Si vous êtes fans de la première heure de la série télé How I Met Your Mother, vous avez peut-être vu dans le bureau de Barney ses motivational posters – littéralement « posters de motivation » – ces affiches punaisées sur les murs des écoles et des entreprises servant à motiver les troupes.
DESTINÉE : Les choix que nous faisons, et non les chances que nous attrapons, déterminent notre destinée.
Nés de l’esprit New Age qui habite certains vieux hippies dans l’âme, les motivational posters étaient bien trop kitsch pour de ne pas subir le courroux des internautes assoiffés de mème (un mème est, selon Wikipedia, « une iconographie persistante au sein d’une communauté virtuelle »). L’engouement, dont l’origine remonte à 1999 ap. J-C., est tel qu’il crée un nouveau genre parodique : le demotivational poster.
NINJAS : Sur cette photo, ils sont quatre.
IDIOTS : Nous en connaissons tous un.
IGNORANCE : Parfois, mieux vaut ne pas savoir.
FRANCE : Là où vous pouvez jouer au foot avec les mains.
DONC je causais à mon courtier l’autre jour
LAPINOUS : Parce qu’ils sont assez petits pour être mignons et assez mignons pour dominer le monde.
Voici 0,000000001 % de ce qu’on peut trouver sur le web. Pour certains, les demotivational posters seraient un concept purement anglo-saxon qui aurait du mal à s’exporter en France. Faut-il donner raison aux pessimistes ? Si les exemples en français manquent cruellement, on peut néanmoins en trouver quelques-uns bien pensés :
Les règles sont simples :
– Le fond noir : commun à tous les motivational et demotivational posters, c’est ce qui permet de les identifier.
– Le mot-clé : en majuscule et en gras, il se place directement sous l’image.
– L’humour : la petite phrase doit être si possible ironique voire sarcastique.
Alors, les madmoiZelles, seriez-vous prêtes à vous lancer dans un combat de demotivational posters ?
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