Je vous en parlais hier dans les sorties ciné du 12 septembre 2012 : Des hommes sans loi (Lawless) est actuellement sur les écrans, et en bonne fan de Tom Hardy (et amoureuse de Jessica Chastain), je me suis précipitée au cinéma avec ma bonne amie Sophie-Pierre Pernaut. Avant la critique, revoyons donc la bande-annonce :
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Les Bondurant, une fratrie invincible
Normalement, l’alcoolique c’est celui de gauche, mais Shia LaBeouf l’imite plutôt bien.
Les frères Bondurant, Howard, Forrest et Jack, sont réputés « invincibles » (enfin, surtout Howard et Forrest, les deux costauds). C’est donc tout naturellement qu’ils échappent au Dust Bowl, à la Grande Dépression et à la Prohibition en produisant et vendant du whisky frelaté dans leur comté, la Virginie, surnommée à l’époque « The wettest county in the world » (« Le comté le plus humide du monde », rapport à l’alcool qui y coulait à flots – et non à ma culotte quand Tom Hardy se déshab… je m’égare, pardon).
Mais lorsque débarque Charlie Rakes, un inspecteur venu de Chicago pour couper les robinets à whisky, les Bondurant refusent de lui graisser la patte et s’en font un ennemi. Peu à peu, ils deviendront le dernier bastion de résistance du comté
: Howard et Forrest, les deux grands frères, refusant de courber l’échine devant quiconque ; Maggie, serveuse dans leur taverne, complice de leurs activités, et Jack, le petit frère qui se rêve en roi de la pègre.
Un film d’action de 2012… sauf que c’est en 1930
Si Des hommes sans loi se déroule dans l’Amérique profonde des années 30, il s’agit bel et bien d’un film d’action à l’américaine : modernisons les voitures et les armes, échangeons whisky frelaté pour cocaïne ou marijuana, et l’histoire des frères Bondurant ne détonerait pas devant la caméra de Scorsese ou de James Gray. John Hillcoat s’est même débrouillé pour placer une explosion toute hollywoodienne.
Finalement, c’est ce mélange entre une intrigue somme toute intemporelle – les bad boys contre la loi corrompue ; la fierté toute virile contrebalancée par des faiblesses soigneusement planquées ; le petit jeune qui en a assez de se faire rabaisser – et le contexte des années 30, façon « post-western », qui fait de Des hommes sans loi (ce titre français, boudiou, ce TITRE) un film qui, s’il n’est pas un petit bijou, est somme toute vraiment bon. Un jeu d’acteurs impeccable (big up à Guy Pearce, qui joue le méchant inspecteur, et qui me manquait tant sur grand écran), une réalisation soignée, un scénario rythmé (avec ce petit frisson qui naît toujours lorsqu’apparaît la mention « Inspiré d’une histoire vraie » – eh oui, les Bondurant ont existé !), ni trop long ni trop court, bref, rien à redire. Je pense que vous ne regretterez pas de voir Des hommes sans loi au cinéma.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Bon dieu ce que j'ai rigolé..
ps : notons que Tom Hardy -coeurcoeurponeylove en mi corrazon pour le brave homme- garde un air de bonhomme plus que sérieux alors qu'il porte un CARDIGAN !