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Culture

Les dessins animés de ton enfance, plus fort que le café pour se réveiller !

Lucie rappelle à ta mémoire l’époque où tu tombais du lit pour te planter devant la télévision le week-end !

620-wakeupmad Rappelez-vous, à une époque, vous parveniez à vous jeter hors de votre lit le samedi matin.

Vous étiez animé•es par une nécessité de premier ordre : aller coller votre nez devant votre dessin animé préféré, moment chéri attendu toute la semaine.

Ces souvenirs sont forts pour nous tou•tes : on y rattache peut-être l’odeur du café matinal des parents, ou le bruit fraternel des pas dans l’escalier.

Une petite session de nostalgie, ça vous tente ?

Hé Arnold !

La tête de ballon de rugby la plus adorable existante (c’est sans douté lié au fait que ça soit la seule) est évidemment un des compagnons de notre petit-déjeuner le plus emblématique de notre enfance. Entre nous : qui n’a pas rêvé d’avoir sa chambre et son plafond en verre ?

Je dois vous confier que j’étais très amoureuse d’Arnold. Il incarnait la gentillesse et la douceur, il était toujours présent pour filer un coup de main à ses ami•es ou à son grand-père. C’est un garçon plein de joie et de courage : l’épisode où l’on découvrait l’histoire de ses parents me serre encore la gorge rien que d’y penser.

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Sa galère pour réussir à conquérir le cœur de Lila provoquait plus d’empathie que de jalousie (j’étais amoureuse je vous dis), et c’était chouette de pouvoir s’identifier à un personnage aussi… humain !

Bien sûr, on ne peut parler du dessin animé sans évoquer Helga Pataki, rare personnage à provoquer en nous autant de sentiments contradictoires : amusement, agacement, attendrissement, dégoût, colère ! Son autel en chewing-gum restera dans nos mémoires pour toujours.

Par ailleurs, Hé Arnold ! proposait une galerie de styles capillaires (et vestimentaires) des plus audacieux, et rien que pour cela il restera un des programmes les plus marquants.

Batman, les X-men et Spiderman

J’espère que vous me pardonnerez de mettre tout le monde dans le même panier, mais les héros de France 3 étaient non seulement très proches esthétiquement parlant (c’était le même style de dessin animé en somme) mais ils sont tous issus du monde des comics.

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Autant dire qu’avec eux on n’était pas là pour enfiler des perles : chaque épisode était un concentré d’action et de suspense, de méchants à détester et d’aventures à idéaliser.

Ils étaient l’incarnation du cool et de la volonté, de vrais exemples pour nous, petits enfants en construction en quête de modèles et d’évasion.

Les protagonistes étaient plutôt solitaires, mais ce qui était appréciable, c’était qu’ils savaient aussi s’entourer lorsque c’était nécessaire.

Par ailleurs, quand je repense à Batman plus précisément, c’était tout de même un dessin animé assez sombre et inquiétant. Comme quoi, que ça soit les livres ou les dessins animés, quand on ne prend pas les enfants pour des zozos, c’est toujours efficace !

À lire aussi : Batman, une analyse psychologique

La cour de récré

Tululutuuuu tutu tulututuuuu POM POM

Ça y est, vous avez le générique en tête ?

La joyeuse bande de T.J. avait de quoi faire rêver, et ce qui était beau, c’était que chacun avait une personnalité très marquée et était complémentaire pour son groupe : Spinelli la dure à cuire au grand cœur, Gretchen l’intello altruiste, Mickey le poète (et ténor !) sensible, pour ne citer qu’eux.

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Il leur arrivait toujours des aventures géniales, absurdes, où chaque événement était poussé à son paroxysme (chaque match devient celui de leur vie, quand Gus fugue il se fait carrément un petit studio dans la cage à poule, le jour de la canicule est semblable à une journée dans le désert, T.J. sombre dans la folie en étant puni et confiné dans un carré tracé sur le sol…).

Non seulement la bande d’ami•es était réussie, mais tous les personnages gravitant autour d’eux restent tout autant cultes : l’improbable Roi Bob, l’antre hallucinante des Ashley, les pestes, la tribu de sauvages de maternelle (« Tiens Spinoudi, un plat de pasghetti »

), les taupes, Miss Finster !

Le programme nous transmettait de belles valeurs de solidarité et d’acceptation, et je persiste à croire que le pouvoir de l’imagination permet de survivre à la chaleur.

Les Babalous

Vous souvenez-vous de ces ustensiles du petit-déjeuner, dotés d’une grande énergie et d’un enthousiasme des plus inspirants, de ce petit bol adorable et de Miss brosse à dents pour laquelle vous portiez peut-être une admiration secrète (en vrai je la trouvais très belle et j’avais très envie d’être comme elle. Oui, comme une brosse à dents) ?

Les Babalous, c’était un peu le Toy Story du petit-déjeuner : quand la famille dort, les fourchettes sortent de leur torpeur. L’avantage, c’est qu’on avait beaucoup plus de chance d’avoir des crayons chez nous qu’une poupée cow-boy, donc pour recréer les histoires, pas besoin d’aller très loin.

Les Babalous

Le programme était aussi fondé sur les valeurs d’entraide. À croire que les scénaristes de dessins animés avaient tous décréter que les enfants n’étaient que des monstres entre eux !

Quand j’y repense, je me demande si je n’avais pas espéré une romance entre Miss brosse à dents et Petit Crayon. Ne l’oublions pas, l’imagination des enfants n’a aucune limite.

Pokémon

Évidemment, vous l’aviez vu venir et peut-être avez-vous ronchonné en ne le voyant pas en première position.

Mais il est évident que Pokémon était un rendez-vous très attendu du matin. Le générique faisait palpiter notre petit cœur et on s’immergeait de tout son être en compagnie de Sacha, Ondine et Pierre dans cet univers qui nous faisait tant rêver.

Puis l’épisode se terminait et venait le moment du Pokérap, créant un mélange de tristesse de quitter nos héros et de bonheur absolu de scander avec le chanteur « RAPASDEPIC ROUCOUUUL ».

Pokémon nous faisait goûter à de nombreuses émotions différentes : l’extase quand Sacha capturait un super pokémon, le stress total quand un combat ne se passait pas très bien, l’agacement teinté quand même d’amusement de voir la Team Rocket débarquer toujours à un moment clé (et du coup Sacha serrait le poing car il n’était pas content).

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Et disons-le, on a goûté à la tristesse, la profonde, l’intense. C’est le premier dessin animé devant lequel j’ai pleuré (le départ de Papilusion et le jour où Sacha dit à Pikachu de rester avec les siens, voilà, n’en parlons plus s’il vous plait).

Ça me fend le cœur cette histoire, car il y aurait encore tant de personnages et de dessins animés dont il me faudrait parler : Tortues Ninjas, Moomins, Sourire d’enfer, Pingu, les Minikeums, Kangoo, Rocket Power, les Weekenders… Et la liste est loin d’être exhaustive. Alors peut-être que nous nous retrouverons un jour pour parler d’eux.


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

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Avatar de Lovely_Sunshine
5 juillet 2017 à 13h07
Lovely_Sunshine
Les dessins animés dont j'étais fan c'était Pokémon (au taquet le samedi devant l'écran avec mon frère), Martin Mystère (j'adoraiiiis!!), Code lyoko, les Zinzins de l'espace, Oggy et les cafards, les Totally Spies, Sakura Card Captor (*o*) et pis d'autres animes japonais comme Yu-Gi-Oh ou Beyblade (et après j'ai commencé à être fan de mangas, mais là y en a trop à citer).
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