Clara Rojas, l’assistante de campagne d’Ingrid Betancourt, et Consuela Gonzalez ont été libérées après plus de six ans de captivité dans la jungle vénézuélienne.
Les efforts et la pugnacité d’Hugo Chavez y sont pour beaucoup. En effet le président du Vénézuela a tenu bon dans ses pourparlers, malgré des réserves émises quant à son efficacité de médiateur. Pour l’opinion, laisser Chavez négocier, c’était à une nuance près demander à Léon de faire un canevas représentant la Vierge à l’enfant…
Toujours est-il que, contre toute attente, le 10 janvier 2008 les deux captives emblématiques étaient bien là, devant les caméras du monde entier. Alvaro Uribe, l’homologue Colombien (et vexé) de Chavez, en a la chique coupée. Lui qui avait décidé d’interrompre toute négociation avec les guerilleros à la fin du mois de novembre, créant par la même occasion une boulette diplomatique, n’a pu que saluer la réussite.
Le symbole est d’autant plus fort qu’il confère à Chavez un nouveau rôle, celui de président "bienveillant", qui selon ses propres dire est même enclin à installer un camp humanitaire pour la paix, sur le sol vénézuelien.
2008 commence en tout cas avec une lueur d’espoir pour les centaines de prisonniers toujours détenus par les FARC. Avec une pensée pour Ingrid, évidemment…
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires