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Lifestyle

Dans le frigo de Pauline, 31 ans, 4500€ par mois : « Épluchures, mauvais morceaux de viande… chez nous, tout est recyclé »

Comment le contenu de nos caddies évolue-t-il à l’arrivée d’un enfant ? Inflation et craquages alimentaires sont-ils antinomiques ? On tente de répondre à toutes ces questions dans notre format iconique “Dans le frigo de…” !

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. Pour notre tout nouveau format intitulé sobrement « Dans le frigo de… », des lectrices et des lecteurs de tous âges, et avec des revenus différents, nous ouvrent la porte de leur cuisine, et de leur réfrigérateur.

  • Prénom ou pseudo : Pauline
  • Âge : 31 ans
  • Lieu de résidence : Yvelines
  • Personnes vivant sous le même toit et leur âge : Mon mari de 29 ans et notre fils de 11 mois
  • Revenus du foyer : 4500€ par mois
  • Budget courses mensuel : 500€ par mois
  • Spécificités alimentaires (régime alimentaire, restrictions religieuses, allergies…) : Aucune

À lire aussi : Dans le frigo de Lina, 24 ans, 3 800€ par mois : “Avoir mes poules et mon jardin me permet de faire des économies”

Les achats alimentaires de base de Pauline et sa famille

Hebdomadairement, nous achetons surtout du pain, des fruits / légumes et du fromage. Pour le pain, je peux passer à la boulangerie 3 fois par semaine, c’est autant par gourmandise que par nécessité. Pour les légumes et fruits, on essaie de se réapprovisionner une fois par semaine en fonction de notre consommation.

Les enseignes fréquentées par Pauline et sa famille

Toutes les semaines, nous faisons nos courses au Carrefour Market, parce que c’est surtout le moins cher autour de chez nous. Une fois par mois, on s’approvisionne aussi à la boucherie de la ville pour faire du stock à conserver au congélateur. Enfin, on essaie de se rendre à la vente directe en ferme, à la ferme de la Haye quand le temps nous le permet, ou bien sur le marché de Verneuil. Sinon, on se rend à la Biocoop.

Concernant les produits que nous choisissons et les marques, cela dépend de la provenance, on a tendance à privilégier des produits de saison. Ensuite, dans la mesure du possible, des produits de proximité. Pour le coup, on privilégie du non transformé, mais haut de gamme. L’idée, c’est d’avoir des bons, voire très bons produits pour bien cuisiner.

À lire aussi : Kelly dépenses 110 € de courses par mois : « En Martinique, un article peut prendre 20 à 50 centimes en une semaine »

Acheter local est une priorité

La priorité pour le foyer, c’est d’acheter local. Cela se fait aussi en fonction du budget que l’on a. Presque par automatisme désormais ce sont aussi des choix bios. Maintenant, je préfère d’abord avoir un achat de confiance et le bio viendra ensuite. À vrai dire, les deux sont assez liés dans notre consommation.

Les repas à base de viande rouge sont à raison de 2 fois par semaine. Pour la viande blanche, c’est environ 4 fois par semaine, mais cela dépend de nos achats en boucherie. Par exemple, un poulet rôti peut nous faire deux semaines une fois les morceaux de restes congelés et le bouillon réalisé. Enfin pour le poisson, notre consommation est surtout en fonction des arrivages sur le marché. On tente une fois par semaine, mais comme nous ne sommes pas en bord de mer, c’est compliqué d’être entièrement satisfait.

Maintenant que nous avons un enfant, la viande, le poisson et les œufs sont un peu le passage obligé pour ses repas.

Cuisine à la maison, livraisons de plats et craquages alimentaires

Nous avons l’habitude de nous entraider en cuisine. Même si j’avoue adorer cuisiner, mon mari, lui aussi, à ce plaisir, donc on trouve un équilibre afin de faire à manger aussi bien pour nous que pour notre fils.

Nous privilégions plutôt un bon restaurant par semaine pour se faire réellement plaisir à raison d’une quarantaine d’euros par personne. Si l’on se fait livrer, c’est surtout du japonais pas loin de notre domicile pour environ 35 euros au total, une fois toutes les deux semaines.

Notre dernier réel craquage alimentaire, c’est l’achat de bonbons, de Marshmallows et de maïs pour Popcorn à destination d’un repas. Le but était de faire une soirée un peu plus régressive que les autres avec ces aliments.

Sinon, parmi les aliments fétiches qui se trouveront toujours dans le frigo, c’est un camembert Réo, le plus souvent base de notre petit déjeuner (oui oui) ou bien de temps en temps un camembert rôti. Je confesse aussi mon péché mignon qu’est la sauce Sriracha que j’adore, que j’achète encore, mais j’ai pour objectif de pouvoir la faire moi-même à l’avenir.

À lire aussi : Vicky dépense 200 € de courses par mois : « J’évite de donner mon argent aux enseignes de grande distribution »

Gestion du pouvoir d’achat

Cela fait maintenant 8 ans que nous vivons ensemble avec mon mari, et nous avons vu l’inflation arriver.

Nos premières courses nous permettaient beaucoup plus de craquages que maintenant. Désormais, nous faisons beaucoup plus attention à ces petits craquages de gourmandises.

Évidemment, on prend aussi toutes les petites économies avec des tupperwares lorsque l’on revient d’un repas beaucoup trop copieux chez nos parents ou que mes grands-parents nous proposent légumes ou œufs de leur jardin.

Chez Pauline, on évite au maximum le gaspillage alimentaire

Cela passe avant tout par acheter du local dans la mesure du possible, mais pas seulement. On essaie aussi de privilégier l’achat en vrac avec nos propres récipients. Même si j’ai conscience que tout ce que l’on fait n’est pas parfait, on tente des choses à notre échelle. Surtout, le plus important dans notre foyer, c’est d’éviter au maximum le gâchis alimentaire. Les épluchures, les mauvais morceaux de viande… Tout est recyclé en un bouillon congelé qui peut nous servir ensuite en soupe ou en eau de cuisson des pâtes. Pareil pour des plats un peu plus conséquents qui sont mis au congélateur.

Le réel point de progrès que je vois chez nous ce sont les aromates à faire pousser, pour le moment, nous achetons encore trop de ciboulette ou de coriandre en sachet. Évidemment, manger de saison est important aussi dans la mesure du possible, mais pour l’occasion, comme nos courses de légumes proviennent de commerces locaux, cela se fait assez naturellement.

Surtout, par rapport à mon enfance, les aliments transformés ont quasiment tous disparu à part les éléments que nous ne savons pas encore cuisiner comme le Ketchup.

Faire des courses quand on a un enfant en bas-âge

Depuis que notre fils est né, le contenu alimentaire de notre caddie a un peu évolué. D’abord parce qu’il a fallu acheter du lait infantile. Ensuite, avec la diversification alimentaire, nous avons intégré surtout les yaourts pour bébé dans notre caddie. Pour les purées de légumes et les protéines, nous essayons de faire en sorte que ce dernier mange à peu de chose près ce que nous mangeons. Évidemment cela nous revient un peu plus cher au global, surtout avec de temps en temps quelques petits craquages pour lui faire découvrir plus de choses.

Je dirais pour le moment que le régime alimentaire de notre petit garçon est assez standard et respecte surtout les recommandations du pédiatre.

Je suis tout de même assez curieux de lui offrir certains repas sans viande, avec un aliment qui compense les apports nécessaires.

Pour le moment, outre l’alimentation équilibrée, ce qu’on cherche à lui proposer, c’est ce qu’on dit dans cette expression fourre-tout « le goût des bonnes choses ». Je pense surtout que c’est important qu’il prenne du plaisir dans la nourriture et qu’il soit curieux dans les goûts, ou bien les textures.

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