Jusqu’à samedi, j’aurais pu dire que les concerts se ressemblent, au moins dans la structure, j’en ai pas fait énormément, c’est un fait, mais suffisamment pour juger d’une chose, Damien Saez c’est comparable à personne. Déjà lors de la tournée Debbie, je l’avais trouvé proche de son public et largement à part, et puis il y a eu samedi soir. C’était au Palais des congrès de Strasbourg.
Tout lemonde attendait 20h30 avec impatience, il est arrivé peu de temps après, tout fier d’avoir, pour une fois, fait l’effort de mettre une cravate, une chemise et une veste, (avec un jean en bas mais chut ça tuerait le mythe). Il était seul, concert piano-voix. Avec ses guitares et son piano, il a animé un public, qui s’est vite retrouvé en transe, pendant plus de deux heures.
Jamais vu un public comme ça, levé, tous quasiment à chaque morceau, les cris de certains, entre « on t’aime », « merci », « t’es le meilleur » et j’en passe, le grand Damien qui nous avoue qu’il se sent petit là, face à nous tous ici présents, ce même Damien, la tête entre les mains qui semble ému, qui nous propose un resto, les rires lorsqu’il a oublié les accords d’un morceau et cette proximité… Il s’est retrouvé à un moment, assis par terre, devant la scène, sans micro et le public qui le suit.
Les larmes qui coulent, et pas seulement chez moi , non non… Tous ces gens émus, l’admiration, et lui qui nous rend tout si bien. Il y a eu la majeure partie du dernier album, en version bien souvent assez différente des versions « studio », et puis de celles qui ne sont sur aucun album, comme A bout de souffle ou encore Il y a ton sourire, les éternelles Montée là-haut et J’veux qu’on baise sur ma tombe, à la suite, un peu trop d’émotions d’un coup, d’ailleurs… et puis Usé et la fin, après être revenu 3 ou 4 fois, (mea culpa j’ai pas compté… ) avec Menacés mais libres, autant dire que le public était totalement achevé, mais sans doute dans le même état que moi, avec des étoiles plein les yeux, et l’admiration qui a encore grandi.
Qu’on aime où qu’on n’aime pas, ce soir là, Damie Saez a été proche comme personne de nous tous, il a su donner, et montrer toute son évolution depuis les premières tournées. On y a trouvé un Saez plus calme, plus posé, plus ouvert… De ces moments qui vous donnent du bonheur dans les souvenirs pour longtemps…
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires