Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Fox. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Nous sommes tou•tes fait•es de qualités et de défauts. Et puis il y a cet entre-deux, ces particularités qui nous rendent singuliers. Parfois, c’est devenu un motif de moqueries.
Pourtant, nos différences ne sont pas forcément négatives. Dans Miss Peregrine et les enfants particuliers, chaque personnage a un don ou une particularité qui fait son charme… Mais aussi, parfois, son malheur.
À l’occasion de la sortie en DVD de ce film, voici une compilation de témoignages sur nos particularités qui font nos forces !
Je suis capable d’une grande empathie — Mymy
Je pense être plus empathique que la moyenne des gens.
Quand je suis avec d’autres personnes, je passe mon temps à « scanner » leur état émotionnel, la température de la conversation, etc. Typiquement si quelqu’un se fait couper la parole ou est agacé par un truc mais préfère ne pas le montrer, je vais le repérer parce que je suis attentive en permanence.
Parfois c’est vu comme une faiblesse parce que ça me mène à adapter mon comportement à des signaux très ténus. Par exemple si je remarque, par des micro-indices, que la personne à qui je parle est déjà agacée, je vais être plus conciliante alors qu’elle ne m’a rien demandé et que ce n’est pas moi qui l’irrite.
Mon empathie est ma force, car elle me permet d’éviter des écueils.
Mais moi je vois ça comme une force parce que ça me donne l’impression de canaliser les moments que je passe en société. J’ai parfois l’impression d’éviter des écueils, de faire en sorte qu’une soirée se passe bien en réglant discrètement le thermostat émotionnel.
Et personne ne s’en rend compte consciemment… sauf les autres gens très empathiques qui voient clair dans mon jeu ! Je pige beaucoup de trucs avant qu’on ne me les dise et j’aime bien ce lien avec les humain•es qui m’entourent, je le trouve très émouvant.
J’arrive à me détacher de tout ce qui m’arrive — Anouk
J’ai un côté très je-m’en-foutiste que l’on m’a toujours reproché. Un autre de mes défauts, qui est lié, est que je suis très tête en l’air. Du coup je perds tout, tout le temps, j’accumule les petites boulettes, j’oublie de faire les choses… Mais ça m’importe peu.
J’ai déjà cassé mon ordinateur, oublié mon téléphone en soirée ou perdu mon passeport un jour où je devais prendre l’avion. Quand c’est arrivé, j’ai trouvé ça un peu relou mais j’ai fait ce qu’il fallait et puis je suis passée à autre chose.
Pourtant je suis loin de rouler sur l’or ou d’avoir vraiment le temps de gérer ça. Mais je me dis que ce n’est pas grave, je n’ai pas le temps de pleurer sur ça.
Quand j’oublie de faire quelque chose, je m’en sors en trouvant d’autres solutions.
J’oublie souvent de faire des choses au travail, mais je reste toujours très tranquille. J’ai confiance en mes capacités à rebondir, à trouver des solutions. On m’a d’ailleurs souvent vanté mes bonnes capacités d’adaptation !
Là où ça m’aide le plus, c’est quand je dois faire des choix sur ma vie pour aller de l’avant. Je n’ai pas vraiment peur des conséquences, j’aime bien l’aventure. J’ai confiance en mes décisions, je sais que même quand je me trompe, ce n’est pas grave. Je ne suis pas du genre à me prendre la tête (même si je déteste cette expression), j’y vais, c’est tout.
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Je suis rousse — Lise
J’ai toujours été rousse. À l’école, je savais que c’était une particularité mais je n’y faisais pas attention. Et puis arrivée au collège, je me suis rendu compte que les gens pouvaient être méchants avec moi juste à cause de ça. Au lycée, ça a été pire.
Avec le temps j’ai appris à m’aimer comme j’étais. Ma force ? Mes cheveux roux me rendent repérable ! Les gens se souviennent souvent de moi grâce à ça, ça marque les esprits et c’est clairement un atout. Niveau séduction, je ne vous le cache pas, ça a son petit effet aussi !
Je suis surdouée — Anonyme
Je me suis toujours sentie différente, à l’écart des autres. Même avec mes ami•es, j’avais souvent la sensation d’être tout à fait différente de l’image que je renvoyais, de celle que je suis.
Plus je grandissais et plus j’avais la sensation de m’emmurer dans l’isolement. Moins je comprenais les autres, moins je me comprenais. Et puis, un jour, après une dépression de trop, j’ai fini par trouver « le bon psy ». Il m’a fait passer des tests de QI, et le diagnostique est arrivé : je suis surdouée.
Ça m’a libérée d’apprendre ça. Enfin, tout prenait sens. Oui, effectivement, je suis différente. Je pense différemment. Mon cerveau, mes modes de réflexion, d’analyse et de compréhension sont différents.
Au lieu de douter de chacune de mes décisions, j’ai pris confiance en moi. Je prends d’autres chemins pour arriver à mes conclusions, ça ne veut pas dire que je me trompe, alors j’ose davantage. Parfois bien sûr, je me trompe quand même ! Mais je ne passe plus des heures à chercher qu’est-ce qui ne va pas chez moi.
Et toi, qu’est-ce qui fait ta différence… et ta force ?
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