Daniel Jackson : deux petites choses à savoir
Pour celles et ceux qui auraient cliqué par ennui dépit sans savoir qui est Daniel Jackson il s’agit de l’un des quatre personnages principaux de la série Stargate SG-1. Je sais, c’est vieux, ça date, tout le monde n’accrochait pas à Stargate, mais c’est mon fantasme.
Voilà c’est lui, le premier en partant de la droite. Là, vous vous dites que j’ai des fantasmes étranges mais c’est juste à cause du marcel noir qui ne lui fait pas honneur. Ou pas.
Ensuite les Fantasmes de la Rédac sont généralement consacrés à des gens réels. Parfois morts depuis longtemps, ça n’est pas la question, mais au moins inscrits sur un registre d’état civil quelque part sur cette planète.
Sauf que mon fantasme c’est Daniel Jackson, pas Michael Shanks, l’acteur qui l’a interprété fidèlement durant des années. Désolée Michael mais il n’y a pas que l’apparence physique qui compte. En l’occurrence c’est le personnage dans son intégralité qui m’intéresse. C’est un tout ma bonne dame. Et ce sera donc Daniel ou rien, je ne cèderai pas un pouce de terrain là-dessus.
Danichou, ce chaton qu’on veut prendre dans ses bras
Commençons par l’apparence physique. C’était pas gagné au départ. Je ne sais pas ce que les scénaristes avaient contre lui mais ils ne lui ont rien épargné.
Dans le film ayant précédé la série, Daniel Jackson est l’archétype de l’homme faible (donc craquant). D’abord c’est un civil au cœur d’une base militaire donc, forcément, personne ne le prend au sérieux. Ensuite il est chétif, intelligent (ce qui apparemment est une tare) et il porte des lunettes de loser.
Mais surtout Daniel ressemble à une fille, la faute à une coupe de cheveux très en vogue dans les années 90.
Hiii mais regardez comme il est mignon avec sa petite moue d’adolescent imberbe. Gouzi, gouzi.
Et ce n’est que le début d’une longue série noire pour Dany. Les invraisemblances capillaires dureront tout le long de la série.
Une virilité durement conquise
Daniel Jackson est un être polymorphe, ce qui contribue pour beaucoup à la fascination que je lui témoigne. Ce personnage est un Pokémon dont on n’a jamais fini d’analyser les évolutions (la série ayant duré 10 saisons, il y a de quoi développer une sacrée obsession).
À gauche c’est le point de départ. Comme vous le voyez nous partons de loin. A droite, quelques épisodes plus tard, Daniel tente la vague coiffée-décoiffée. Je le soupçonne d’utiliser du sérum casting gloss L’Oréal pour obtenir de telles ondulations soyeuses.
Nous en sommes au tout début de la série : c’est la période des cheveux mi-longs. Peut-être que le jeune Daniel ne payait pas de mine à cette époque mais j’ai toujours senti qu’il avait du potentiel. Daniel nous prouve qu’il est un jeune homme qui sait prendre soin de lui. Il a le cheveu épais, brillant et sain. Il ne souffrira jamais de calvitie juvénile et ça c’est un atout inestimable. Un tel patrimoine génétique ferait fureur dans n’importe quelle banque de sperme.
Daniel se rend toutefois compte que les cheveux longs, ça ne fait pas rêver les filles. Plutôt que de couper sa toison si chatoyante, chose à laquelle il ne peut se résoudre, il prend une décision absolument catastrophique et opte pour les accessoires.
Pourquoi cacher sa chevelure de sirène ? Pourquoi ? Nous en sommes aux heures les plus sombres du look de Daniel. Il faudra de nombreux épisodes (un seul épisode avec un bob c’était déjà trop) avant qu’il ne décide d’arrêter cette hérésie.
Moment où il a sa révélation. On peut le lire dans son regard : « En fait, le bob, c’est naze »
Commence alors la période du relooking. Daniel comprend que pour être accepté parmi ses pairs (on lui jette encore un peu de purée à la cantine), il va devoir se mettre à la muscu.
À gauche, Daniel change donc de coupe. C’est mieux mais on peut encore critiquer cette petite frange douteuse et ces pattes sur les côtés. Il dissimule son corps maigrelet sous des vestes militaires en attendant ses haltères commandées chez Amazon. Malin !
À droite, Daniel est à nouveau passé chez le coiffeur et se pique désormais aux stéroïdes. Il a arrêté de lire les thèses de ses confrères pour se consacrer à la gonflette. Ses lunettes de travers (tant de maladresse c’est chou) et ses joues imberbes trahissent encore sa fragilité.
On franchit une nouvelle étape lorsque les costumes sont repensés. Adieu les bobs, bonjour les pulls irlandais qui élargissent ses épaules et le font passer pour encore plus costaud qu’il ne l’est. Mais un costaud tendre et authentique, un costaud qui t’emmènerait faire de la voile en Bretagne pendant que tu te noierais dans ses yeux couleur lagon. Car OUI, ENFIN, on lui a retiré ses lunettes d’Harry Potter.
Vous ai-je dit que j’adore autant que j’exècre ses lunettes Harry Potter ? Face à cet homme, je ne suis que contradiction.
Quelques saisons plus tard Daniel Jackson est désormais un dur, un vrai.
Sa mâchoire tout comme ses lunettes sont devenues carrées. Car le carré c’est la virilité de l’inconscient collectif (c’est pour ça que tant de monde fantasme sur Bob l’Éponge). Le petit Dany a définitivement pris de l’assurance.
Un regard qui semble dire « je suis si fort mais si triste, fais-moi un câlin »
Et voilà comment on passe du statut d’intello trouillard à celui de mâle dominant, archéologiste, certes, mais archéologiste badass. Une transformation légèrement caricaturale mais une belle revanche sur cette chienne de vie. Il ne lui manque qu’une chose pour devenir le chef d’une famille de gorilles. DES POILS.
Et toujours cette petite mine inquiète et ces sourcils froncés pour nous rappeler que, oui Daniel est un garçon sensible même quand il porte une peau de bête. (source Deviantart)
Daniel Jackson, gendre idéal Au-delà de son charme indiscutable (j’ai dit indiscutable, taisez-vous), Daniel est intelligent. Très intelligent, même. Il plairait à ma grand-mère car il a fait beaucoup d’études supérieures. C’est un passionné d’égyptologie, d’archéologie, d’anthropologie et plein d’autre trucs en -logie compliqués.
« Les pharaons c’est ma passion ». MAIS QU’IL EST BEAU !
On nous avait déjà fait le coup de « l’archéologie c’est sexy » avec Indiana Jones. Comme Daniel n’est vraiment pas l’aventurier de la bande, il a fallu occuper un autre créneau. Il est donc le petit génie qui découvre que les Égyptiens de l’antiquité étaient en fait des extra-terrestres arrivés par une porte intergalactique. Daniel étant également diplômé de geekologie, il remet la porte en état de fonctionnement. Un peu comme si vous recodiez un programme informatique écrit en hiéroglyphes tranquillou. C’est un fait : ce garçon m’impressionne.
Je vous ai dit qu’il parlait 23 langues aussi ? VINGT-TROIS.
Le « gentil garçon »
Avec tout ce savoir dans le ciboulot, n’importe qui pourrait avoir pris la grosse tête mais pas Daniel Jacskon, le bon gars par excellence. Celui qui pense qu’aller sur une planète juste pour cramer les méchants c’est un peu limité et qu’il vaut mieux laisser sa carte de visite aux esclaves qu’on vient d’affranchir. Ça pourra toujours servir plus tard.
Un exemple de tolérance et de générosité qui veut toujours aider les gens qu’il ne connaît pas, même s’il n’a qu’une barre hyperprotéinée à leur proposer. Enfin Daniel a le sens des priorités et se soucie toujours du bien-être matériel de son équipe, une chose que ses camarades ont tendance à négliger quand ils partent en mission.
« Eh les mecs ça fait trois jours qu’on marche… on pourrait s’arrêter pour… euh… manger ? »
Une petite chose fragile
Daniel n’est pas très doué et c’est aussi ce qui fait son charme. Les hommes qui savent allumer un feu avec une pomme de pin et trois rognures d’ongles ont tendance à m’agacer.
Daniel, au contraire, est allergique à tout, il est toujours le membre de l’équipe à la traîne, celui qui a le vertige ou qui appuie sur l’interrupteur cosmique qu’il ne fallait surtout pas toucher si on voulait éviter les ennuis (la faute à cette trop grande curiosité intellectuelle).
On ne compte plus les fois où il a pété ses lunettes, été blessé au combat ni celles où il a chopé un virus interstellaire.
Si personne ne veut aller lui masser la poitrine avec du Vicks VapoRub, je suis volontaire.
Daniel est tellement fragile qu’il finit par crever à la fin de la saison 5. Mais il est tellement merveilleux qu’il revient à la vie dans la saison 7 dans un épisode fort intéressant puisqu’on l’y voit tout nu. Ça a l’air de lui procurer des sensations étranges.
Si je n’avais qu’une chose à lui reprocher ce serait son manque d’humour. Il ne fait jamais de blagues et ne semble pas comprendre celles des autres mais qu’à cela ne tienne, Dany, je rigolerai pour deux si tu m’épouses. Ce serait bien que tu m’apprennes ta technique pour ressusciter aussi. Ah oui, et qu’on tue cette fille.
Bas les pattes.
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