tous les soirs parce que "ce n'est pas un truc d'homme". Merci au nom de tous les hommes efféminés qui se sont fait tabasser parce que "ce sont des tapettes" et de toutes les femmes qui culpabilisent de ne pas rester à la maison s'occuper de leur enfant parce que "c'est sensé être leur rôle de mère".
Ok j'exagère un peu. Mais, au cas où tu ne le saurais pas, ces stéréotypes de genre (tout ce qui fonctionne à base de "les hommes sont qqch" "les femmes sont moins/plus qqch que les hommes" etc) qui sont répandus allègrement, comme si c'était normal que notre rôle/personnalité/compétence soit déterminé par notre sexe, sont à l'origine de trop nombreuses discriminations et inégalités.
EDIT : désolée, je n'avais pas vu toutes les réactions plus haut, je n'ai pas lu le sujet depuis 1 semaine. Alors je pense que ce que je t'ai dit t'as déjà été dit