Tu commences à saturer d’entendre Despacito, le tube de l’été, littéralement PARTOUT, où que tu ailles ?
Le morceau est un tel succès mondial que tu ne parviens pas à y échapper malgré les stratégies de Ninja que tu as développées ?
Peut-être que tu reviens d’une retraite spirituelle et que tu as été épargné•e par le phénomène… Si c’est le cas, clique sur play. (Ne me remercie pas).
Despacito… interdit en Malaisie
Si tu fais partie de celles et ceux qui n’en peuvent plus d’entendre ce tube de l’été en boucle, j’ai trouvé ta destination de vacances : la Malaisie. Là-bas, au moins tu ne l’entendras pas sur les ondes : le morceau vient d’être interdit, en tous cas sur les radio et télévisions publiques.
Selon Free Malaysia Today
, le Ministère de la communication et des médias a pris la décision de retirer les autorisations de diffusion de la chanson suite à une plainte reçue.
La branche féminine du parti musulman local, l’Amanah, a notamment considéré que la chanson était trop suggestive sexuellement.
Ce n’est pas la première fois que les autorités malaysiennes souhaitent censurer une oeuvre. Le dernier exemple en date dont nous avions parlé ici était celui d’une scène de La Belle et La Bête, figurant un « moment gay ».
On rigole, on rigole, mais le recours à la censure pour des raisons invoquant une certaine idée de la morale a le don de me mettre mal à l’aise. Je préfère infiniment que les radios passent des chansons dont le message me déplaît fortement (coucou Blurred Lines) plutôt que de censurer purement et simplement ces oeuvres.
C’est pas ma conception de la licence artistique !
Incognito, la version malaisienne de Despacito
La chanson reste cependant accessible sur Internet, et en parallèle de cette interdiction, un «Despacito revisité» malaysien a fait son apparition.
https://www.youtube.com/watch?v=gR965hqGBd0
Incognito atteint déjà plus de 8 millions de vues, avec des paroles elles aussi revisitées : plutôt que de déclarer leur flamme à une femme, les interprètes laissent leur rancoeur se déverser sur elle et la renvoient à ses pénates si j’en crois les sous-titres anglais de Youtube.
On peut aussi en trouver une version féminine, plus lente :
Finalement, même là-bas tu n’y échapperas jamais vraiment. Comme quoi, le recours à la censure ne résout vraiment pas grand chose !
Pour te sortir Despacito de la tête après avoir écouté l’original et deux versions revisitées, je recommande une dose généreuse de playlist madmoiZelle, on y trouve des perles !
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Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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