— Publié le 17 janvier 2020
Hello mon chat des neiges, ici Queen Camille !
Je me suis récemment découvert un point commun avec Lucie, rédac beauté de son état : notre lucidité quant à l’effroyable hérésie que constituent les sports d’hiver.
Voici tout de suite nos arguments irréfutables qui prouvent que le ski est une invention du DIABLE.
Le confort, grand absent des sports d’hiver
Arrêtez-moi si je me trompe mais je pensais qu’un loisir était fait pour être AGRÉABLE.
Et avouez qu’il est difficile de faire plus pénible et inconfortable que les sports d’hiver.
Déjà, se rendre volontairement dans un endroit où il fait froid, chez moi, au pays des gens qui aiment la vie, ça s’appelle du masochisme.
Mais admettons. Une fois rendu dans cet environnement glacialement hostile, il faut ensuite s’enfouir sous des couches de vêtements qui viendront créer une petite serre personnelle pour ta future transpiration et chausser des instruments de tortures dont le seul but semble être de réduire à néant tes orteils et ta voûte plantaire.
Une fois la mort du style consommée, il conviendra de bafouer sa bipédie, cadeau des dieux, en enfilant qui des skis, qui un snowboard, soit des équipements absolument inadéquats qui font de chaque déplacement une épreuve de Koh Lanta.
Les moniteurs de ski, une expérience traumatisante
Parlons maintenant des moniteurs de ski, ces tyrans des pistes.
Bon, je vais pas te mentir, je n’en ai connu qu’un dans ma vie : celui qui m’a enseigné le ski.
Il s’appelait Olivier, il avait une patience proche de 0%, il me hurlait dessus pour m’expliquer les choses. Autant te dire qu’à la minute 1, j’étais en larmes.
Ça a duré 2h, après quoi j’ai fait jurer à mes parents de ne plus jamais m’envoyer en cours de ski.
Et quand je pense aux enfants que je voyais tomber comme des dominos en file indienne et se faire démonter s’ils avaient le malheur de s’éloigner du groupe, je ne regrette pas de n’avoir pas cherché plus loin.
Le télésiège et le tire-fesse, les choses les plus anxiogènes du monde
Mais s’il y a bien un truc que je déteste particulièrement dans le ski, c’est le tire-fesse et son grand frère le télésiège.
Est-ce qu’il existe des moyens de transport plus anxiogènes que ceux-ci ?
Tu attends ton tour en essayant de ne pas tomber quand tu avances dans la file, entre les gens qui avancent leurs skis sur les tiens et les endroits où la neige est totalement fondue.
Une fois ton tour arrivé, tu pries pour prendre ton élan au bon moment car d’une seconde à l’autre, tu risques ta vie en t’asseyant à côté du siège qui pourrait te taper à l’arrière du crâne et emmener tes parents loin de toi pendant que tu agonises en t’étouffant dans la neige.
Le ski, ce sport qui requiert bien trop d’équilibre
Au-delà de toutes les raisons pour lesquelles je pense que le ski est objectivement un sport de merde, je suis persuadée que cette activité n’est pas faite pour les personnes de plus d’1m60.
C’est physique : j’ai grandi vite et beaucoup, à tel point que mon centre de gravité a longtemps été instable et se situe bien plus haut que la moyenne des gens (c SCIENTIFIK).
Du coup, j’ai nécessairement moins d’équilibre que les autres en raison de ma grande taille, donc je suis plus facilement susceptible de tomber.
D’autant plus qu’une piste de ski, parlons-en, est quand même l’endroit le plus dangereux du monde, dans lequel se côtoient toutes sortes d’énergumènes véloces à la vision souvent semi-occultée par un bonnet hideux ou une cagoule fluo.
Tu risques donc à tout moment de te faire péter la jambe par un snowboarder bourré ou une skieuse qui se prend pour la Beyoncé du sport d’hiver, et qui t’insultera par dessus le marché s’il a le malheur de tomber avec toi.
Comme pour le vélo, je continue à penser que mon corps n’est tout simplement pas adapté à ce sport barbare qu’est le ski. Et je préfère l’accepter que de me brusquer.
Le ski, une pression sociale insupportable
Si toutes ces données objectives ne suffisaient pas à prouver le caractère cauchemardesque du ski, ajoutons à cela la pression sociale infernale qui entoure les sports d’hiver.
Mes 5 ans d’études à Grenoble, dans les Alpes, n’ont été que remarques passives-agressives, shaming et remise en cause de mon humanité parce que je ne quittais pas les cours en courant le vendredi pour me rendre sur les pistes.
Les zinzins qui aiment la montagne sont impitoyables lorsqu’ils croisent des gens censés tels que nous, qui n’avons pas peur de voir la réalité en face : LE SKI C’EST NUL.
Après m’être forcée à surfer avec mes potes pendant des années, à souffrir, à me blesser, à terminer ma journée en larmes à 14h au bar d’altitude, j’ai enfin accepté l’évidence.
Le ski ce n’est pour personne, et sûrement pas pour moi. ADIEU MONTAGNE.
Et toi, as-tu réalisé à quel point le ski était LA PIRE CHOSE ou vis-tu encore dans l’illusion ?
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Les Commentaires
Par contre c'est vrai que c'est très très cher...