L’endométriose est une maladie qui a longtemps été ignorée puis minimisée par les spécialistes. Heureusement, depuis quelques années, les médias féminins et les femmes qui en souffrent (ou non) ont fait un réel travail d’information pour aider à mieux comprendre cette maladie chronique encore trop peu diagnostiquée.
Selon le site Solidarité Santé Gouv, l’endométriose toucherait en fait près de 10% des femmes en âge de procréer. Elle se manifeste par « la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales », selon EndoFrance.
En clair, elle provoque des douleurs de règles de bâtard, des douleurs pendant les rapports, des troubles digestifs, une fatigue chronique… Et la liste est malheureusement loin d’être exhaustive.
Et si les causes et les facteurs de l’apparition de cette maladie sont souvent multifactoriels, une équipe de chercheurs de l’université de Grenade et de l’hôpital San Cecilio de Grenade s’est penchée sur la piste des hormones dans le développement de la maladie. Elle s’est plus particulièrement intéressés au rôle des perturbateurs endocriniens, présents dans certains cosmétiques, dans le mime ou le blocage de l’action naturelle des hormones.
Une étude prudente, expliquée par l’une de ses principales auteures, la gynécologue Olga Ocón :
Si les causes exactes de l’apparition [de l’endométriose] ne sont pas connues avec exactitude, un large éventail de facteurs sont soupçonnés d’être impliqués, parmi lesquels des causes génétiques, épigénétiques et environnementales, où les hormones semblent jouer un rôle clé.
Une étude réalisée sur 124 femmes
Mise à bien grâce aux 124 femmes souffrant ou non d’endométriose, cette étude cherche à mesurer la présence et le niveau de parabènes et de benzophénonnes dans l’organisme humain. Ces deux substances sont encore très présentes dans les formules cosmétiques et sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.
Pour établir leur diagnostic les hôpitaux publics de la ville de Grenade, ont donc collecté des informations sur les habitudes de soin des différentes sondées, en se concentrant sur les produits de beauté qu’elles utilisent et dont le taux de perturbateurs pourraient être en corrélation avec l’apparition de la maladie. .
Le verdict
Une fois le diagnostic réalisé sur chaque femme, les chercheurs révèlent qu’il existerait un lien entre l’usage de crèmes hydratantes, de sérum, de rouge à lèvres, de laques ou encore de colorations capillaires et la présence d’un haut niveau de benzophénones/parabènes dans l’organisme des sondées. Et les scientifiques ne s’arrêtent pas là, puisqu’ils constatent également une association entre la présence de ces substances dans l’organisme à haut niveau et des risques plus élevés de développer une endométriose… Évidemment, ce diagnostic ne concerne pas tous les cosmétiques présents sur le marché, mais d’après l’étude, l’usage de certains d’entre eux « aurait pu contribuer à la hausse des cas d’endométriose détectés au cours des dernières années ».
Une raison de plus de se tourner vers des produits de beauté à la formulation clean…
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Les Commentaires
Ce qui m'a fait tiquer c'est cette phrase :
J'aurai tendance à penser qui si les cas détectés d'endométriose augmentent c'est aussi parce qu'on commence à vraiment en parler et a diagnostiqué les personnes, ce qui n'était pas forcément autant le cas qu'avant. Après il se peut qu'il y est un lien entre les comestiques et l'endométriose mais j'aurai pas mis une formulation aussi direct.
En fait après relecture, je trouve que tout l'article repose sur des faits dont on est pas sûr et sur des supposition ce qui fait qu'il est un peu bateau je trouve.
Aussi pour plus parler de l'étude en elle-même, je trouve que se baser sur "seulement" 124 femmes pour une études sur un sujet aussi complexe que l'endométriose alors qu'on ne sait pas vraiment ce qui l'a provoque, ça fait un peu léger et pas super sérieux pour une étude scientifique.